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3,66

sur 179 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Depuis ses treize ans Vitala a été entrainée dans le seul but de tuer le tyran Kjallan : le jeune empereur Lucien.
Pendant sept ans, cette métisse mi-Kjallan mi- Riorcan a été conditionnée à devenir une spécialiste d'un jeu de stratégie, le caturanga, à tuer froidement et à apprendre à séduire l'empereur dans le seul but d'éliminer l'oppresseur des Riorcans.
Vainqueure au tournoi de Béryl Vitala est invitée par l'empereur Lucien, impressionné devant les compétences en matière de statégie de la jeune femme. Pour elle c'est l'occasion rêvée. Mais lors de la rencontre il y a un je ne sais quoi qui la fera hésiter.
Un bouquin de fantasy sur fond de guerre, de magie et d'amour, tout de même un peu à l'eau de rose. Un roman bien construit pour nous rendre les deux héros sympathiques malgré les méfaits de chacun. Se laisse lire en toute fluidité mais sans grand intérêt non plus. le type même d'un livre de détente, il en faut souvent pour supporter la rigueur du quotidien.
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J'avais acheté ce livre sur un coup de tête en librairie (ce qui est fort rare!), attirée par la magnifique couverture de Magali Villeneuve et le synopsis. Sitôt rentrée chez moi, je m'étais jetée sur Babelio pour savoir ce qu'il en était. Patatras! Souflée par les mauvaises critiques de mes acolytes, j'avais mis le roman de côté. Puis, mûe par le désir d'abaisser un tantinet ma PAL, je l'ai ressorti. Et devinez quoi? Je ne l'ai pas trouvé si mauvais que cela!

Vitala Salonius, originaire de la province rebelle de Riorca, est entraînée depuis sept ans pour assassiner l'empereur Lucien Nigellus, souverain oppresseur de la province de Kjall. Enfin jugée prête par le Cercle de l'Obsidienne, elle débarque au Palais Impérial sous la couverture d'une gagnante du fameux jeu de stratégie : le Caturanga. Mais sa rencontre avec l'Empereur ébranle ses certitudes : et si Lucien n'était pas le monstre sanguinaire qu'on lui avait dépeint depuis sa plus tendre enfance?

C'est certain et je suis d'accord avec Gwen21, ce roman n'a pas l'envergure d'un Jaworski et ne restera pas dans les Annales pour moi. Néanmoins, il a été un divertissement fort agréable, ce qui, en soi, est déjà beaucoup demandé! Plus sérieusement, le roman ne brille pas par son intrigue assez convenue : il est aisé de deviner la relation future entre Vitala et Lucien et l'issue politique entre le royaume de Kjall et Riorca. Mais, le style d'écriture (ou du moins la traduction) est confortable et fluide. L'univers dépeint est suffisamment bien décrit pour que le lecteur se plonge dedans avec facilité. La seule chose que je reproche, est le manque de description des stratégies des deux armées ennemies, à la fin du roman : l'auteur aurait pu aller plus loin dans la poliorcétique.

En conclusion, le jeu de l'Assassin est un roman divertissant, simple et assez plaisant à lire sans demander trop de réflexion. Je serai néanmoins assez curieuse de découvrir le tome suivant l'Honneur de l'assassin qui sortira en poche, le mois prochain.
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Le Jeu de l'Assassin nous emmène aux côtés de Vitala, assassin riorca entraînée toute sa vie pour assassiner l'Empereur de Kjall, se retrouve enfin face à sa cible qu'elle dit séduire afin de pouvoir l'éliminer au plus fort d'une nuit d'amour – l'Empereur est en effet un mage de guerre capable d'anticiper toute attaque contre lui, à moins d'être très distrait.

C'est apparemment classé en romance. Soit, je ne nierai pas que la relation entre Lucien (l'Empereur) et Vitala joue un rôle important dans l'intrigue, ni que les scènes de sexe y prennent une place importante. Cela dit, ça reste de la romance, comme Kushiel en serait, il y a surtout prétexte à une histoire de fantasy plutôt intéressante et bien faite, malgré quelques clichés. Enfin, ça m'a semblé quand même bien traité et le système de magie qui est esquissé dans le bouquin est plutôt pas mal, je trouve. J'ai apprécié le fait que Lucien soit infirme, ce qui lui donne un côté de héros atypique...

Il faut donc apprécier l'aspect romance/sexe, mais sinon je conseille. Ça se lit vite et bien, personnellement, j'ai vraiment bien aimé.
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Un livre annoncé comme une romance fantasy extraordinaire avec une alchimie du feu de Dieu entre les héros... Eh bien, j'ai dû passer à côté, car 1/ je n'ai pas trouvé les héros extraordinaires pris séparément et 2/ je n'ai eu aucun frisson du fait de cette relation trop facile, qui use et abuse plus que largement des clichés. Pas de bol suprême, l'auteure a choisi de miser sur ce couple au détriment de son univers...

Alors, certes, ce roman se lit assez vite. L'écriture est fluide et l'ensemble, lui, n'est pas bien complexe. En dehors de la belle couverture, c'est malheureusement le seul bon point que je suis en mesure de relever. L'univers et la magie, ainsi que cette inimité entre deux peuples dont l'un est réduit en esclavage par l'autre, sont tout ce qu'il y a de plus conventionnel. C'est du vu et du revu.

Concernant le personnage féminin, entraînée pour séduire et pour tuer, on s'attend à un assassin bien coriace à qui on ne la fait pas. Il n'en est rien. On a affaire à une héroïne de prime abord séduisante avec ses failles et sa détermination, mais celle-ci perd vite en saveur et en crédibilité quand elle tombe immédiatement amoureuse de l'Empereur.

Concernant le personnage masculin, c'est typiquement le genre d'homme créé pour les femmes par une femme. Il a un côté chétif que l'auteure aurait voulu attendrissant et un côté mâle qui s'assume sexuellement qu'elle aurait souhaité émoustillant pour les sens des lectrices. Je trouve tout cela très contradictoire et franchement bancal. Notons que, sans mauvais jeu de mots, l'auteure s'est un peu tiré une balle dans le pied en collant un handicap à son héros. En effet, il lui manque une jambe, et on pourrait s'attendre à ce qu'il complexe un peu dessus. Pas vraiment. Pour le coup, c'est un cliché que j'aurais apprécié de retrouver. Qui plus est, il y a une volonté maladroite de l'auteure de compenser à tout prix son handicap par sa magie qui détruit l'intérêt de cette faiblesse physique. Durant toute la lecture, j'ai eu le sentiment persistant que ce personnage était un héros "clé en main" pensé pour séduire qui, à défaut de sonner vraiment creux, était trop lisse...

Plus généralement, même si la romance se met vite en place, on a espoir qu'elle ait un peu plus de panache par la suite pour se faire pardonner ce démarrage au quart de tour. Après un petit cahotement logique quand les masques tombent, ça repart comme en 40 entre les deux héros et on atteint les sommets de l'exaspération avec le traumatisme sexuel de l'assassin dont le sexe est, tout de même, le fonds de commerce... Les réticences sexuelles m'ont fait l'effet d'un énorme cheveu sur la soupe. Il fallait éviter trop de vrai sexe de suite, alors, comme c'est pratique, on diffère avec un bon gros cliché. Quant à la solution à ce souci, hum, pas besoin d'avoir le Kamasutra sous la main, on y pense avant que le héros ait une illumination...

Autre détail idiot qui m'a chiffonnée : un chien bien gentil, mais surtout bien inutile, vient se greffer à l'histoire. On nous mystifie presque sa présence quand l'héroïne suspecte qu'il appartient à une race particulière éteinte à cause des méchants (=peuple de l'Empereur). À une ou deux reprises, l'interrogation revient sur le tapis, alors on attend la révélation de la-mort-qui-tue dans le genre : sous ses apparences de Golden Retriever, c'est un chien-dragon qui aurait le pouvoir de faire trembler tout le monde. Rien ne vient jusqu'à la fin où... (rendez-vous en bas d'avis pour le spoiler, si le suspense est intolérable)

Moralité, je suis déçue et fâchée que ce roman ait été "survendu". On l'aurait annoncé comme ce qu'il est, une romance simple qui ne casse pas trois pattes à un canard, je n'aurais pas pesté contre le fait que le canard ne connaisse pas le même sort que le héros. Tout est des plus basiques et convenus dans ce texte, au point que je regrette (ce qui est rare, j'assume mes achats en temps normal!) d'avoir dépensé 20 euros pour une romance qu'il aurait été plus logique de trouver au format poche à un prix adéquat.

Au final, un 3 généreux.

*SPOILER*
L'héroïne reçoit un petit mot d'un monsieur qui sait tout (de loin, sans voir l'animal) et qui lui dit que, en effet, cette chienne a l'air d'être la dernière femelle de sa race, qu'il faut donc qu'elle se reproduise -_-

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Autant aller droit au but : j'ai été un peu déçue par ce roman. En fait, je pensais lire une tout autre histoire que celle que contient le livre. le résumé de la quatrième de couverture m'avait vraiment alléchée. J'imaginais suivre le quotidien d'une assassin, son infiltrage dans l'entourage de l'empereur, alors même qu'elle tombait progressivement amoureuse de celui qu'elle devait tuer, se mettant en porte-à-faux avec ses convictions profondes alors qu'elle découvrait un homme différent de ce qu'on lui avait décrit. Bon en fait, tout ça est bien dans le livre: il s'agit des quarante premières pages…

Le Jeu de l'Assassin est décrit comme un mélange de fantasy et de Romance. Selon moi, ça serait plutôt une romance légèrement teintée de fantasy. En fait le côté magie est surtout bien pratique pour expliquer pourquoi l'héroïne doit ABSOLUMENT coucher avec l'empereur pour pouvoir le tuer…

Et c'est vraiment dommage parce qu'il y a des très bons éléments dans ce roman qui auraient mérité d'être mieux exploités.

Globalement, tout est simplifié, de la guerre aux négociations politiques en passant par la relation entre Vitala et Lucien qui va bien trop vite. Je n'ai pas été gênée par les scènes de sexe, assez nombreuses, puisqu'elles s'intègrent bien dans l'univers romance, même si après être allée très loin dans la relation entre les deux protagonistes, l'auteure revient sur son intention avec un prétexte tiré par les cheveux, qui semble juste être là pour faire durer le suspens…



En résumé, une idée de départ sympa, un style agréable mais une romance bien trop prépondérante.

Ce roman est le premier tome d'une trilogie, dont les deux autres volets racontent l'histoire de deux personnages secondaires du premier tome. Au vu de mon enthousiasme pour celui-ci, je vais passer mon chemin pour les autres…

Lien : http://dorisbouquine.canalbl..
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Roman acquis lors de l'OP de Bragelonne, je n'en attendais pas grand chose, ayant majoritairement été déçue de mes achats. J'ai pourtant été positivement suprise par celui-ci.

Mi-Kjallane, mi-Riorcane, Vitala n'est acceptée par aucun des deux peuples. Pourtant ce métissage lui procure des pouvoirs particuliers.
Elle est encore petite quand Bayard vient la chercher pour qu'elle intègre le Cercle de l'Obsidienne, un groupe d'assassins ayant pour but la libération de Riorca.
Toute la formation de la jeune fille est basée pour un seul et unique but, tuer l'empereur de Kjall, Lucien. Pourtant le moment venu, tout ne se passe pas comme prévu.

L'écriture est fluide ce qui rend la lecture agréable. La première partie du récit est assez rythmée mais l'histoire perd de son dynamisme à partir du moment où l'empereur rassemble ses troupes pour lutter contre l'usurpateur.
L'univers proposé est intéressant : le cadre est bien décrit ce qui nous permet d'imaginer facilement l'environnement, et l'utilisation de la magie est originale.

Cependant je trouve que dans l'ensemble, on reste en surface.
La relation entre Vitala et Lucien suit un chemin tout tracé, l'intrigue politique aussi et finalement la magie n'est pas véritablement exploitée. Je pense que Vitala aurait pu être un assassin formidable (sans tomber dans le cliché de l'héroïne badass à qui rien ne résiste) et c'est limite si elle n'est pas reléguée au second plan pendant la moitié du roman.

Si Milady classe ce roman en Fantasy, je trouve que la balance penche plus du côté de la romance et je reste septique quant au moyen employé par l'héroïne pour tuer les mages de guerre...

Du positif et du négatif donc pour ce livre.

Challenge multi-défis 2018 (70)
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Ce roman s'inscrit dans une trilogie, mais on peut aussi bien le lire seul. Dans le jeu de l'assassin, c'est Vitala qui est au coeur de l'intrigue. Dans L'honneur de l'espion, c'est Rhianne, la cousine de l'empereur Lucius. Elle apparait dans le jeu de l'assassin. Et enfin dans le dernier La flamme du prince, c'est Céleste la soeur de Lucius qui est au centre du roman. Trois femmes, trois personnages évoluant dans un même univers, qui devrait s'enrichir au fil des livres.
Cela faisait bien longtemps que je n'avais pas lu de la fantasy. le résumé m'a plu, ma seule crainte était que le roman dérive trop vers quelque chose de sentimental. La mission de Vitala est en effet de séduire l'empereur, et la quatrième de couverture fait état d' « une histoire captivante d'un assassin tombé amoureux de sa cible« . Une histoire d'amour entre l'assassin et sa cible, c'est plutôt facile, classique même. Mais je me suis laissée porter par l'intrigue en appréciant davantage l'univers que crée l'auteur, quand je me plonge dans un roman de fantasy c'est ce qui m'importe. Pour clore sur la dimension sentimentale du roman, il est clair que ce livre est destinée à des lectrices, mais cette histoire d'amour, toute torride qu'elle puisse être annoncée, ne vous fera pas frissonner, tout ce qui arrive est du registre du prévisible.
Dans l'univers qu'Amy Raby crée, elle attache beaucoup d'importance à un jeu de stratégie qui ressemble aux échecs ( le caturanga) jeu favori de Lucius. C'est d'ailleurs grâce à ce jeu que Vitala est mise en relation à Lucius. On croise plusieurs sortes de mages, tels que les mages de guerre, ou encore des guérisseurs. Bref un univers magique intéressant, un peuple asservi, un groupe cherchant à renverser l'empereur, une trahison, de quoi concevoir un roman rythmé, et il l'est.
Ce n'est pas un roman facile à défendre dans le sens ou il y a du bon et la plume est dynamique. Mais la romance est trop présente à mon goût. Cela me laisse l'impression d'avoir lu un roman sentimental, plus que de la fantasy. J'hésite à lire un autre tome, peut-être le 2e L'honneur de l'espion, j'ai bien aimé Rhianne. Enfin, ce ne sera pas pour tout de suite.
Lien : https://aucafelitterairedece..
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J'ai adorée la couverture et le résumé a finit de me convaincre...

Sauf que moi j'étais partit sur une dystopie avec un peu de fantastique Mais ce n'est pas du tout ça !

En fait, il s'agit d'une romance avec une pointe de fantastique et de jeu de pouvoir.

Le début commence bien, on est mis tout de suite dans l'ambiance. Les personnages sont bien développés, le contexte est bien inspiré et le style de l'auteure est fluide.

Le plus gros défaut de ce livre est que l'on retombe (beaucoup) trop vite dans le schéma classique d'une romance. D'ailleurs les 50 dernières pages sont essentiellement consacrées aux problèmes rencontrés par le couple Vitala / Lucien !

En résumé, Si vous êtes allergiques aux romances passez votre chemin ce livre n'est absolument pas pour vous ! Alors que si la romance ne vous gênes pas, vous risquez d'être agréablement surpris par la richesse et le soin apportés par l'auteur à cette histoire !


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Vitala est une jeune femme métisse qui, depuis son plus jeune âge, a été entraînée par une enclave spécialisée dans l'assassinat et l'infiltration. Son enseignement a été rude, car sa mission est de taille : elle doit tuer l'empereur Lucien pour sauver son peuple. A cause de sa magie, l'empereur est une personne difficile à approcher et anticipe toujours les attaques... le seul moyen pour l'assassiner est de le distraire lors d'un acte sexuel, puis de l'égorger au moment où il va jouir... Ce procédé ignoble porte généralement ses fruits... Hélas, Vitala ne s'attendait pas à découvrir une cible loin d'être sanguinaire. En plus d'être un joueur intéressant de caturanga, il est attentionné, généreux, de compagnie agréable et bon orateur. Malgré elle, la demoiselle est alors prise entre sa mission et ses sentiments naissants... Ce qu'elle ignore, c'est qu'elle va se retrouver au milieu d'un sinistre putsch envers Lucien...

L'intrigue est finalement assez "bateau", mais elle m'a plu. J'avais besoin d'un livre peu compliqué, mais prenant, qui mêle univers fantastique et romance. "Le jeu de l'Assassin" a rempli ces conditions avec brio. Amy Raby a judicieusement su alterner les scènes d'action, les révélations/secrets, l'avancée du complot ainsi que de la bataille et surtout la romance ainsi que les scènes érotiques. J'ai dévoré le roman en quelques heures et il m'était très difficile d'arrêter ma lecture tant j'étais dans le récit. J'ai vraiment accroché à cet univers particulier où les trahisons et les stratégies ne manquent pas. Par ailleurs, le vocabulaire n'est pas compliqué et les démarches militaires sont toujours expliquées, ce qui permet aux novices de comprendre l'avancée de la bataille. de plus, il y a peu de temps morts : les personnages font face à de nombreux périples (putsch, ville où ils sont recueillis par Hanna et Glenys, rencontre avec le Cercle, Bataille avec l'armée de Cassian et bien d'autres encore...). le début est particulièrement bien rythmé et entraîne le lecteur dans une suite de rebondissements au point qu'il est difficile d'interrompre sa lecture.

La narration est généralement vue du point de vue de Vitala, toutefois il arrive qu'elle soit alternée avec Lucien. C'est assez rare, cependant cela permet de ne pas se lasser et de voir comment l'Empereur déchu perçoit sa compagne ou le reste de l'intrigue. Lucien est un anti héros original grâce à son infirmité (il est unijambiste). Son point de vue est intéressant, malheureusement je regrette qu'il n'ait pas décrit la jeune femme. On sait finalement peu de choses sur elle (cheveux noirs, jolie, corps harmonieux, etc.), si ce n'est son caractère, ses pratiques pour parvenir à ses fins et son passé qui la hante... L'auteure a préféré mettre en avant sa personnalité. C'est un choix qui est difficile au début, mais finalement bien plus intéressant. Vitala est une personne douée et ayant un fort caractère (bien que cela soit de plus en plus courant, j'apprécie vraiment ce genre de brin de femme). Sa formation d'Assassin et ce qu'elle a vécu à cause de son métissage ont été traumatisants et cela se comprend... (On découvre son passé grâce à des flash-back intégrés dans le récit en italique.) Ainsi, on ressent une grande empathie pour elle et ce, malgré son côté "mante religieuse" qui ne plaira pas à tout le monde.
En outre, je trouve que l'histoire d'amour entre Vitala et Lucien arrive trop vite. Je sais bien que dans les romans, tout se passe en accéléré, mais quand même... Il suffit de quatre ou cinq chapitres, soient quelques parties de caturanga, d'un présent et d'une gâterie pour qu'elle doute de ses convictions... Cela va bien trop vite ! C'est donc peu crédible. J'espérais que le jeu de séduction durerait plus de temps ou que Vitala se montrerait plus coriace... de plus, sans entrer dans les détails ou en dévoiler trop, j'ai trouvé assez grotesque qu'elle ait du mal à faire l'amour avec son compagnon alors qu'elle le fait avec beaucoup d'autres hommes. Certes, elle a subi un traumatisme, mais j'ai trouvé cela trop facile (de même que la "solution" pour éviter qu'elle soit bloquée par des visions). de même que j'ai été étonnée qu'elle ne réagisse pas vraiment suite à ce que lui a fait subir Remus... C'est dommage, parce que finalement, les deux protagonistes ont une relation respectueuse et touchante qui ne prend son sens que vers les trois quarts de l'ouvrage. Une fois les soucis de chacun révélé, leurs sentiments prendront une nouvelle forme très agréable. Hélas, il n'y a que vers les trois quart de l'oeuvre que j'ai enfin trouvé leurs sentiments "vrais".
Les autres personnages sont intéressants et mériteraient d'être découverts par la suite. J'ai vraiment apprécié Céleste, la soeur de Lucien, que j'espère voir dans les autres tomes de la trilogie. Il y a aussi Bayard et Ista auxquels on ne s'attache pas forcément au début du roman, mais qui méritent d'être exploités davantage par la suite.

Enfin, j'ai été légèrement déçue par un côté trop "happy end". Finalement, je pourrais m'arrêter là dans la trilogie, puisque tout va bien dans le meilleur des mondes... Mais j'ai tout de même envie de connaître la suite via le second tome. J'ignore si ce sera avec les mêmes protagonistes ou avec d'autres personnages pas assez développés dans le premier opus. On verra. J'espère que l'intrigue sera plus d'originale et que la plume d'Amy Raby sera toujours aussi dynamique. Je recommande cette lecture à toute personne n'ayant pas envie de se prendre la tête et qui apprécient les histoires érotiques/romantiques et fantastiques. E. C.
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Alors que je m'attendais à lire un roman fantasy, je me suis retrouvée avec une simple romance, certes dépaysante dans sa forme, mais sans grande originalité en ce qui concerne le fond.
L'originalité du roman tient à l'univers fantasy mis en place, mais j'aurai aimé qu'il soit plus développé, là il ne sert que de décor à la romance L'auteur a eu de bonnes idées, notamment avec ses différentes castes de mages et les pierres fendues dans lesquelles résident leurs pouvoirs ; dommage qu'elle ne fasse qu'aborder le sujet, cela aurait mérité d'être approfondi.
En ce qui concerne le côté romance, il n'y a pas de grandes surprises : on y trouve le classique couple improbable entre deux représentants de peuples qui se haïssent, l'enchaînement "je le déteste → il n'est pas aussi mauvais que je le pensais → je crois que je l'aime → je ne le mérite pas donc je vais m'enfuir" déjà lu mille fois et la fin heureuse de rigueur. Les personnages sont sympathiques, mais je ne me suis pas particulièrement attachée à eux. Lucien et Vitala ont eu un passé douloureux et en portent encore les séquelles, malheureusement tout cela reste assez superficiel et peine à donner de la profondeur à leurs personnages...
La lecture en elle même n'a rien de désagréable. Même si on devine le dénouement dès les premières pages on a envie de faire le cheminement avec nos deux héros. L'alternance amour / action est harmonieuse, les dialogues et descriptions sont bien dosés... il manque malheureusement un petit je ne sais quoi pour rendre le jeu de l'assassin passionnant. Il s'agit d'une lecture agréable, mais sans plus. Elle ne m'a ni transportée ni fait vibrer, ce qui est vraiment dommage. Si je lis la suite un jour, ce sera principalement par curiosité envers les personnages secondaires...
Lien : http://andree-la-papivore.bl..
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