Tout d'abord, un grand merci à Babelio et aux éditions 5 sens de m'avoir offert ce livre dans le cadre de la Masse Critique de septembre 2021.
L'héroïne Sandrine Chazel est une artiste peintre de 38 ans. On a dû mal à avoir de l'empathie pour elle. L'art et la gloire sont au dessus de tout. Elle vit au crochet de son ex-mari Josh. Il lui verse chaque mois 3000 euros de rente alors qu'il n'y a pas eu d'enfant entre eux. C'est bien là le drame, pour Josh, de sa séparation avec elle. Ses deux seuls amis sont Jean-Philippe, un copain homosexuel et Georgette une femme dévouée à sa cause même si elle n'en pense pas moins.
Un soir, avec Georgette, elles rentrent d'une soirée bien arrosée. Elles se séparent pour rentrer chacune chez elles. Un peu plus tard, Sandrine percute un jeune garçon de 17 ans avec son vélo, mais ne s'en émeut pas. Elle le ramène chez elle et lui promet de lui offrir un nouveau vélo le lendemain... Ce jeune homme est serbe, mineur et vit dans une caravane avec les siens.
Je ne vous en dirait pas plus sur l'histoire.
J'avoue qu'au début, j'ai eu un peu de mal à rentrer dedans. Ça commence par une scène de crime mais on ne sait pas ce qui s'est passé. Puis commence un flash-back de 6 mois et on suit Sandrine Chazel dans ses pérégrinations artistiques, alcoolisées et dangereuses.
Son histoire est tellement barrée, burlesque par certains moments, incroyable et effroyable qu'on a envie d'aller au bout pour voir jusqu'où l'auteur veut nous emmener.
Claude Ramirez, l'auteur, est un ancien policier et qualifie son second livre de roman non policier. Bien qu'il y a une scène de crime au début et à la fin du récit, je suis assez d'accord avec lui.
Une découverte qui se savoure.