L'Angleterre est une petite vielle, oui, qui n'a plus la force de rien, constate
Thomas B. Reverdy page 57. Sommes nous en 1978, non le roman de
Thomas B. Reverdy est du 22 Aout 2018. Est-ce un cauchemar écrit par l'auteur des Évaporés, parle t-il de Thérésa May ou de
Margaret Thatcher, est-ce l'Angleterre des déserts administratifs, des territoires sans médiathèque, des zones devenues des déserts médicaux ? C'est toujours
l'Hiver du Mécontentement pour beaucoup de britaniques.
"Finissons-en avec le défaitisme ! Sous la bannière du choix et de la liberté, un avenir neuf et captivant appelle le peuple britannique". Ainsi
Thomas B. Reverdy replace les paroles de
Margaret Thatcher qui ont été les carburants de son irrésistible ascension politique. Une foi dans le libéralisme le plus pur, le plus abouti, le plus aveuglant. Son nom aujourd'hui se nomme le Brexit.
L'avenir radieux.
Le choix de l'Angleterre est maintenant de couper une liberté fondamentale, la liberté de circuler. le motif, est simple, l'Union européenne n'est pas assez libérale !
Qui peut s'en réjouir, et comment la dame de fer aurait-elle encaissée cette entorse à la libre circulation. Que peux signifier la bannière de la liberté pour celle qui a prononcé ces paroles ? Devant ce retrait du monde comment les Irlandais traduisent, « finissons-en avec le défaitisme ? ».
Pour la dame de fer qui est le peuple britanique ? le Royaume Uni, quel est-il ? Comment les Irlandais du nord ont ils traduit le peuple britannique quand
Margaret Thatcher proclamait a crime is a crime, refusant à ses députés irlandais l'honneur d'être des opposants à la couronne. Boby Sands a payé sont 66 ème jour de grève contre la faim pour la liberté, par la mort. Et 6 autres détenus sont morts pour cette liberté de circuler.
J'ai écrit sur ce drame un texte « les violons de l'espoir », accompagné par le chant the Foggy Dew.
Dans le recueil « les Fissures de l'Aube ».
Après
Margaret Thatcher, les éleveurs européens, ont vu leurs troupeaux abattus à cause de la vache folle, car les aliments pour le bétail ont été fabriqués à partir de procédés de production illicites. Qui a payé ? L'Union.
De millions d'européens ont trempé leurs pieds dans des pédiluves à cause d'une épidémie en provenance du Royaume uni. Qui a payé ? L'Union.
"Oh oui, l'Angleterre va se redresser. Les banquiers vont se redresser. Les actionnaires et les hommes d'affaires, les assureurs et les courtiers vont se redresser. Les avocats fiscalistes. Toute la City va tellement se redresser qu'on aura l'impression qu'elle bande.
Le reste, on va le liquider. Privatisations, faillites en série, licenciements massifs. Ce sera les grands soldes d'hiver, avant changement de collection. La crise s'installera. »
L'Angleterre, oui, (pas le royaume uni) est devenu en 2017, le premier intervenant sur le marché des achats et des ventes de sociétés, encore appelées « personnes morales ». Après avoir épuisé le marché de l'immobilier avec les subprimes, un nouvel eldorado s'ouvrait pour la City. A nous la liberté de commercer.
Je ne suis pas sur que Richard III s'il revenait, n'exploserait pas en hurlant ils sont devenus fous ces anglais !
Merci à
Thomas B. Reverdy d'avoir su prendre du recul en nous offrant ce retour sur
l'Hiver du mécontentement.
Sont-ils encore en plein hiver, c'est malheureusement mon sentiment quand je vois des anglais fuir en Irlande.