C'était son livre favori.
Rafael Menjivar Ochoa disait de lui : c'est le livre que j'aurais aimé qu'on écrive pour moi, reconnaissant par là sa tendance au dédoublement, lui l'écorché paranoïaque et sa relation passionnelle avec la mort.
Tierces personnes est une galerie de portraits désespérés, slalomant entre la mort, la solitude, la folie, la réclusion et l'hallucination, tous étrangers à leur propre existence, tous partie d'un même être humain, d'une même vie : ils n'en sont que des facettes différentes.
Véritable chercheur en littérature expérimentale,
Rafael Menjivar Ochoa observe ses personnages tels des rats de laboratoire lâchés dans un labyrinthe. Une suite de variations sur l'enfer, dans lesquelles l'auteur révèle la tragique condition humaine : un livre incandescent.