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Citations sur Les mots sont des fenêtres (ou bien ce sont des murs) (211)

Dans notre langage, il existe un mot qui possède un pouvoir énorme pour engendrer la honte et la culpabilité. Ce mot violent, dont nous nous servons habituellement pour nous évaluer, est ancré si profondément dans notre conscience que beaucoup d'entre nous auraient bien du mal à s'en passer. Il s'agit du verbe "devoir", dans des expressions comme "j'aurais dû savoir" ou "je n'aurais pas dû faire cela". La plupart du temps, lorsque nous utilisons ce terme vis-à-vis de nous-mêmes, nous refusons d'apprendre parce que "devoir" implique que nous n'avons pas le choix. Lorsqu'on essaie de leur imposer une quelconque exigence, les êtres humains ont tendance à se rebeller parce que leur autonomie - leur besoin pressant d'avoir le choix - est menacée. C'est ainsi que nous réagissons face à la tyrannie, même si cette tyrannie vient de nous-mêmes sous la forme d'un "je dois".

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Il peut certes sembler délicat d'interrompre quelqu'un au beau milieu d'une phrase, mais un sondage que j'ai réalisé auprès de plusieurs dizaines de personnes démontre que cette attitude est souvent mieux perçue qu'on ne pourrait le penser. A la question : "Si ce que vous dites n'intéresse plus votre interlocuteur, préférez-vous qu'il continue à faire semblant de vous écouter ou qu'il vous interrompe ?", à une exception près, toutes les personnes interrogées affirmèrent préférer être interrompues. Ces résultats m'ont encouragé et convaincu qu'il est plus courtois d'interrompre l'autre que de faire semblant de l'écouter, car chacun de nous souhaite que ses paroles soient pour les autres une richesse et non un fardeau.
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La paraphrase fait gagner davantage de temps qu'elle n'en fait perdre. Des études sur les négociations entre partenaires sociaux ont montré que l'on parvenait à résoudre deux fois plus rapidement les conflits lorsque chaque partie acceptait de répéter précisément ce qu'elle avait entendu la partie adverse dire avant de répondre.
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C'est notre façon de réagir au refus de l'autre qui prouve que nous exprimons une demande plutôt qu'une exigence. La façon la plus convaincante de démontrer que notre demande est sincère consiste à réagir avec empathie à un refus. Dès lors que nous sommes prêts à écouter pleinement ce qui empêche l'autre de faire ce que nous lui demandons, nous formulons une demande, selon ma définition, et non une exigence.

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En Inde, lorsque l'instigateur d'une conversation a reçu la réponse qu'il attendait, il dit "bas", ce qui signifie : "N'en dites pas davantage. Je suis satisfait et je suis maintenant prêt à passer à autre chose." Bien que nous n'ayons pas d'équivalent en français, nous aurions tout à gagner et à développer et à encourager dans tous nos échanges une "conscience du bas".

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Les jugements portés sur les autres sont des expressions détournées de nos propres besoins insatisfaits.

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Il est important ici de ne pas confondre jugements de valeur et jugements moralisateurs. Nous portons tous des jugements de valeur sur les qualités auxquelles nous attachons de l'importance dans notre vie : nous pouvons par exemple tenir pour essentielles l'honnêteté, la liberté ou la paix. Les jugements de valeur reflètent nos convictions sur la façon de servir au mieux la vie. Nous portons des jugements moralisateurs sur les gens et les comportements qui ne sont pas dans la lignée de nos jugements de valeur.

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... j'ai identifié certaines façons de parler et des modes de communication particuliers qui, selon moi, nous incitent à des comportements violents - envers les autres et nous-mêmes,. Je parle alors de "communication qui coupe de la vie" ou de "communication aliénante".
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Jamais je ne me sens plus comblée
Que lorsque tu acceptes mon offrande,
Lorsque tu comprends ma joie de donner,
Lorsque tu sais que mon don n'attend rien en retour
Mais naît de mon désir d'exprimer l'amour que j'ai pour toi.
Recevoir avec grâce
Est peut-être le plus beau don.
Je ne peux absolument pas dissocier l'un de l'autre.
Lorsque tu me donnes,
Je t'offre ma reconnaissance.
Lorsque tu acceptes mon offrande, je me sens si comblée.
"Recevoir" de Ruth Bebermeyer extrait de l'album Given To
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La première composante de la CNV consiste à bien distinguer observation et évaluation. Si nous mélangeons les deux, notre interlocuteur risque d’entendre une critique, et donc de se fermer.

Une observation serait "Jean est arrivé 2 fois en retard cette semaine".
Une évaluation serait "Jean n’est vraiment pas quelqu’un de ponctuel".
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