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Je n'ai pas du tout accroché à ce roman et au ton de cet auteur dont les livres me faisaient envie depuis un moment... Ce n'est pas que ce soit trop barré, ( ça j'aime, en principe ) , c'est que c'est trop confus . Moults histoires (dont celle du conflit israëlo-palestinien ) viennent se superposer à des personnages aussi improbables, qu'une Chaussette Sale , une Boite de Haricots, une Cuillère à dessert et une Conque...

Une jeune femme qui veut devenir artiste peintre se laisse épouser par son petit-ami du coin, un soudeur, qui construiit pour elle une dinde géante dans le seul but de l'épater. C'est que la dinde , en dessous, est une sorte de caravane, dans lequel ils iront à New York pour sa carrière à elle. Et là, patatra ! c'est monsieur qui sera repéré par le monde de l'art qui craquera sur sa dinde ( la vraie pas sa femme !). Elle est un peu vexée (son épouse) et trouve un job de serveuse dans un restaurant tenu par un juif et un arabe, en face de l'ONU.
S'il est ,certes, intéressant que Tim Robbins parle de religion, du berceau de l'humanité et nous livre sa vision du conflit israélo-palestinien, j'avoue qu' être confrontée à ( la vraie ) actualité brûlante, n'était pas mon but. Mon but étant justement de m'évader de l'actualité avec des romans qui me sortent du quotidien. J'ai trouvé ça indigeste, ennuyeux, et très superficiel en ce qui concerne la psychologie des personnages principaux que sont Ellen Cherry et Boomer ( le couple du début ) qui sont résumés en deux ou trois gros traits : elle est "bonne", il est chauve. Ils aiment s'envoyer en l'air ensemble . Elle est vexée qu'il soit devenu "artiste" car elle le tenait pour inférieur à elle au niveau intellectuel.
Certaines phrases sortent du lot et je comprends à travers elle, que Tim Robbins soit devenu une sorte d'auteur "hype " publié par Gallmeister.
Moi, je ne suis pas sensible à son côté foutraque , il ne me fait pas rire, ni sourire ( même intérieurement ), mais d'autres apprécieront sûrement ...
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Un livre drôle et un drôle de livre..... drôle, amusant, réjouissant, plein d'humour, j'ai a de nombreuse reprise eu l'occasion de rire de bon coeur, une sacré .... mais un drôle de livre, car c'est déroutant, loufoque, complètement décalé: pour preuve vous aurez tout au long de ce livre, une boite de conserve, une chaussette sale, et une boite de conserve, qui vont discuter et disserter comme de vrais philosophes.... les deux sujets "sérieux" de ce livre, traité avec tant d'humour c'est la "relation" entre les juifs et les arabes, et la vie et le fonctionnement intellectuel des artistes, et savoir ce qu'est ce que l'art... un sacré programme dans les deux cas.... un bon livre que je recommande.
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Tom Robbins !!
Cela devrait suffire à vous faire comprendre ce qu'a été cette lecture. Folie, anticonformisme, sujets délicats, le tout enrobé d'un humour abrasif. Ooohhh je sais tout ceci pourrait rebuter certains d'entre vous, d'autant plus que Sir Robbins n'a pas fait dans la petite nouvelle puisque ce « roman » (oui y'a des guillemets et pour cause !) est un petit bijou d'un peu plus de 500 pages … bon 540 !
Histoire complètement délirante écrite en 1990 et traduite récemment pour vous chers lecteurs francophones, celle d'un couple, Ellen artiste peintre et son mari Boomer soudeur, qui part sur les routes des Etats-Unis direction la grosse pomme … New Yooorrkkkk et son milieu artistique, à bord d'une dinde géante oupss pardon d'un camping-car. Ils ne seront pas seuls, rencontreront des personnages tout à fait atypiques mmmmm autant dire hors norme (là au moins on sait où on va) mais attachants et des objets bien décidés à vivre leur vie… Totalement extravagant mais tellement marrant.
On retrouve une femme-louve obnubilée par les papiers-peints, une petite cuillère qui veut se rendre à Jérusalem, un juif fétichiste des chaussures à talons qui dirige un restaurant avec un arabe, Norman l'artiste de rue, sans oublier tous ces petits objets dotés d'un esprit libre.

Evidemment le but de la manoeuvre n'est pas de rigoler un bon coup et d'en oublier le plus important car l'auteur, à travers ses phrases cinglantes, discourt sur le milieu de l'art contemporain décrit comme une escroquerie intellectuelle, le conflit israélo-arabe (encore et toujours d'actualité), les croyances religieuse considérées comme « le cyanure du peuple ».
Une première virée avec Tom Robbins véritablement cinglante.

Lien : http://stemilou.over-blog.co..
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C'est le sixième roman de Tom Robbins que je lis. A chaque fois, je m'attends à un délire romanesque qui n'appartient qu'à lui. Il y a toujours une implication politique et des opinions bien tranchées dans un apparent désordre narratif.
Ici, même pagaille : Les objets discutent entre eux, certains et de certains sujets, d'histoire des religions par exemple. Quoi de plus naturel qu'une conversation entre une boîte de haricots et une cuillère en argent sur l'origine des problèmes au Moyen-Orient ? Il reste des humains, incertains, partagés, qui doutent et d'autres qui ne doutent de rien, bornés et dangereux. L'essentiel se passe à New-York. Il ne fallait rien de moins que cette ville pour abriter une intrigue aux multiples rebondissements.
L'opinion que l'auteur a de son prochain apparaît nettement et elle n'est pas tendre. Moins jubilatoire que les précédents romans traduits, c'est toujours un air frais que fait souffler Tom Robbins, s'affranchissant des codes littéraires et de bonne conduite.
A lire.
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Soyez les bienvenus dans un univers totalement déjantés, dans lequel tout le monde ou presque en prend pour son grade. 538 pages pour régler son compte aux religions – à toutes les religions. Mention spéciale aux dangereux bigots américains qui voient le mal partout, et à ceux qui ne font rien pour empêcher leur intolérance ordinaire.
Oui, c'est une critique un peu brève de ma part, mais comment parler d'un roman aussi dense, et aussi foutraque ? Si vous avez apprécié Un parfum de Jitterburg, vous aimerez ce livre. Si vous avez un regard critique aigue sur la religion, vous aimerez ce livre. Si vous trouvez que l'art contemporain, c'est du grand n'importe quoi, vous aimerez ce livre. Si vous aimez les histoires d'amour compliquées, vous aimerez ce livre.
En revanche, si vous êtes pudibond, vous aurez beaucoup de mal avec certaines scènes – il est des personnes qui n'ont pas besoin de signer un contrat pour avoir une relation épanouie entre adultes très très consentants. Par contre, certains adultes auraient besoin de consulter un dermatologue en urgence, ce qu'ils ne font pas durant tout le roman – et ce n'est pas le dénouement qui leur en donnera l'occasion.
Jambes fluettes, etc…. un roman dense et fou, qui vous fera voyager avec des compagnons de route qui sortent de l'ordinaire.
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Lien : https://deslivresetsharon.wo..
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Thomas Eugene Robbins, né en 1932 en Caroline du Nord, est un écrivain américain. Tom Robbins a étudié le journalisme en 1954 à l'Université de Lexington en Virginie, mais n'a pas obtenu de diplôme. Engagé dans l'armée de l'air, il a servi pendant la guerre de Corée durant cinq ans et à son retour à la vie civile, il étudie l'art au Richmond Professional Institute de Richmond, Virginie. Après avoir obtenu son diplôme, il déménage sur la côte ouest, où il devient journaliste pour le Seattle Times. Il habite depuis de nombreuses années dans l'Etat de Washington. Publié en 2014, Jambes fluettes, etc. vient d'être réédité dans une collection de poche.
Si vous connaissez cet écrivain, vous êtes habitués à ses romans barjots dans leur forme et celui-ci n'échappe pas au genre. de plus, étant assez long, en faire un résumé s'avère impossible, donc je ne donnerai que quelques éléments de l'intrigue.
Partis de Virginie, Boomer et sa compagne Ellen font route vers New York. Lui est soudeur, elle aspire à une carrière artistique dans la peinture. Ca va commencer à déjanter quand je vous dirai qu'ils sont à bord d'un camping-car en forme de dinde rôtie ! Puis que d'autres « acteurs » vont aussi viser la Grosse Pomme : une Coquille et un Bâton talismans d'âge biblique, une Fourchette, une vieille Chaussette sale et une Boite de conserve, à leur train, font le même périple, ces derniers envisageant de se rendre in fine à Jérusalem pour participer à la construction du Troisième Temple et l'arrivée du second avènement. Dans un premier temps, Ellen échoue comme serveuse dans un restaurant tenu par un Juif et un Arabe, face à l'immeuble de l'ONU…
Le roman est découpé en sept chapitres, comme les sept voiles de la fameuse danse de Salomé, chacun se refermant sur une vérité touchant la compréhension de la Vie.
Le roman brasse de nombreux thèmes, Robbins étant à l'écrit ce qu'à l'oral serait un tchatcheur au bagout infernal. Pour ne m'arrêter qu'aux deux principaux : il est beaucoup question du conflit Palestinien et des relations entre Juifs et Arabes, l'écrivain remontant à la nuit des temps pour nous en donner les clés ; le gars en connait un rayon sur les temps bibliques, ou du moins il est sacrément bien documenté. Revenant à aujourd'hui, il y aura un attentat contre le restaurant, et un prêcheur illuminé (par ailleurs oncle d'Ellen) tentera de fomenter un complot pour mettre à feu Jérusalem.
Le second thème traite de l'Art et sera la cause d'une séparation temporaire entre Ellen et Boomer quand le second, par un pur hasard, se retrouve propulsé artiste moderne côté avec ses bricolages de soudeurs. de quoi agacer un max notre artiste peintre pleine d'illusion sur le monde de l'art…
Le récit est très drôle, le langage imagé ; le rythme enlevé, l'inventivité sans limites de l'écrivain et son humour enlèvent le morceau, d'autant que vous avez bien compris qu'il y a néanmoins un fond sous cette exubérance apparente. le roman est long mais c'est aussi un des éléments inéluctables qui concourent à son intérêt car ça digresse dans tous les sens avec une accumulation de trucs marrants et d'autres très pointus, de l'époque des Cananéens aux Américains d'aujourd'hui. Un effet de masse voulu, que j'accepte.
Un bon bouquin du philosophe (??) Tom Robbins, mais c'est spécial.
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Accrochez-vous bien à vos fauteuils pendant que Tom Robbins fait remonter la mythique Salomé sur scène pour effectuer une danse endiablée et faire tomber les voiles de l'illusion. En tant que grande figure littéraire mystique encore bien trop méconnue en France, il revient frapper comme un esprit farceur et faire jaillir la vérité de la bouche de... d'une boîte de conserve.

Le premier mot qui me vient à l'esprit pour parler de son/ses roman/s (voir : Un parfum de jitterbug, Féroces infirmes retour des pays chauds, Comme la grenouille sur son nénuphar...), c'est bien celui-ci : génial. Lire un de ses livres, c'est comme aller à la messe sous acide. Il est souvent question de religion, beaucoup de la décadence de l'Amérique, avec un soupçon de mysticisme et des chapelets de mots bien choisis pour faire à la fois rire, rêver, comprendre, interroger et voyager.

Les jambes fluettes en question défont des cercles vicieux de pensée dans la tête des gens au même moment que Jérusalem continue d'être un questionnement perpétuel. La guerre des religions fait rage alors même qu'on en a oublié le sens premier, mais le Super Bowl fait toujours l'unanimité. Les artistes continuent de rêver de la majestueuse New-York tandis que les objets s'animent pour aller ritualiser en espérant sauver l'humanité. Ajoutez à tout ça des questionnements sur l'art et la féminité, fourrez le tout dans une dinde géante qui traverse l'Amérique entre deux parties de jambes en l'air.

Le résultat reste toujours aussi incongru à tenter de décrire, mais croyez-moi, si vous tenez bon, vous allez en sortir électrisés, et vous n'aurez qu'une envie : lire ses autres romans. Qui, soit dit en passant, ne datent pas vraiment d'aujourd'hui (le décalage horaire entre américains et français en littérature est toujours aussi énorme, il n'y a qu'à voir pour David Foster Wallace), mais qui commencent à bien se faire leur place grâce à Gallmeister.

(voir la critique intégrale sur le blog)
Lien : http://lecombatoculaire.blog..
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c'est un peu le Houelbeck américain de la carte et le territoire
avec en plus une lecture féroce des religions
à lire maintenant
un miracle d'euphorie
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