Souvenirs de Marnie

Souvenirs de Marnie est un roman qui m'attirait beaucoup à sa sortie. Il a été adapté en Ghibli il y a quelques temps mais je n'ai pas vu le film et je suis donc entrée dans cette histoire sans rien savoir.

Anna est une enfant réservée, solitaire, qui parle peu et fait tout pour ne pas se faire remarquer. Pour la changer de l'air londonien, ses parents adoptifs l'envoient à la mer chez le couple Pegg pour les vacances. Elle tombe alors sur la Villa du marais, une maison qui la fascine et qui semble l'observer. Chaque jour, elle passe devant pour tenter de percer ses secrets, s'imaginant la vie que pourraient avoir les habitants d'une telle maison. Une nuit, elle fait la rencontre de Marnie, une fille de son âge qui lui ressemble et qui vit dans cette maison qu'elle croyait inhabitée. Marnie devient dès lors la première véritable amie d'Anna.

On ressent dès le début un malaise vis-à-vis de leur amitié. Les deux amies se retrouvent à la nuit tombée et se cachent la journée, elles sentent que leur amitié doit rester secrète sans en donner les raisons au lecteur. Anna idéalise Marnie, elle admire sa maison, ses vêtements, son audace, sa famille... à côté, elle se dévalorise beaucoup, ne se sent pas vraiment aimée par ses parents adoptifs ou par le couple Pegg, elle passe ses journées dehors, d'abord seule puis avec Marnie. J'ai eu du mal à saisir les raisonnements d'Anna et à m'attacher à elle. On comprend qu'il s'agit d'une enfant en souffrance mais les causes m'ont semblée floues.

La mise en place est assez longue, contemplative. Anna passe ses journées au marais et à la plage sans chercher à s'intégrer auprès de ceux de son âge. Ces passages m'ont fait penser à Là où chantent les écrevisses et à la vie solitaire de Kya dans les marais. L'arrivée de Marnie accélère un peu le rythme, on se questionne sur ce personnage étrange qui tombe toujours sur Anna quand elle ne s'y attend pas. C'est au final la dernière partie que j'ai préférée, quand Anna s'ouvre au monde et que les pièces du puzzle s'assemblent. J'ai été plutôt satisfaite de la résolution, qui m'a surprise et qui aurait mérité d'être davantage creusée. Mais dans l'ensemble, je suis passée à côté de cette histoire et je ressors de ma lecture déçue de ne pas y avoir trouvé ce qui a tant plus aux autres lecteurs.

Plongée dans un chef-d'oeuvre de la littérature anglaise d'adolescence : une histoire d'amitié entre une jeune fille mal dans sa peau et Marnie à la liberté de mouvement et de ton qui donne à Anna une nouvelle vitalité. Récit poétique entre illusion et réalité débouchant sur une quête d'origine. Un roman plein de douceur et jamais mièvre...

Un roman intéressant sur la solitude d'une enfant, mais il y avait peu de tension dramatique, ce qui donnait l'impression que le récit traînait en longueur. J'ai vite compris que la nouvelle amie de Marnie était imaginaire, donc il n'y a pas eu de grande révélation sur la fin...

Quelques mois auparavant, j'ai vu l'adaptation faite par le Studio Ghibli de ce roman pour la jeunesse. Celle-ci m'a plu, mais quelque chose d'indéfinissable m'a empêchée de me laisser totalement emporter dans l'ambiance onirique, un brin fantastique, de l'histoire d'Anna et Marnie.
J'avais le roman à portée de main (j'étais censée le lire avant de voir l'anime), et il ne m'a pas fallu longtemps pour l'ouvrir après le visionnage. Cependant, je l'ai lu assez lentement et pas parce qu'il est en anglais. Il m'a laissé une forte impression et celle-ci se mêle à mes souvenirs de l'adaptation. Les deux se complètent à merveille. L'anime possède une dimension onirique plus marquée, mais le roman est à mon sens plus émouvant. Quel que soit le média, l'ambiance est particulière et imprègne le lecteur.

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Lecture lente, longue et malheureusement ennuyante pour ma part. Heureusement, les chapitres sont courts, ce qui aide à avancer plus vite. Anna nous fait transpirer son ennui par ses journées qui se ressemblent et ses presque mystérieuses retrouvailles chaque soir avec Marnie.
Ce côté faussement mystérieux m'a justement très vite agacée. Les questions non répondues, les détails trop évidents qui prouvent qu'il y a un décalage mais sur lesquels on ne s'attardent pas. J'ai trouvé que la construction de ce mystère n'était pas satisfaisante mais plutôt frustrante. Quant à la résolution, j'ai eu pour ma part une sensation de cette fin “elle se réveille et ce n'était qu'un rêve”
Après avoir dévoré de nombreux livres de la collection Toussaint L'ouverture en étant toujours conquise, je suis tombée sur ma première déception malgré les critiques dithyrambiques. Peut-être n'était-ce pas le moment pour lire quelque chose de si lent.

Avant de lire le roman, j'avais vu l'adaptation de Ghibli qui m'avait plu sans pour autant être un coup de coeur. J'étais curieuse de découvrir ce roman édité chez Monsieur Toussaint Louverture, maison d'édition que j'aime particulièrement pour le soin apporté à ses livres.

Anna est une jeune fille solitaire, différente des autres, préférant la solitude au bruit ou aux jeux des autres enfants. Elle passe son temps à observer la nature, les oiseaux, la mer ou à chercher des coquillages.
Ce personnage réservé m'a plu. Je me suis reconnue en elle, plus à l'aise à écouter le chant des oiseaux et à bouquiner qu'à faire la conversation. Je partais donc sur un premier avis plutôt positif.
Au grès des pages j'ai trouvé que l'histoire n'avançait pas tellement. En effet, le tout est très contemplatif et fait très carte postale. L'ambiance est douce et l'histoire d'Anna, bien qu'expliquée au fur et à mesure, ne m'a pas semblée assez consistante. le personnage de Marnie est parfois agaçant par son côté "princesse" mais jamais de là à la détester (peut-être parce que je connaissais l'issue du livre).
Une lecture agréable mais pas mémorable.