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2,74

sur 77 notes
Je ne connaissais pas Thomas Raphael mais comme j'aime bien la pizza, je me suis dit que le sujet pouvait m'intéresser.

Du coup, de pizza, il est en effet question mais on retrouve aussi pêle-mêle Chantal Goya, le loto, Christine Ockrent, Dieu, Laurent Romejko et Mick Jagger …

J'ai surtout apprécié de retrouver des sujets qui personnellement me touchent, étant de la même génération à quelques années prés de monsieur Raphael et la nostalgie a tendance à bien fonctionner sur moi.

J'aime assez le ton de l'auteur, il m'a fait sourire à plusieurs reprises en maniant auto dérision et second degré de manière plutôt convaincante.

Je pense qu'il a du talent mais qu'il faut travailler encore. Cette suite de chroniques autobiographiques a fini par me lasser car elles sont parfois inégales. le narrateur est tellement gentil qu'on a envie d'adorer son livre mais objectivement, la sauce ne prend pas complètement (ce qui reste relativement grave pour une pizza).

Je me dis que le potentiel est là, ne manque que le récit qui fera briller la plume.

Du coup j'aime (pas trop) ce livre mais je préfère toujours la pizza.
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La première fois en salle de gym, la première rencontre avec Mike, l'influence de sa cousine Karine, le loto avec sa mère, évoquer la mort avec sa grand-mère, Saint-Martin dans les Caraïbes, son amie Marine, Cécile, son homosexualité, les conseils de M. Garric, le café où on ne sert pas de Cosmos, la fête d'anniversaire de Mick Jagger, et quelques autres anecdotes encore, sont livrées pêle-mêle, dans le désordre de cette biographie.

Vraies ou romancées, elles racontent sporadiquement l'enfance et l'entrée dans l'âge adulte de Thomas Raphaël.

A mon avis :
Mais qu'est-ce qui a bien pu arriver à Thomas Raphaël pour avoir envie de nous raconter autant d'insipidités ?

Ce livre, pourtant court, m'est tombé un nombre incroyable de fois des mains. J'ai cru un moment que je n'arriverai pas au bout.

D'abord parce qu'il est écrit de manière très ordinaire, l'écriture n'a rien de flamboyant, rien qui pourrait rattraper le vide des anecdotes. Car celles-ci ne présentent aucun intérêt ; elles n'ont pas de substance et on ne voit pas en quoi elles nourrissent le récit. Il s'agit plutôt sans doute de moments qui reviennent à la mémoire de l'auteur, sans fil conducteur ni raison, sans plus d'importance que l'heure à laquelle il s'est couché la veille.
Peut-être est-ce tout simplement la vie de l'auteur qui est sans grand intérêt... et dans ce cas, il ne faut pas en faire un bouquin... cqfd.

Sans vouloir en faire des tonnes, vous aurez compris que ce livre est creux.

Malheureusement, ce n'est manifestement pas encore assez difficile pour les lecteurs que nous sommes. Il aura fallu aussi nous attirer à coup de titre racoleur : du sexe, de la bouffe... il faut croire que c'est vendeur. Alors évidemment, puisqu'il n'est ni question de sexe (ou très peu), ni de pizza (ha si ! C'est le dernier mot du livre !), on a comme une vague impression d'être pris pour des gogos.

Et la cerise sur le gâteau, c'est cette référence que j'ai lue déci-delà à une sélection pour le prix du livre gay... Déjà il faudrait élucider cette énigme de ce que serait un livre gay... et puis ensuite nous dire pourquoi, sous prétexte que l'auteur en est, il serait susceptible d'obtenir un prix...

Voici donc un livre duquel je ressors mal en point, voire en colère d'avoir été trompé.

Je vous déconseille donc d'y entrer.


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Livre gagné au concours Babelio permettant à 30 lecteurs de rencontrer l'auteur demain 21 septembre 2017.
Un roman qui n'est pas sans rappeler celui d'Ivan Calberac Venise n'est pas en Italie.
Même façon d'écrire, peut-être avec moins de dérision et moins de formule à l'emporte pièce. Encore que.
Le point fort de l'écriture est de restituer avec talent les affres de l'adolescence confrontée au monde des adultes, pervers, hypocrite, jaloux et peu fiable.
Il n'y a pas vraiment d'histoire, mais des histoires, sans ordre chronologique, qui sont autant de tableaux mettant en scène différents personnages, le narrateur, mais aussi sa grand-mère, ses tantes, ses frères et soeurs, ses parents, ses amis et leurs parents.
Je serai moins sévère que certains chroniqueurs sur Babelio. Si je ne me suis pas liquéfié comme certains critiques en lisant ce roman je ne me suis jamais ennuyé à sa lecture.
J'ai particulièrement apprécié des récits comme celui du premier séchage de cours de gym au lycée (en première) qui rappelle vraiment sans fioritures et sans lourdeurs de style, l'expérience de la première transgression du règlement que tout un chacun a vécu au moins une fois dans sa vie.
J'ai personnellement trouvé que les récits plus directement autobiographiques, notamment ceux où le narrateur vit son homosexualité, sont moins enlevés que les autres.


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Je suis désolée pour l'auteur je n'ai pas adhéré ni à sa plume ni à son univers ni au message qu'il voulait transmettre.
Je n'aime pas à la base les autobiographies car j'ai peur que cela parte dans tous les sens sachant qu'ici je n'ai pas vraiment de chronologies. L'auteur raconte son passé sous forme d'anecdote sur un point précis. Soit c'est une bonne idée sur le papier mais je suis complétement passée à côté de son journal intime.
Dés le premier chapitre je me suis ennuyée à mourir. Je respecte sa vie mais c'est la manière dont ils transcrit sa vie qui m'ennuie.
Je trouve que son autobiographie est un peu terne sachant que le titre annonce un univers plutôt chick lit. le titres qui donne envie mais pas le reste…. Je m'en excuse auprès de l'auteur de cette critique négative mais cela reste que mon avis personnel.
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Je remercie Babelio et les éditions Flammarion de m'avoir permis de découvrir J'aime le sexe mais je préfère la pizza, de Thomas Raphaël, et de participer à la rencontre-écrivain du jeudi 21 septembre, à Paris.

J'aime le sexe mais je préfère la pizza est un recueil de quinze chroniques autobiographiques, petits récits qui ne suivent pas un ordre chronologique. On découvre Thomas Raphaël adulte à Prague, on repart avec lui quelques jours dans sa famille en Dordogne avant son entrée en 6ème, puis dans un camp de vacances aux Etats-Unis… Chaque récit est détaillé, l'écriture est agréable, fluide, les anecdotes sont pleines d'humour. Je ne comprends pas très bien le titre, mais j'ai trouvé cette lecture sympathique.
Voilà la critique que j'aurais pu écrire la semaine dernière. Plus maintenant.

Il est vrai que dans l'intervalle, j'ai pu participer à la rencontre-écrivain organisée par Babelio. J'ai écouté avec attention Thomas Raphaël nous parler de ses chroniques, mais aussi l'auditoire (pour la plupart, des lectrices, mais aussi quelques lecteurs) réagir et poser des questions. S'il est bien clair que les chroniques sont autobiographiques, il s'agit pour l'écrivain de décrir des moment plus ou moins importants de sa vie, des histoires qui ont contribué à façonner sa personnalité. Toutes sont authentiques, ont été reprises de son journal intime. Car l'authenticité est à la base même du récit. Tout est vrai. Il n'y a aucun tabou, aucune provocation. L'humour, l'autodérision permettent de prendre du recul face à des événements vécus peut-être comme des échecs, de les transformer.

Ces quelques clés de lecture ont donné plus de sens, plus de relief à la première lecture trop simple que j'avais pu faire des chroniques. La personnalité sympathique, dépourvue de toute agressivité, méchanceté, aigreur de l'auteur m'a beaucoup plu. Sa façon spontanée de parler de sa vie, mais aussi de sa vie personnelle et intime – son homosexualité - m'a donné à réfléchir ; ce souci de transparence totale interpelle. C'est un regard vraiment intéressant. Je n'ai pas été la seule car plusieurs lectrices (et un lecteur je crois) ont pris la parole, ont entamé un débat passionné et au final contribué à faire de cette soirée un moment très original, qui s'est poursuivi pendant la séance de dédicaces et même après avec Pierre Krause qui avait animé la rencontre et posé les bonnes questions.
En ce qui concerne l'explication du titre un peu « accrocheur », voilà ce que j'ai compris : les chroniques parlent d'amour, de sexualité….choses qui peuvent être vécues comme « compliquées, difficiles». A contrario « La pizza » représente quelque chose de beaucoup plus simple… et peut-être de tout aussi agréable…. ? Mais ce n'est que mon interprétation….

Hier – samedi - j'ai relu J'aime le sexe mais je préfère la pizza. Et j'ai ri au passage sur les champignons et les loirs….Et j'ai joué au loto avec la mère de l'auteur… Et j'ai passé un moment en Italie à déguster un petit morceau de pizza avec Hélène qui est pourtant anorexique.

En conclusion. Une belle lecture, une source de réflexion. Une rencontre encore plus belle.
Thomas Raphaël, on a l'impression de l'avoir toujours connu. On aimerait bien faire partie de tous ses amis.
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Ce livre est un petit bijou de fraîcheur et de légèreté, tout en étant émouvant.
J'ai gagné ce livre au concours Babelio pour rencontrer l'auteur. Pour l'idée que j'en avais, jamais je n'aurais acheté ou été attirée par ce genre d'ouvrage, un peu trop chick lit dans mon esprit. Mais le titre m'a fait rire et je me suis dit pourquoi pas ?
J'ai été vraiment touchée par l'écriture sincère et fluide. J'ai cru retrouver entre les lignes des auteurs qui font du bien à l'âme, il y a du Philippe Delerm dans L'Alligator, un peu de Barbara Constantine ou d'Anna Gavalda par-ci par-là, et parfois des accents de Romain Gary dans cette propension à l'autodérision...
Bref, ces chroniques se dégustent gentiment, une à une, ou s'engloutissent facilement d'un coup, mais toujours avec plaisir.

Je verrais Thomas Raphaël fin septembre pour une dédicace. Je suis ravie, j'ai apprécié l'auteur et j'aime déjà l'homme qui se sache derrière.
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Si je vous dis que j'ai demandé à lire ce roman à cause du titre, je ne vais sûrement pas vous faire une impression géniale...

Enfin après tout, autant l'avouer... ce titre m'a interpellé... et quand j'ai reçu l'exemplaire envoyé par Babelio (que je remercie au passage), je me suis aperçue que ça allait aussi titiller les gens autour de moi vu la couverture qui était tout sauf discrète... (Je ne vous dis pas l'affiche dans le métro).

Mais le titre si taquin soit-il, ne me laissait pas imaginer l'auteur que j'allais découvrir. J'avais déjà entendu parlé de certains des premiers romans de Thomas Raphaël ("La vie commence à 20h10" notamment) mais je n'avais jamais lu cet écrivain. C'est désormais chose faite et j'en suis plus que ravie.

Et pourtant, ce n'était pas gagné d'avance. Quand j'ai compris que le livre était un recueil de chroniques, j'ai été un peu déçue... Je ne suis pas tellement amatrice de nouvelles. En général, je suis frustrée de ne pas pouvoir davantage suivre des personnages auxquels je me suis attachée ou déçue parce que justement je ne suis pas parvenue à m'attacher... Bref, je ne cours pas après les formats courts.

Donc, douche froide quand j'ai percuté...

Mais m'étant engagée à lire cet ouvrage et à participer à la rencontre avec l'auteur, je me suis mis un bon coup de pied aux fesses et je me suis lancée...

Et franchement, jamais coup de pied aux fesses ne fut aussi bien donné (en toute modestie).

Si les chroniques sont effectivement indépendantes les unes des autres, on retrouve régulièrement certains personnages ce qui nous permet de les découvrir dans des situations très différentes et d'avoir un peu l'impression parfois de lire un roman.

Mais surtout, chaque nouvelle met en avant un personnage central : Thomas.

Et pour les plus observateurs, vous l'aurez remarqué, le personnage principal s'appelle comme l'auteur... C'est justement parce qu'il s'agit bien d'un recueil de chroniques autobiographiques. Issus des différents journaux intimes de l'auteur.

Nous redécouvrons avec lui son entrée dans l'adolescence, l'âge adulte, à travers sa vie sentimentale...

Et si je devais vous décrire le personnage de Thomas en un mot ? Touchant. Et pour être plus précise : Touchant de naïveté.

Si les premières nouvelles pouvaient me laisser à penser que je serais peut être un tantinet agacée par ce jeune garçon introverti et lunaire, j'ai appris à l'aimer au fil des pages et a éprouvé une immense empathie pour lui (ouais, carrément).



A travers son éveil aux sentiments amoureux, on comprend vite que c'est la découverte de son homosexualité qui se cache derrière. Et cet éveil nous est dévoilé tout en douceur et en poésie.

J'ai aimé découvrir ce personnage doux, profondément gentil et à la personnalité si adorable qu'on développe à son encontre un fort sentiment protecteur.

Et le plus fabuleux, c'est quand vous avez la chance de découvrir le vrai Thomas. Thomas Raphaël, le romancier. Vous arrivez vite à comprendre comment il a pu décrire un personnage aussi juste et aussi touchant. Il EST Thomas. Dans toute sa douceur, sa fragilité et son humour.

Parce que oui, ce recueil est très drôle. Un humour un peu doux-amer parfois aux vues des situations, mais un humour qui ne pourra pas vous laisser indifférent.

Alors si comme moi, vous n'aimez pas particulièrement les nouvelles, ne vous arrêtez pas à ce petit détail, dans ce livre, ça ne compte pas.

Et ne vous arrêtez pas au titre non-plus, en plus du fait qu'il vous permettra de ne jamais passer inaperçu dans un lieu public, il se cache beaucoup de choses derrière tout ça et une fois la dernière page refermée, vous vous direz que peut-être, vous aussi, vous préférez la pizza !
Lien : https://www.rue-camille.fr/s..
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Thomas ne sait pas trop pour quoi il est doué, quel est son talent à lui. Alors il cherche un peu, il insiste même quand ça ne semble pas fonctionner. Voici un des sujets de ce livre. On en trouvera d'autres dans ces petites chroniques de la vie ordinaire, qui nous relatent des souvenirs en vrac, éparpillés aussi bien géographiquement que chronologiquement. Aussi bien l'annonce de son homosexualité à sa mère que la façon dont il s'est retrouvé à l'anniversaire de Mick Jagger, les souvenirs d'enfance avec sa cousine Karine... l'intérêt de ce livre réside dans ces petites et grandes choses assez banales de la vie, bien relatées quoi qu'un peu dispersées par une plume fluide, parfois drôle, souvent un peu décalée et versant parfois dans l'auto-dérision, qui forment au final une impression, et le caractère se dégageant de tout ça est très attachant. Rien de révolutionnaire sur le plan littéraire, mais un bon moment de lecture.
Lien : http://ploufsurterre.canalbl..
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J'attendais beaucoup de cette lecture et au final, j'ai été un peu déçue.... Pourtant, il y a des points positifs !

Le style est assez léger, gentillet et drôle... Thomas Raphaël nous livre des chroniques sur les moments importants de sa vie. On le retrouve tantôt enfant, tantôt adolescent et jeune adulte dans des situations parfois cocasses.... Thomas Raphaël est vraiment ce que l'on appelle un anti-héro. On le découvre au fil de sa construction toujours mal à l'aise avec lui-même et avec les autres.... Il vit dans un monde qu'il peine à comprendre, mais qu'il observe néanmoins avec une grande finesse et une certaine poésie...

En soi, on trouve dans ce livre de jolis moments et d'autres assez drôles... Mais je pense que j'ai décroché à cause de la forme donnée au texte. Les chroniques racontent toutes des moments très différents et les chapitres se succèdent sans que l'on puisse vraiment suivre le fil de sa vie. C'est assez anarchique et finalement on s'y perd....

Malgré tout, je ne serai pas trop sévère envers ce livre, qui je l'avoue m'a souvent fait sourire !
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Il ne faut pas se fier au titre accrocheur et provocateur de ces chroniques autobiographiques que nous offre Thomas Raphaël. Si l'humour est quelque peu présent au travers de l'histoire de ce narrateur atypique qui suit le mouvement des autres plutôt que d'être dans l'action de sa vie, et de ses proches dont le comportement n'a parfois rien à lui envier, c'est avant tout l'émotion qui domine.
Par une écriture simple et fluide comme lorsque l'on écoute des confidences d'un ami, je me suis laissée entraîner dans son univers avec délicatesse et immédiateté. Je me suis même retrouvée dans l'enfance vécue de ce petit garçon touchant et attachant dont la seule ambition est d'être aimable comme Laurent Romejko.
Jamais je ne me suis ennuyée à suivre Thomas dans toutes ses déambulations, rencontres et autres anecdotes, de sa jeunesse à l'âge adulte. Mais chut, ne dévoilons rien et laissons le plaisir de la découverte.
Ce que j'ajouterai juste, c'est que le livre à peine refermé, je me suis dis à quand la suite, car je rependrais bien une part de pizza...
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