Les Coulisses du pouvoir, tome 4 : Vérités

- John ? Geoffrey Fennel... Oui, bien sûr, j'ai lu la presse... Salir avec une telle virulence la réputation d'un homme, au mépris du secret de l'enquête, sans qu'il ait la moindre preuve de sa culpabilité ! Un seul mot me vient à la bouche : écœurant ! Les médias alimentent l'hostilité envers la classe politique, avec tout ce que cela peut avoir comme conséquences néfastes pour la démocratie... Vous traversez des moments difficiles, John. Je suis à vos côtés, sincèrement. Je tenais à ce que vous le sachiez... Pourquoi me remercier ? C'est la moindre des choses ! J'ai été très sensible au soutien que vous m'avez apporté à la veille du premier tour. A ce propos...
- A ce propos ?
- Eh bien... Compte tenu de cette scandaleuse campagne de diffamation dont vous êtes la cible, il serait sans doute préférable, d'un strict point de vue stratégique, que...
- ... que je ne vous manifeste pas mon soutien avec trop d'ostentation ? Vous pouvez avoir tous vos apaisements, Geoffrey.
- Je suis heureux que vous le preniez comme ça, John. Je saurai m'en souvenir...

Salut George...
Merde ! C'est quoi cette terre sur le parquet ?
Tu t'es encore soulagé dans les plantes, hein ?
A quoi ça sert que je te mette de la litière, tu peux me dire ?
Qu'est ce qui t'arrive George ? T'étais propre, quand t'étais petit. T'as envie de m'emmerder ? Tu fais ta crise d’adolescence ?
Continue comme ça et je te fais piquer !
Arrête de faire la gueule !
C'était pour rire.

- Benson n'est pas l'homme d'une nouvelle culture, d'un discours nouveau. Le bilan de ses années à la tête du pays est négatif. Si j'avais pensé le contraire, je ne me serais pas présenté. Mais avec lui, au moins, on sait à quoi s'en tenir !
- Maintenir Benson à notre tête, c'est laisser la voie libre à la majorité pour de longues années... Fennel n'est pas mon premier choix, mais à partir du moment où vous n'êtes plus dans la course. Fenneil incarne un certain renouveau. Laissons-lui une chance de faire ses preuves... Benson, c'est le statu quo, la somnolence, l'immobilisme.
- Je préfère l'immobilisme au cynisme.