Ensuite, j’ai entendu un cri, je serais bien incapable de dire qui a crié car à ce moment-là un quatrième proton est entré en collision avec l’interface de mon oreille interne, et j’ai senti comme une brûlure vibrionnante sur la temp, cette fois, ça y était, j’étais bon pour la faille spatio-temporelle, ça devait bien finir par arriver, à force de lire les romans déjantés d’A.C. Weisbecker on finit par passer de l’autre côté, et la peur m’a saisi car tout le monde sait bien qu’au-delà des trous noirs, il n’y a rien, nada, niente, nao, nothing, nulgur, nic, nichts, nichta, nanks, niquita, nawak, niourkx, nagamé, quelle que soit la langue que vous utilisez c’est un mot qui fout la trouille, en tout cas personne n’en est revenu, des trous noirs, même Einstein n’en est pas revenu et pourtant c’était un crack (…)
Fernand Buron, le prétendu "pauvre con" du salon .Jean-Jacques Reboux a le sens du détail : pour son apéro célébration, il a pris soin de faire venir un homme se présentant comme le destinataire de la célèbre réplique.