Jazz Maynard, tome 5 : Blood, Jazz and Tears

Jazz Maynard et son ami, Teo, débarquent en Islande, à l'aéroport de Reykjavík. Dans le taxi qui les mène à l'église Hallgrímskirk Ja, ils ne voient ni l'attroupement de policiers autour d'un arbre ni cet homme, suspendu à un arbre, les bras ballants. À l'église, Diana remet à Jazz une mallette contenant les clés de la planque, l'argent et les téléphones portables. Ils sont fins prêts pour leur mission : dérober L Oeil doré, un objet sacré iranien hautement convoité. Après avoir déposé leurs valises dans leur chambre d'hôtel, les deux amis vont manger un morceau. Alors qu'ils pensaient profiter un peu de leur soirée, ils se font "chahuter" par trois molosses et ça finit en bagarre ! Dommage pour Jazz qui comptait mener cette mission dans la plus grande discrétion. le lendemain, Jazz est étonné d'apprendre que le chef de la sécurité du gars qui détient L Oeil doré n'est autre que Max, un homme qu'il n'a pas revu depuis des années et qu'il considère comme son frère...

Le duo espagnol Raule et Roger Ibàñez nous offre, après une quadrilogie espagnole, un dyptique islandais. Après avoir traversé les rues mal famées de Barcelone, l'on retrouve Jazz Maynard et son ami, Teo, arpentant les ruelles de Reykjavík afin de retrouver ce fameux Oeil doré. Raul, après six ans d'absence, remet sur le devant de la scène Jazz Maynard. Six ans d'absence et l'auteur n'a rien perdu de son allant : l'action et les rebondissements ne manquent pas. Il tisse petitement sa toile en parsemant ici et là quelques indices tels le passé de notre héros à New-York, le lien qui l'unit à Max, les raisons pour lesquelles l'on retrouve des cadavres de noirs... Un scénario enlevé et dynamique, quelques touches d'humour et c'est un plaisir de retrouver notre gentleman cambrioleur d'autant que Roger Ibàñez nous offre de superbes planches, que ce soit les scènes d'action ou d'ambiance, au trait élégant. Sa palette de couleurs, du bleu nuit au vert d'eau, nous plonge dans des atmosphères différentes.

Wahou..!! le tome 5 nous promène en Islande et ça déménage. Je pensais que seule l'Espagne pouvait donner chaud, l'Islande aussi manifestement. Toujours sur un air de Chet Baker et des dessins splendides (je trouve les yeux des enfants magnifiques, très expressifs à chaque fois).
Jazz a repris du service, fini la trompette et retour du gentleman cambrioleur (enfin j'ai eu quelques informations sur la jeunesse à New York de Jazz !) Maintenant il doit voler L'oeil doré, mais il a demandé à Téo, son vieux pote d'El Raval de l'accompagner pour l'aider. Téo veut lui montrer qu'il lui est reconnaissant de cette confiance. C'est là que tout part en vrille, « How deep is the ocean ? ». Les personnages et le scénario sont bien pensés, et les rebondissements surprenants. le fait d'utiliser quelques couleurs par planche en assurant un découpage des scènes me plaît toujours autant.
Vivement la suite...

J'ai lu le tome 4, il y a déjà quelques semaines. J'ai emprunté celui immédiatement après, mais j'ai un peu tardé à l'ouvrir.... et ce qui devait arriver arriva : je ne me souviens absolument pas de ce qu'il se passait dans le tome précédent.
C'est un changement de lieu par rapport aux autres récits : Et on part en visite à Reykjavík. C'est très amusant de découvrir tous les principaux emblématiques de la ville.
Par contre les personnages sont toujours aussi glauques et l'histoire aussi pour le coup. Et cela terni un peu l'image que j'ai de l'Islande.....
Je ne vais lire le tome 6 que parce que je l'ai emprunté.

Un tome à l'image du tome précédent. Pas de folie, une réalisation classique et efficace.
Il y a néanmoins un progrès sur le dessin je trouve avec des personnages mieux marqués. Mais je regrette malgré tout que pour un tome dont l'histoire se situe en Islande on n'est confronté qu'à des décors dans folie. Je n'ai pas ressenti une atmosphère particulière, j'ai le sentiment de revoir le même type de bâtiments que lorsque l'histoire se situait à Barcelone. Je trouve cela dommage de ne pas avoir retrouvé une atmosphère plus nordique par exemple ou plus froide qui aurait contrasté avec la chaleur de la catalogne.

Deuxième tome après la première trilogie , toujours aussi violent dans un nouveau cadre. Teo et Jazz Maynard sont partis en Islande pour retrouver l oeil doré, mais la quête de cet artefact est assez longue et on avance très peu dans le déroulement de l histoire.
Ce deuxième repart pour moi sur les mêmes travers que la première trilogie. Assez décevant au final.