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3,1

sur 357 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
J'ai découvert des faces cachées de la pesanteur de pensée des politiques au pouvoir, de la puissance des lobbies d'ingénieurs des grandes écoles françaises : je ne pensais pas que c'était à ce point là !
Mais l'histoire des faces cachées de l'évolution informatique française depuis le minitel sortent manifestement de wikipedia, instructif oui mais un peu scolaire tout de même. Et j'avoue avoir sauté les digressions (poétiques ? oniriques ?) de l'auteur.
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J'ai eu du mal à terminer ce livre car je n'apprécie pas le style plein d'afféterie ni la construction de l'histoire, par contre le coeur du livre avec l'histoire du datagramme Français ainsi que l'étude de caractère de ce capitaine d'industrie qu'était Ambroise Roux (que je ne connaissais absolument pas) m'ont passionnée.
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je ne suis pas allée au bout de ce livre. Un livre complexe, bavard et pour moi un peu vain. le héros est un gars un peu paumé qui croit aux coups de foudre instantanés. Cette quête devient son moteur pour exister et déployer des états d'âme qui plaisent ou agacent. Personnellement, je le trouve pitoyable et déteste les clichés.


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Si vous êtes passionné d'informatique et sur l'histoire d'internet,  quand ce n'était que des balbutiements, que personne n'y croyait, ce livre,basé sur des faits réels,  est pour vous. Il évoque  les années 70 à  travers quelques grandes figures du monde de la politique, de l'industrie et des affaires. L'ingénieur Louis Pouzin et l'homme d'affaires Ambroise Roux , vous connaissez ?  Je les découvre .
Mais il n'y a pas que cela, le sentiment amoureux, le hasard, le moment où la vie bascule, où l'on passe  à côté d'un évènement  ou d'une rencontre importante façonnent  aussi cette histoire.
La plume d'Eric Reinhardt est riche mais la  construction du roman m'a parue complexe,  tissée comme un patchwork où s'imbriquent deux histoires.  J'ai dû le décortiquer. Trop long, trop alambiqué (envie de sauter des paragraphes, serai-je la seule ?) j'ai bien failli laisser tomber et
pourtant j'ai découvert un évènement important et intéressant que je ne connaissais absolument pas. le fait qu'un des pères d'Internet était français, Louis Pouzin, et qu'en 1974/75 le gouvernement de l'époque (Giscard) poussé par un puissant homme d'affaires, Ambroise Roux, a interrompu  son programme de recherche et l'a laissé filer aux USA alors que la France devait les devancer : être le première !! Elle  préférait le minitel  à Internet !!!
Dimitri, jeune homme de 27 ans, meurt dès la première page ! C'était un idéaliste, plutôt très à gauche, travaillant à l'AFP,  toujours dans l'attente d'un nouvel amour ! Il aimerait  écrire des livres dont un  sur le peintre Max Ernst. Il est surtout  fasciné par la révolution numérique.
A Madrid, en pleine lecture des Essais , il est subjugué par une jeune fille ( qu'il avait d'abord pris pour un garçon!), il la suit , s'invente des histoires, la retrouve à Bordeaux. Dimitri tombe très souvent amoureux, collectionne les expériences, passe sans cesse à autre chose . Et surtout il est impressionné par les personnages de Pouzin et Roux, s'interroge et mène son enquête : pourquoi, à cause de qui et à quel moment la France est passée à côté de l'aventure d' Internet . Reinhardt au passage égratigne le Pouvoir en place à cette époque qui n'a pas su et pas voulu  faire face aux puissants lobbyings en ne laissant à la France,  jouer aucun rôle dans cette aventure du numérique.
Roman difficile mais qui trouvera et passionnera son public !
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Dimitri le héros est un jeune homme brillant de la région parisienne qui va mener une vie passionnée et instable (professionnellement et affectivement): après des études au plus haut niveau il abandonne tout pour sciences Po, puis une entreprise de lobbying enfin l'AFP puis des recherches personnelles sur les acteurs de la liquidation du plan calcul en 1974).
Ce dernier point, peu connu, montre que la France avait développé dans le cadre du Plan calcul une architecture, le réseau Cyclades (par Louis Pouzin), performant et précurseur d'internet. Sans doute sensible aux sirènes des industriels, VGE liquide le plan calcul en 1974 au moment où il lance le delta LP. L'IRIA est démantelée ainsi que le projet Unidata.
A la différence de l'aéronautique , l'informatique ne fera plus l'objet de projet de dimension européenne. Les avancées de Cyclades seront utilisées par les chercheurs américains dans la mise au point de leur réseau arpanet qui deviendra internet ainsi que dans la spécification du protocole TCP IP. La France et l'Europe seront donc à la traine du Nouveau Monde en informatique à part quelques sociétés qui ont survécu de la destruction opérée pour laisser le marché innover telle Sema Group (Atos).

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E.Reinhardt, Gallimard, "la Blanche", c'était vraiment bien parti pour un bon moment de lecture . Que nenni, et quel ennui!
Je ne mettrai pas en cause l'écriture de l'auteur , toujours brillante, mais j'y ai vu une sorte d'expérience littéraire, la déconstruction d'un roman , d'où un agacement que je n'ai pu réprimer. Que de redondances! Je n'ai pu que le lire en grande diagonale et cela sans même perdre le fil du récit malgré des situations parfois cocasses et la vie tourbillonnante et bourrée de fantasmes d'un Dimitri, jeune journaliste .
Il se pique d'enquêter sur le lobbying et les pratiques obscures de certains industriels.
Ce que nous promet la quatrième de couverture est un peu beaucoup exagéré.
Quant aux revers français de l'Internet dus au président Giscard, ne pas oublier qu'il s'agit d'un roman du moins je l'espère dans la tête de l'auteur.
J'ai lu sur Babelio,et le recommande vivement, un billet de "REMDESP" (Remi Desprès) daté du 7 janvier sur ce roman qui éclaire vraiment le pourquoi du comment de l'Internet français.
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J'ai découvert Eric Reinhardt avec "Le système Victoria " que j'avais bien aimé. J'ai poursuivi ma découverte de cet auteur avec " L'amour et les forêts " qui a été un coup de cœur!! Par contre, j'ai été très déçue par "Cendrillon" que je n'ai pas pu finir ( fait rarissime chez moi). C'est donc avec un peu d'appréhension que j'ai débuté "Comedies françaises " bien que je quatrième de couverture soit très attractif...L'intrigue est intéressante, bien construite mais certains passages sont trop longs et perdent le lecteur. J'ai beaucoup apprécié les réflexions sur la société actuelle, notre rapport aux écrans et aux réseaux sociaux, le paranormal. Roman intéressant mais parfois ennuyant
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Un livre étrange. Il pourrait raconter une enquête, mais il s'étend sur l'histoire d'un amour impossible. Après 300 pages, on entre enfin dans le sujet de l'enquête, après s'être promené dans les tréfonds du subconscient de l'enquêteur. Quant à la fin, elle laisse un goût d'inachevé.
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Il y a au moins 3 romans dans le nouvel ouvrage de Éric Reinhardt : celui dont on a le plus parlé sur l'histoire des télécommunications sous la présidence de VGE, un ouvrage d'art et la relation entre Max Ernst et J. Pollock et le roman du narrateur qui cherche à écrire les 2 romans ci-dessus. Bien qu'interessés par ces différents sujets, j'ai peiné à me laisser porter par la narration. Il y a des très beaux passages dans chacun de ces 3 histoires mais l'ensemble ne tenait pour moi qu'artificiellement debout. L'histoire du narrateur ponctuée d'avantures sexuelles plus ou moins réelles est pour moi la partie la plus faible. Je m'attendais à être davantage embarqué par l'auteur du Système Victoria. Un ouvrage intéressant mais que j'ai parfois lu en diagonale pour atteindre le dénouement.
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Franchement, chez Gallimard, il n'y a pas un gars qui peut faire son travail d'éditeur et dire à M. Reinhardt de faire un peu de ménage dans son texte avant de le publier ?

Ce livre est un grand foutoir. Et c'est bien dommage. E. Reinhardt a beaucoup de talent. Il a des phrases d'une justesse incroyable quand il parle des sentiments de Dimitri, de sa relation au monde du travail, à l'amour, au sexe.

Mais c'est terriblement long, plein de redites, parfois fort prétentieux (les 3 pages entières à citer des noms d'auteurs de théâtre, pitié !) . J'ai lu une bonne partie du livre en diagonale.

Quant à la partie du livre dédiée à l'histoire de Louis Pouzin et de l'invention ratée de l'internet français, je n'ai pas compris pourquoi elle faisait tant le buzz. C'est écrit totalement à charge, avec les deux mêmes arguments développés à l'endroit et à l'envers jusqu'à l'épuisement.

Encore une fois, dommage.
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