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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Loulou Robert, que j'aime énormément, avait vingt-cinq ans lorsqu'elle publia en 2017 « Hope », la suite de la vie chaotique de Bianca.
Et pour moi, il est nécessaire d'avoir lu « Bianca », publié une année avant, car les deux livres ne vont pas l'un sans l'autre.
Le roman « Hope » fait beaucoup de références sur les évènements passés de Bianca, pour nous remettre dans le contexte et expliquer le caractère troublé et troublant de la jeune fille.
*

Le texte est toujours aussi survolté, aussi vibrant, même s'il m'a paru un peu moins incisif. Parce que ce livre comporte plus de faits anecdotiques sur la nouvelle vie de Bianca à New York.
Alors que dans le premier opus, Loulou Robert nous avait narré, avec puissance, une histoire plus profonde, très sombre, très dense et plus dramatique. Une histoire qui semblait contenir des bribes de vécu.

J'ai donc retrouvé Bianca, une jeune fille toujours aussi rebelle, toujours aussi révoltée, toujours borderline.
Une Bianca avec sa colère, avec aussi ses grandes fragilités, qui la rendent parfois très vulnérable et qui m'ont permis une fois de plus, de m'attacher à elle.
Une Bianca, qui voudrait vivre sa vie, qui voudrait s'envoler, prendre un nouveau départ et mordre la vie à pleine dent.
Une Bianca qui avec toutes ses envies, ne voudrait pas inquiéter son papa chez qui elle vit et sa maman, une grande angoissée, séparée de son mari et restée en France.
*

Bianca, avec son regard aiguisé sur le monde des adultes, va nous faire découvrir un autre monde parfois très glauque, celui du mannequinat.
Mais dans ce livre, ce ne sont que des prémices, des balbutiements à des drames qui se dessinent chez toutes ces jeunes filles. Des êtres tendres au coeur rempli d'espoir et éblouies par le monde très illusoire de la mode.

Il y aura aussi le choc des rencontres. Ce choc terrible où la jeune fille sera confrontée à la réalité des choses, à des tromperies, à des manipulations, à des désillusions, à des chagrins.
Bianca va apprendre aussi que derrière le nom et la respectabilité de certains photographes, se cachent parfois d'infâmes prédateurs.
*

Il y a deux ans, l'auteure publiait « Zone Grise », un très émouvant et très courageux témoignage.
Loulou Robert dénonçait un photographe de mode qui l'avait violé lorsque l'auteure était encore mannequin et qu'elle posait pour lui.
Elle dit avoir été pendant dix ans habitée par la culpabilité et la honte.

Loulou était-elle encore dans cette « zone grise », où rien n'est ni noir ni blanc, lorsqu'elle a écrit « Hope » ?
Je le pense et je lui souhaite aujourd'hui beaucoup de douceur et de sérénité.
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Pour ceux qui ne parlent pas anglais et ne veulent pas chercher sur Google traduction Hope veut dire espoir. J'aime bien ce titre, je trouve qu'il correspond parfaitement au second roman de Loulou Robert et qu'après le dramatique Bianca, un peu d'espoir ne fait pas de mal !
Dans cette suite, nous retrouvons Bianca, la narratrice du premier tome, quelques mois se sont écoulés depuis sa sortie de l'hôpital psychiatrique aux Primevères. Bianca a tenu sa promesse faite à Jeff, elle a pris la route direction les États-Unis et vit désormais avec son papa à New York. Comme toutes les jeunes filles de 17 ans, elle doit faire sa rentrée dans un établissement scolaire et c'est avec une certaine appréhension qu'elle se rend dans son lycée pour y faire, entre autres, la connaissance de ses nouveaux professeurs. de ce côté-là, elle ne va pas être déçue, puisque très vite, elle va tomber sous le charme de son prof de littérature et cette attirance va être réciproque. le prof et l'élève vont rapidement devenir amants, mais l'idylle sera de courte durée, ce qui ravivera les démons de notre jolie Bianca. Et c'est là que commence sa grande aventure new-yorkaise, puisqu'elle va prendre la fuite, fuguer, faire des rencontres et vivre...

Comme je le dis plus haut, Hope est le deuxième roman de la charmante Loulou Robert, jeune fille aux multiples talents ! Son écriture est à l'image de sa beauté : sauvage, brut, posée, authentique et douce.
J'ai pris beaucoup de plaisir à retrouver Bianca, ce personnage haut en couleur, j'ai adoré avoir de ses nouvelles, dans cette suite, elle a grandi et évolué, je l'ai trouvée en meilleure forme, dans un autre état d'esprit, mais aussi avec d'autres préoccupations et tourments. Bianca a un an de plus et pourtant, j'ai eu l'impression que de nombreuses années étaient passées entre la fin du premier tome et le début du second. C'est une fille particulièrement mature pour son âge, elle a déjà un lourd passé derrière elle et vous verrez que ce qui l'attend dans ce second tome n'est pas ce qu'on peut imaginer et souhaiter pour une jeune fille de 17 ans.
La couverture est très représentative de ce que l'on trouve à l'intérieur du livre, puisqu'on aperçoit une jeune femme de dos, nue, qui fait face à New York. Cette personne ressemble étrangement à l'auteure qui est aussi mannequin, d'ailleurs, je me suis demandé à de nombreuses reprises si les deux romans de Loulou Robert n'étaient pas inspirés de sa propre expérience. Si un jour j'ai l'occasion de la croiser à nouveau, je lui poserai la question, car je trouve qu'ils collent vraiment à leur auteure, c'est très troublant. J'ai de l'affection pour Bianca, elle est complexe et naturelle, on a envie de la connaître, mais surtout de la comprendre, c'est une énigme, elle est mystérieuse et ça la rend très attachante.
Il y a des décors, des paysages, des lieux, des personnages, des ressentis, des émotions... Les descriptions sont nombreuses et parfaitement détaillées. J'ai voyagé jusqu'à New York, je voyais les endroits, les buildings, les écureuils de Central Park et des choses plus brutales aussi...
Loulou Robert nous embarque dès les premiers chapitres et en quelques mots seulement dans la vie peu commune de son héroïne. J'ai aimé le premier tome qui avait, dès sa sortie, fait beaucoup de bruit. J'ai encore plus aimé Hope, qui lui s'est fait plus discret que son grand frère et qui pourtant vaut lui aussi le détour !
►Pour conclure, je dirais que Hope de Loulou Robert devrait être sur vos listes de lecture, c'est un roman qui nous pousse dans nos retranchements. Comme le dit si bien Loulou Robert : « la vie, quoi... »
Je suis hyper heureuse d'avoir été sélectionnée par le site Babelio lors de la dernière masse critique afin de recevoir, lire et chroniquer ce titre. Merci à eux pour leur confiance !
Merci à Loulou Robert pour les dédicaces et merci aux Éditions Julliard pour l'envoi de ce roman.
Lien : http://www.leslecturesdelily..
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Hope″ de Loulou Robert est sorti le 2 février 2017, je l'ai acheté ce même jour, l'ai commencé sur les escalators du centre commercial, continué dans le tram et terminé en apnée sur mon canapé.

Nous y retrouvons Bianca, le personnage du premier roman éponyme de l'auteur. Bianca a quitté la clinique psychiatrique dans laquelle elle avait été hospitalisée après une tentative de suicide. Elle commence une nouvelle vie, arrivée à New-york chez son père. Elle est inscrite au lycée français.

Elle va vivre de nombreuses aventures, étudier certes, aimer, fuguer, mais aussi découvrir le monde du mannequinat, ses contraintes et ses côtés sombres. Elle est belle, Bianca, elle est très belle et elle ne le sait pas, elle ne le croit pas. C'est à une véritable quête que nous assistons. Et, telle une héroïne de conte, elle va être confrontée à de multiples épreuves, empêchée par des méchants, des agents véreux, un photographe violeur, la rivalité entre filles et finalement la solitude. Mais elle va aussi rencontrer des alliés : Billy, le gardien de nuit, son oreille attentive, sa délicatesse et sa sensibilité et Andy, le chanteur à la moustache grise et son bon sens.

Toutes ces équipées, ce bouillonnement sont servis par l'écriture vive de Loulou Robert. Elle est cash, Loulou, et la langue de bois n'est pas son mode d'expression. Ses mots claquent, explosent, à la limite parfois de la grossièreté, ses phrases courtes percutent. Elle fait mouche à chaque coup, taillant dans le vif. Bianca n'est pas raciste, elle le dit, mais elle n'aime quand même pas les chinois trop bruyants qui crachent sur ses chaussures. Ses idées sont siennes, elle les martèle et les assume car il n'est pas question de se poser en victime. Bref, c'est à la vitesse d'un cheval au galop, de gré ou de force, que vous la suivez aux quatre coins de la Grosse Pomme, aussi agitée que ne l'est une vie adolescente.

Je ne trouve pas les mots justes pour dire combien j'ai aimé ce roman. Je l'ai d'autant plus aimé que je n'avais pas réussi à véritablement entrer en empathie avec la Bianca du premier. Je me demandais pourquoi, alors que déjà tous les ingrédients étaient là, de sa personnalité à l'écriture de l'auteur. Mais j'avais peur, peur de souffrir, de pleurer car cette Bianca là c'était la petite-fille que je n'ai pas et je ne pouvais que tenir à distance ses tourments. Mais ″Hope″ quand même, c'est l'espoir, la vie, l'envie… une véritable tornade, une bourrasque, et j'ai été emportée… par ce roman véritablement prenant.
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Fraîchement débarquée aux États-Unis, Bianca vit désormais avec son père, à New-York, là où tout semble possible. Encore fragile, malgré sa promesse faite d'avancer, la jeune femme évolue au gré des rencontres qu'elle fait, parmi lesquelles un séduisant professeur de littérature, un agent de mannequins peu scrupuleux et un photographe de mode tout aussi reconnu que vicieux… Au coeur d'une ville qui ne dort jamais, elle tente de trouver sa place. Repérée pour sa beauté « sauvage », Bianca fait également son entrée dans l'univers du mannequinat. Mais derrière les strass et les paillettes se cache souvent une vérité beaucoup moins reluisante…

« Hope ». Espoir. L'espoir comme moteur, du début à la fin. Des espoirs déçus, des désillusions même. Mais aussi l'espoir d'une vie meilleure. Tout au long de ce roman, le lecteur, placé en position de confident, voit la jeune femme grandir, bouillonner intérieurement, mais aussi souffrir, et surtout espérer. Hope est un roman aux allures de récit initiatique, tout comme l'est Bianca, le premier roman de Loulou Robert. C'est une forme d'écriture qui, selon moi, nous permet de s'attacher sincèrement au personnage que l'on voit grandir, évoluer après avoir traversé certaines épreuves et certains obstacles imposés par la vie…

A l'image de la personnalité de la jeune femme, les mots sont francs, vifs, percutants. Ils interpellent le lecteur, le plonge dans la réalité de la vie, mais aussi dans la réalité de la ville. D'ailleurs, le contraste est parfois saisissant ; le beau et le laid, sous toutes leurs formes, semblent sans cesse se côtoyer. le rythme du roman est entraînant. On file, aux côtés de Bianca. Sans faux-semblants, sans langue de bois. Particulièrement lorsqu'il s'agit d'évoquer le monde du mannequinat, et d'aller bien au-delà des apparences. Rivalités, coups bas, hypocrisie… Pour rappel, Loulou Robert est elle-même mannequin. le doute est donc peu permis quand à la véracité des éléments qui nous sont livrés.

Une nouvelle fois, j'ai été touchée, saisie par le personnage de Bianca. Pas facile pour moi de lâcher ce roman et même de vous en parler. Et pour tout vous dire, j'attends secrètement de retrouver la jeune femme dans une prochaine histoire… Affaire à suivre, j'espère !
Lien : http://lismoisituveux.com/ho..
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J'ai quitté Bianca il y un an, laissant derrière elle sa mère et son frère Lenny pour vivre avec son père à New-York.
Son ami Jeff de l'hôpital psychiatrique est décédé deux mois avant son départ. Elle étudie au lycée français dans cette grande ville où tout est possible et réalisable.
« Cette ville m'a contaminée. Je suis entrée dans son jeu. J'en ai accepté les règles. »
Bianca vit de nouvelles rencontres. Mr White, séduisant professeur de littérature est son confident, sa bouée de sauvetage, il est là pour elle jusqu'à sa fuite. Billy, le gardien de son immeuble, est son ami, la fait sourire et est attentif à elle.
« Si mon visage est harmonieux, mon cerveau est en guerre civile. Je suis belle, pour compenser le bordel de l'intérieur. »
Bianca rencontre également Peter Perry, agent de mannequin grâce auquel elle découvre cet univers si attirant et fascinant mais en même temps tellement injuste où la vérité n'est pas toujours bonne à savoir.
« le bobard est un puissant engrais. Il fait pousser les rêves. »
Elle côtoie aussi Vicky, mannequin, Maxwell Jones, photographe reconnu et vicieux, Jennifer Cooper, agent de mannequin, Katy, la conjointe de son père…
New-York fait grandir, mûrir, souffrir Bianca mais elle essaie encore de s'en sortir et d'avancer pour vivre et réussir sa vie. le mannequinat va-t-il profiter à notre héroïne ou la faire sombrer et la renvoyer deux ans en arrière à son arrivée à l'HP ? Jeff est là pour la guider…à sa façon !
« Parce qu'on a nos vies, nos problèmes et le manque de sommeil. Parce qu'on nous a dit trop tôt qu'on allait réussir. On se retrouve piégés au pays des ‘peut-être', des ‘demain'. Hope, une vraie saleté. »
Et puis ‘Hope' c'est l'espoir…
J'ai lu ‘Hope' en une seule fois et l'ai beaucoup aimé. Cette écriture cash, sans chichi de Loulou Robert me séduit…encore! Étant elle-même mannequin, elle sait de quoi elle parle. de courts chapitres, un rythme imposé qui nous fait pénétrer dans l'univers de Bianca dès les premières pages. Un personnage auquel je me suis attaché, si fragile, si tendre, comme une envie de débarquer à New-York pour la guider.
Un talent d'écrivain confirmé une nouvelle fois. J'ai hâte de retrouver Bianca dans un troisième roman, en espérant qu'il y en ait un (promis je n'ai pas de tuyau cette fois-ci!).
Une citation que j'ai appréciée : « Ce qui est bien avec les souvenirs, c'est qu'ils ne déçoivent jamais. »
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Bianca, 17 ans, rejoint son père divorcé à New York pour y poursuivre ses études et tourner la page de sa tentative de suicide et de son internement en hôpital psychiatrique pour anorexie. Elle est repérée par une agence de mannequins et se lance dans de nouvelles expériences, tandis que son père est accaparé par son travail et sa maîtresse.
A la fois drôle, léger, rapide, bien écrit et très visuel, ce roman, qui se réfère à l'Attrape-coeur de Salinger, décortique le malaise d'une adolescente dans l'ambiance survoltée de New York. Il se lit d'une traite avec beaucoup de plaisir. le style concis et souvent télégraphique convient parfaitement à la rapidité des évènements et à l'ambiance foisonnante de la ville, d'ailleurs exceptionnellement bien rendue. le personnage principal, à la fois désespéré et plein d'humour, est très réaliste et l'on s'y attache sans peine dès les premières pages.
Un excellent livre, qui m'a surprise tant l'auteur, pourtant très jeune, fait preuve de maîtrise dans le style et la narration. Merci à Babelio et aux éditions Julliard pour cette agréable découverte.
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J'ai du mal à écrire sur ce livre, non pas qu'il ne m'a pas plu, bien au contraire, c'est juste qu'une fois les mots posés, la page sera définitivement tournée, et je n'ai pas envie de me séparer de Bianca.

Ce livre est magnifique. Magnifique et bouleversant. J'ai un élan de protection envers cette jeune fille qui est tellement blessée, qui se retrouve seule, secondaire. Elle est si touchante.

"La mort exacerbé l'amour. L'amour rend la mort vaine. Il est plus facile d'aimer un mort qu'un vivant. J'avais tort. J' avais tort de vivre avec autant de douleur en moi. Si je meurs, l'amour se figera. Si je vis, il va grandir. J'ai de la marge."

📓 Bianca, jeune fille de 17 ans, arrive à New York avec son père. Après son passage aux Primevères, hôpital psychiatrique, ce changement est vu comme un nouveau départ. Dans cette ville sans fin, de toutes opportunités, Bianca va s'y fondre, s'y perdre. A nouveau, elle va être confrontée à l'abandon, à l'isolement.

Je ne peux que vous recommander ce livre. Il est percutant, attachant, intime et à nouveau, bouleversant.

Ca vous tente ?
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Genial ! J'ai adorée !
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