AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,69

sur 555 notes
5
46 avis
4
53 avis
3
31 avis
2
5 avis
1
0 avis

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Roman de Léonor de Recondo.
Ilaria naît à Venise au 17e siècle. Trois jours après son premier cri, elle est donnée par sa famille à la Pietà, un établissement qui recueille les orphelines et les forme au chant et la musique. Dans cette enceinte plus que monacale, Ilaria découvre le violon auprès d'Antonio Vivaldi. Cet instrument et ses mélodies, c'est sa passion, la flamme qui illumine son existence d'enfant abandonnée et avide de tendresse. « Je joue pour donner chair. [...] Donner chair à entendre. » (p. 37) Ilaria rêve de sortir, de voir le monde et de vibrer du même feu qu'elle n'a pas conscience d'allumer chez les autres Mais il y a Paolo, frère de l'amie d'Ilaria, qui se consumera dans cette passion, obsédé par l'ambition de se faire une gloire pour mériter la jeune fille. « Plus tu m'ignores, plus tu me laisses le loisir de te contempler. Tu es tout entière derrière mes yeux. » (p. 104) Et la passion musicale se fait passion amoureuse.
De l'autrice, j'ai déjà lu avec émerveillement Pietra Viva où elle redonne corps à Léonard de Vinci. Elle sait écrire l'Italie, les arts, la Renaissance et les sentiments avec une délicatesse et une précision qui me m'émeuvent profondément. Je vous recommande aussi Rêves oubliés.
Commenter  J’apprécie          181
Née troisième fille dans une famille de tailleurs, Ilaria est confiée à la Piétà, orphelinat de Venise où Antonio Vivaldi enseigne le violon.
Ilaria connaît les privations, le manque d'intimité, elle ne voit sa famille qu'une fois par an, à Noël. Mais elle apprend la musique et se révèle très douée. C'est d'ailleurs grâce à ses dons pour le violon qu'elle devient amie avec Prudenza, une jeune fille issue de famille aisée. Ilaria, avec elle, va enfin connaître un peu de liberté, et de joie.
Ilaria rêve d'ailleurs, de partir, et d'amour.
Le frère de Prudenza est un fort beau jeune homme...
Leonor de Recondo, une fois de plus, séduit le lecteur par la qualité de son récit, la poésie des mots, la passion que l'on peut vivre entre les lignes. C'est un roman brûlant, un hymne à la liberté, à la musique.
Commenter  J’apprécie          130
Incandescent !

Parmi les romans qui ouvrent le bal de la rentrée littéraire 2023, j'avais particulièrement hâte de lire "Le Grand Feu" de Léonor de Récondo, dont j'ai savouré le précédent "Pietra Viva" il y a quelques mois.

Née en 1699 dans une famille de tisserands, la jeune Ilaria est placée dès son plus jeune âge à la Pietà, un orphelinat formant les jeunes femmes au chant et à la musique. Mais si elle s'imaginait chanteuse, Ilaria sera subjuguée à l'âge de sept ans par le violon qui deviendra une part d'elle-même, sa lumière.

Cette rencontre avec son instrument bouleversera et façonnera sa vie, sous l'égide d'un certain Antonio Vivaldi. Petit à petit, le violon permet à Ilaria de trouver sa place au sein de la Pietà. Mais malgré son amitié indéfectible avec la jeune Prudenza qui lui permet exceptionnellement d'assister à des évènements hors des murs de l'orphelinat, Ilaria souffre de cet enferment et désire plus que tout partir voir le monde.

Comme dans "Pietra Viva", Léonor de Recondo renoue avec les décors sublimes de l'Italie où le son des instruments à cordes côtoie le froissement des étoffes, les escapades en gondole et les partitions éclairées à la bougie. C'est un voyage sensoriel dans le temps et dans l'histoire qui m'a captivée au fil des pages et m'a fait dévorer ce roman en quelques heures à peine. Il y a beaucoup de poésie dans ce récit onirique et flamboyant !
Commenter  J’apprécie          122
Lu dans le cadre du prix littéraire 'Lire à l'hôpital' organisé par les bibliothèques de l'AP-HP, 'Le grand feu' de Léonor de Récondo m'a ébloui.
L'histoire se déroule dans l'Italie des années 1700, plus précisément à Venise. Dépaysement assuré ! La petite Ilaria nait chez un marchand d'étoffes. Ayant perdu des enfants par le passé, sa mère décide de placer sa fille à la Pietà, une institution qui recueille habituellement les enfants abandonnés. Elle leur prodigue des cours de musique au plus haut niveau. Les Vénitiens se pressent aux concerts organisés par la Pietà. Ilaria y apprend le violon, et sent son coeur s'embraser au son de la musique. le grand feu, c'est celui de la passion, celui de l'amour, celui de la perte...

J'ai adoré cette histoire hautement romanesque, flamboyante et féministe. Elle m'a fait voyager dans un autre lieu et une autre époque. L'écriture et la musique se mêlent et nous font tout de suite rentrer dans l'ambiance. On s'attache à Ilaria qu'on sent remplie d'émotions incontrôlables. On s'insurge face aux injustices. C'est une époque dure. La tension monte tout au long du roman pour finir en un grand feu. Je n'en dis pas plus. Vous allez vibrer...
Commenter  J’apprécie          110
(rentrée littéraire 2023)

un roman à l'écriture délicate et sensuelle que j'ai énormément aimé.

Ce magnifique roman d'amour, qui se passe à Venise au 17e siècle, est placé sous le signe des arts, notamment la musique, avec Antonio (Vivaldi), et le chant.
J'ai beaucoup aimé l'ambiance qui y règne, la description fine des paysages et des sentiments des personnages.
Mon premier Léonor de Recondo, certainement pas le dernier !
Commenter  J’apprécie          100
Aujourd'hui, je vous emmène dans un voyage musical et sentimental à travers le destin d'Ilaria, née en 1699, dont l'histoire embrase le coeur et l'âme.

Ilaria, à seulement trois mois, est confiée à la Pietà, un sanctuaire pour orphelines, où la musique règne en souveraine. C'est ici que le Maestro Vivaldi enseigne aux jeunes filles, cachées derrière des grilles. le violon devient son compagnon fidèle, et elle devient la copiste du Maestro, un rôle qui la lie à une fillette issue d'une riche famille.

Au fil des années, Ilaria brûle du feu de la musique, qui devient son souffle, son essence, mais aussi de la passion amoureuse qui la saisit à ses 15 ans. Légèreté, sensibilité, sensualité, poésie... "Le Grand Feu" est une symphonie d'émotions qui enflamme les sens et le coeur.

Ce roman nous offre un récit initiatique et féministe, porté par une plume flamboyante. L'histoire se déroule de manière très visuelle, où l'eau et le feu s'entremêlent comme les notes d'une partition. La passion, tel un incendie dévorant, éclate à travers les lignes, rappelant que le feu brûle autant dans les coeurs que dans les âmes.
Commenter  J’apprécie          100
Le 31 mai 1699 Ilaria Taglianotte voit le jour à Venise, elle est issue d'une famille de marchands de tissu. Sa mère Francesca aime écouter la musique et les chants merveilleux derrière les grilles de la Pieta, une institution destinée aux orphelines qui donne un enseignement musical de haut niveau. Les enfants de riches viennent y apprendre à chanter plusieurs fois par semaine.

Ilaria sera confiée à la Pieta à l'âge de 3 mois. Elle y grandit fascinée par le chant de Maria qui l'embrase et lui permet de tout oublier. A l'âge de 8 ans trop jeune pour le chant, c'est "une voix d'or dans les bras d'un enfant" qui lui sera confié, un violon. Un nouveau maître de musique est arrivé ; Antonio Vivaldi.

Prudenza Leoni également âgée de 8 ans vient prendre des cours quatre fois par semaine, c'est le début d'une amitié qui lui ouvrira le monde et lui laissera ressentir et imaginer la Sérénissime, mais aussi à l'âge de 15 ans découvrir l'embrasement de l'amour pour Paolo, le frère de son amie.

C'est par ce roman que je découvre la jolie plume de Leonor de Recondo. Une écriture poétique, incandescente, au choix des mots ciselés. le style est élégant.

Elle décrit à merveille l'embrasement, la découverte de l'amour, ce feu intérieur qui dévore Ilaria pour sa passion à la musique. Vivaldi est bien présent, Ilaria devient sa copiste mais il occupe un rôle secondaire. C'est surtout une ambiance qui est décrite. Venise est un également un personnage du roman et j'ai aimé le contexte historique en arrière plan.

C'est un très beau voyage dans le temps mais aussi dans l'émotion et le ressenti de la musique.

Ma note : 9/10
Lien : https://nathavh49.blogspot.c..
Commenter  J’apprécie          100
Ilaria naît en 1699 à Venise. Sa mère décide de la confier à la Pieta une institution qui recueille les orphelines et leur apprend la musique. Les petites filles y vivent comme dans un couvent. Ilaria ne comprendra jamais la décision de ses parents car elle n'est pas orpheline. Elle est très impressionnée par une des chanteuses mais la révélation pour elle viendra de la découverte du violon. Jouer la met dans un tel état qu'elle a parfois l'impression de prendre feu. Elle suit les cours d'un certain Vivaldi. D'autres petites filles dont les parents sont fortunés peuvent venir apprendre la musique à la Pieta. C'est ainsi qu'Ilaria rencontre un jour Prudenza qui va devenir sa meilleure amie et réussir à obtenir qu'elle sorte parfois de l'institution pour jouer de la musique chez elle. C'est lors d'une de ces sorties que Paolo, le frère de Prudenza, rencontre pour la première fois Ilaria. Leonor de Recondo, l'autrice, est aussi une célèbre violoniste et c'est la première fois qu'un de ses romans parle de musique. C'est une vraie réussite. Elle nous plonge dans cet univers : Venise, la Pieta, la musique, la passion. L'histoire fait penser à une tragédie grecque. Les chapitres sont courts mais très intenses. le « grand feu » du titre c'est ce qu'on ressent en tant que lecteur.
Lien : https://monpetitcarnetdelect..
Commenter  J’apprécie          90
Venise, 1699, Antonio Vivaldi
Et Ilaria, une petite fille remise à l'âge de trois mois par ses parents au Pio Ospedale della Pietà, - qui normalement ne recueille que des orphelines - car sa mère souhaite la protéger de tous les maux, la faire échapper au monde difficile qui l'attend dehors, la protéger des hommes et la confier à un monde de musique et de chants, en échange de la promesse de fournir des habits aux plus démunis… Ilaria ne pourra voir sa famille qu'une fois par an, à Noël et elle vivra cette situation comme une injustice, un abandon, même si elle deviendra une excellente violoniste.
Elle fera une rencontre: Prudenza , une jeune fille riche autorisée à suivre des cours de chant à l'Ospedale della Pietà. Elle deviendra son amie, fera tout pour lui permettre de sortir parfois de cet prison qu'est ce lieu; son frère, Paolo, tombera fou amoureux d'elle.
Pour Ilaria, tout est abandon… et elle s'émerveille de ce qu'elle peut gouter du monde extérieur à l'orphelinat; elle fait corps avec la musique, le violon devient sa voix, les notes ses sensations mais le manque est là, sentimental, charnel, affectif…
Un livre magnifique, tant du point de vue humain que du point de vue du rapport avec la musique. Une fois encore la plume de Léonor de Recondo est légère, poétique, envoutante, musicale, elle chante les sons, les notes, les couleurs, les sentiments…

Et impossible de ne pas penser au merveilleux roman de Christiana Moreau « La Sonate oubliée», qui se déroule au même endroit et nous parle aussi de Venise du temps de Vivaldi et de l'Ospedale della Pietà…

Lien : https://www.cathjack.ch/word..
Commenter  J’apprécie          90
Venise. Ses lagunes. Ses flots. Ses couleurs.
Venise. Décor de ce magnifique roman.
En 1699, Ilaria voit le jour dans la Sérénissime. Sa mère la destine à une vie liée à la musique alors elle est confiée, nourrisson, à la Piéta, une institution qui recueille les enfants abandonnés et leur enseigne la musique.
Au milieu de ces femmes et de ces enfants, Ilaria grandit. le chant l'envoûte. Mais c'est le violon qui l'appelle.
Elle a à peine six ans et tient dans ses bras son premier violon. Elle apprend ses premières notes. le maestro Vivaldi, seul homme au milieu de cette communauté féminine, entend le don de cette enfant.
Derrière les murs de l'institution, Ilaria est studieuse. Elle étudie avec passion, lit et écrit les notes, joue et rejoue ses partitions.
Son amitié avec Prudenza, jeune fille de bonne famille, venue étudier la musique pour parfaire son éducation, lui ouvre les yeux sous un autre monde. Il y a une vie derrière ses hautes pierres. Et Ilaria rêve de Venise, de découvrir la ville. Elle entend le monde de sa fenêtre, elle veut le voir. Elle veut être subjuguée par ses couleurs et ses lagunes.
Et Prudenza lui ouvre les portes. Et Prudenza lui fait découvrir le monde et ses passions. Il y a d'autres regards que l'on croise quand on sort pour la première fois… Il y a d'autres passions que la musique…
De son écriture rythmée, poétique et musicale, l'auteure nous conte cette passion qui consume. La passion pour son art. La passion amoureuse.
Les partitions musicales qui emportent. L'archet qui frôle à peine les cordes du violon d'Ilaria. Les mots traduisent les notes et font vibrer ces pages.
Un roman passionnant et flamboyant qui rend hommage aux Arts.

Lien : https://www.quandleslivresno..
Commenter  J’apprécie          90





Lecteurs (1100) Voir plus



Quiz Voir plus

Amours : Léonor de Récondo

En quelle année se passe l'histoire ?

1542
2000
1947
1908

5 questions
42 lecteurs ont répondu
Thème : Amours de Léonor de RecondoCréer un quiz sur ce livre

{* *}