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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Gwendolyn, jeune tradeuse obsédée par la réussite financière, voit la bourse s'effondrer la veille du long week-end de Pâques. Terrifiée par les conséquences de cet effondrement, Gwendolyn cherche à sauver sa mise coûte que coûte... Mais c'est sans compter sur la fugue du singe cleptomane de son petit ami, la disparition de sa meilleure amie liseuse de tarot et surtout l'arrivée dans sa vie d'un ancien broker de retour de Tombouctou...

En quelques 500 pages et un long week-end, Tom Robbins mêle course poursuite, rencontres farfelues, situations improbables et réflexions sur l'origine de l'homme et notre société gouvernée par la finance et la consommation.

Bien que publié en 1994 pour sa première édition, Comme la grenouille sur son nénuphar n'est pas du tout anachronique et les réflexions sur la crise et les incohérences de notre système sont plus que jamais d'actualité.

L'auteur dépeint avec humour les déboires de cette jeune tradeuse, mais si je me suis beaucoup amusée au début du roman, les quelques longueurs m'ont tout de même lassée. Les comparaisons et métaphores sont souvent hilarantes, mais l'emploi de la deuxième personne par la narratrice m'a un peu agacée. Finalement, le rocambolesque et l'humour prennent trop le pas sur le récit et la profondeur des personnages à mon goût.

Reste tout de même un roman divertissant et une analyse de notre société, mine de rien, plutôt pertinente !

Merci beaucoup à Babelio et aux Editions Gallmeister pour l'envoi de ce livre !

Céline

"La nature a toujours mis des limites à la croissance : il y a des limites à la taille des individus de chaque espèce, des limites à la taille des populations. Est-ce qu'on a vraiment cru que le capitalisme faisait exception aux lois de la nature ? Est-ce qu'on a confondu consommation sans fin et progrès sans fin ?"
Lien : http://enlivrezvous.typepad...
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Le roman relate les mésaventures de Gwendolyn, jeune trader affolée lorsque survient une grave crise boursière.
Une narration à la seconde personne du singulier m'a beaucoup incommodé (par manque d'habitude ?), j'ai persévéré et j'ai en effet trouvé la plupart des dialogues et certaines situations plutôt amusants, avec quelques images ou comparaisons bien trouvées. Il m'est cependant apparu de plus en plus que l'auteur en a rajouté en matière de cocasserie : certaines situations ne m'ont pas permis d'entrer dans le roman faute de crédibilité (la présence de l'astronome amateur à l'entrée d'un établissement financier et une agression dont Gwen ne se souvient pas). Quant à la critique des excès de la dérégulation financière, elle me semble quelque peu facile, puisque nécessairement d'actualité, voire consensuelle, compte tenu du caractère périodique des crises financières...
Le talent de cet auteur est indéniable, mais je l'ai pour ma part trouvé gâché par une surenchère d'effets qui à la longue deviennent lourds et diluent le récit.

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"Gwendolyn est une jeune trader de Seattle dont les ambitions d'ascension sociale s'écroulent avec les marchés financiers la veille de Pâques. Pour Gwen commence le pire week-end de son existence : alors qu'elle se voit privée d'avenir, le singe kleptomane de son petit ami s'enfuit, un ancien broker de retour d'un voyage à Tombouctou – où il a appris pourquoi les grenouilles disparaissent de la surface de la Terre – s'insinue dans sa vie, sa meilleure amie se volatilise à son tour, tandis qu'un étrange médecin japonais présente un remède miracle au cancer.

Pendant ce long week-end, Gwen devra partir à la poursuite du singe, retrouver son amie et choisir entre le rêve américain et l'aventure de la liberté.

Vilipendant le consumérisme de l'Amérique et ses rêves de gloire, Comme la grenouille sur son nénuphar est le nouveau chef-d'oeuvre de Tom Robbins, qui s'en donne à coeur joie dans ce roman aussi drôle que subversif."

Mon avis :

Avant tout, je tiens à remercier les éditions Gallmeister et Babelio pour cette découverte.

Les deux premières choses qui m'ont attirées dans ce livre sont la couverture et le titre assez poétique dont on se demande ce qu'il peut bien vouloir dire. Néanmmoins, nous aurons la réponse au pourquoi du titre et les amphibiens tiennent une place centrale dans ce roman.

Je dois dire que je ne savais pas du tout à quoi m'attendre en lisant ce roman et bien que le résultat soit d'ensemble positif, je suis quand même un petit peu mitigée.

En ce qui concerne Gwendolyn, j'ai eu plusieurs fois envie de la tarter, sa voix de couineuse, sa façon de rougir à tout-va et son matérialisme évident donnait vraiment envie de lui crier "mais réveille toi, bordel !! ".

Ensuite, il y a Larry ou tonton Larry pour les intimes, c'est le personnage le plus loufoque du roman, une sorte d'ovni et sa façon d'appeler Gwendolyn "mon petit chaton en frangipane, en ..." - remplacez par quelque chose de comestible - m'a fait sourire à chaque fois.

L'écriture de Tom Robbins est très imagée, toutefois cela m'a parfois génée car j'ai trouvé qu'il y avait beaucoup trop de métaphores et certaines étaient pas tellement évidentes à visualiser ... Et comme on dit trop de métaphores tue la métaphore.

Sinon, je suis d'accord avec le côté subversif de l'oeuvre, Tom Robbins critique la société de consommation, du matérialisme ... mais pour le côté humour, mes attentes ont été quelque peu déçues. Je m'attendais à rire souvent lors de ma lecture mais je n'ai pas eu l'hilarité escompté, peut-être parce que je m'attendais à un roman léger et que ce roman ne l'est pas tellement ?

D'ailleurs, à propos de ce dernier point, attendez vous à tout. Attendez-vous à un topo sur les actions en Bourses, attendez-vous à une histoire loufoque de grenouilles à l'origine du monde et de la civilisation ...

Bref, si vous n'avez pas peur de philosopher pendant 400 pages sur les dents de Georges Washington (le mystère est éclairci par l'auteur dans une note en fin de livre), sur les grenouilles venues de l'espace, sur Sirius et sa naine blanche, sur les Bozos si vous aimez les singes de Barbarie (entre autres choses), ce livre est fait pour vous.

Le petit mot de la fin : La façon dont est décrite Seattle les jours de soleil donnent vraiment envie de voir de ses propres yeux le Mont Rainer et ça doit être quelque chose !
Lien : http://books2heaven.over-blo..
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Comme la grenouille sur son nénuphar… Ce ne sera pas un « j'ai adoré » pour ce livre, mais je dois dire que j'ai dans l'ensemble bien aimé, j'ai eu des fous rires grâce à Larry Diamond, même si j'ai aussi trouvé la lecture un peu difficile pour différentes raisons. L'utilisation du « tu » pour la narration m'a d'abord déroutée et j'ai du attendre la moitié du livre pour vraiment m'y faire. Toutefois, je trouve cette utilisation de la 2ème personne très intéressante, parce qu'elle met de la distance. On voit bien que c'est l'histoire de Gwendolyn, mais cela me fait penser à cette sorte de « tu » universel de l'oral, on peut à la fois appréhender le personnage, mais ne pas s'identifier du tout et en même temps, a-t-on envie de s'identifier à cette petite arriviste, menteuse, obsédée par l'argent? D'ailleurs, je n'ai pu m'identifier à aucun personnage, ni à m'en sentir proche, même si jai beaucoup aimé le décalage entre Gwendolyn et Larry, l'ex trader, devenu un peu mystique, atteint d'un cancer rectal et doté d'un sens de l'humour bien particulier. L'auteur critique cette/notre société basée majoritairement sur l'argent et j'apprécie cette sorte d'étrangeté à utiliser toute cette histoire de grenouille et d'étoile, ce docteur japonais et son traitement miracle pour nous rappeler que l'argent n'est pas tout, que le « progrès » n'est pas tout, que certains sont si pauvres qu'ils n'ont que l'argent, que l'homme doit affronter les évolutions de la vie, même s'il y a des pertes et que l'on doit aussi faire attention à ce qui nous entoure, parce que la disparition d'une espèce peut en entrainer bien d'autres. Et aussi un grand merci à l'auteur de m'avoir fait hurler de rire à plusieurs reprises avec son humour, grinçant, piquant et un peu acide... ça fait beaucoup de bien.
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