Troublantes racines

Je remarque la manière dont les problèmes, qui paraissent insurmontables, subitement se règlent, sans toujours que j’en comprenne la raison. Dans cette région du monde, la paix survient après de longs affrontements, du moins concernant les affaires privées. Les imbroglios, de même les attentes interminables dans une administration, soudain cèdent après un long moment d’incertitude, surprise !

Elles sont allées l’une et l’autre à Port-Gentil, et ont donc vu un frigidaire à pétrole. Elles s’esclaffent quand je leur dis que dehors, dans le Nord de la France, c’est comme dans le frigo. Elles se plient en deux, mortes de rire, elles font quelques pas, se secouent de droite à gauche, font mine en hésitant de trébucher comme si imaginer le froid les dépassait.

Il ne savait pas que la petite, tous les jours, lui faisait absorber poison et contrepoison, car, pas si bête, elle savait qu’il allait la quitter, ce malotru. Lorsqu’au départ annoncé, sans elle bien évidemment, elle a arrêté d’administrer le contrepoison, boum, explosion de l’estomac.
Dans l’avion.
Il était déjà mort à l’arrivée à Roissy.

Un coopérant qui au terme de son contrat fait enlever toutes les vitres de sa villa de location : il les a payées, ces vitres ! Avec l’assurance de son bon droit il les emballe soigneusement et les entrepose en cantine avec mention « fragile ».
Manque de bol, les vitres étaient tellement fragiles qu’elles se sont toutes cassées en passant à la douane, c’est ballot, non ?