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3,49

sur 305 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Cela ne m'arrive pas très souvent, mais j'ai préféré le film au roman. Non pas que je n'ai pas aimé le roman, je lui ai d'ailleurs mis quatre étoiles, mais certains points du film ont eu plus d'impact sur moi, une autre émotion, plus forte, plus vibrante. J'ai retrouvé cela dans la deuxième partie du roman cependant, partie que j'ai beaucoup plus apprécié d'ailleurs. D'un côté parce qu'elle était différente du film et donc "nouvelle" pour moi, mais aussi parce que la maturité des personnages fait qu'il y avait plus à dire et à exprimer.

En ayant vu le film, je m'étais fait une idée des personnages. Daisy et Piper sont les mêmes et c'est avec joie que je les ai retrouvées. Là où les choses ont changé, c'est au niveau des garçons. Edmond a 16 ans dans le film, et le fait qu'il est deux ans de plus a rendu son personnage plus intéressant en un sens. Dans le roman, Daisy le compare d'emblée à un chiot demandant de l'attention. Rien de charismatique. le fait qu'il soit dénigré dès le départ ne lui a pas donné l'importance que j'avais apprécié. Il reste pour le coup un personnage en retrait. C'était assez étrange. L'auteur a pourtant essayé de lui donner un air cool, avec sa clope au bec, mais ça a eu tout l'effet inverse pour moi. le mystère n'était pas vraiment là. Isaac est son frère jumeau (dans le film il est le petit frère de 14 ans), et il a pour le coup eu plus d'importance à mes yeux, alors qu'au final il n'apparaît pratiquement pas. Ce décalage a été assez déroutant.

Mis à part ces détails, j'ai lu le roman d'une traite, ne pouvant pas le lâcher avant de connaître le dernier mot de l'histoire. Il faut dire que le roman est en fait le récit de Daisy et on est immergé continuellement dans la vie du personnage, dans sa jeunesse, ses expériences, ses pensées. C'est un discours jeune, drôle, naïf, très plaisant car plein d'émotions, et malgré le côté adolescente en rébellion, j'ai accroché tout de suite. Car le point très important, c'est que l'on voit Daisy évoluer. Si le narrateur avait été quelqu'un d'extérieur, je ne pense pas qu'il aurait été aussi intéressant. Pas aussi réaliste en quelque sorte. Et même avec le côté un peu "surnaturel" de ses cousins, il n'en reste pas moins qu'il y a cette part de réelle qui ne nous quitte pas.

La relation entre Daisy et Edmond ne m'a pas autant charmé que dans le film. Comme je l'explique au début, le fait de qualifier le jeune homme de chiot est déjà quelque peu rédhibitoire. Et j'ai trouvé qu'on l'effleurait plus qu'autre chose. C'est presque un détail au début du roman. On passe au final très vite dessus. Quant à la nature de cette relation, j'avoue ne pas avoir été choquée, ni trouvée cela dérangeant. L'auteur comme Daisy nous font ressentir qu'elle n'est pas normale. Mais avec les circonstances, cette guerre, le côté fictionnel du roman, la naïveté puis la profondeur de leurs sentiments... Je ne sais ce que les autres lecteurs ont ressenti et j'avoue aussi que l'auteur aurait pu choisir de faire autrement, mais voilà, j'ai trouvé cette relation belle et profonde.

Quant à cette fameuse guerre... Elle a une part immense dans le récit, mais au final on ne la comprend absolument pas. C'est une idée intéressante car d'une part, on la voit à travers les yeux d'une adolescente et donc de quelqu'un qui n'a pas connu de conflits et qui ne sait pas ce qu'est la guerre. On y gagne en réalisme. Les guerres sont aussi absurdes en soit. Qui peut comprendre qu'on décide de lancer une bombe nucléaire sur un peuple entier ? Cependant, le récit ne perd pas de son intelligence face à cette guerre. On ne sait pas pourquoi elle a été déclarée, mais les événements qui s'enchainent sont réalistes, ou du moins, plausibles. On sent petit à petit venir l'horreur, on voit la mentalité des gens évoluer, les situations déraper sans raison, les relations des gens changer, les comportements s'adapter. Bref, j'ai trouvé cela très réussi, d'autant plus que le récit des aventures de Daisy et Piper devient alors plus intéressant, plus riche. On sent l'adolescente évoluer vraiment, et dans le bon sens malgré les événements.

La fin, elle, diffère de ce que j'avais vu. C'est ma partie préférée du roman. le parcours de Daisy, son retour, sa vie, son évolution. Ils m'ont tous beaucoup touchée. La fin quant à elle n'est ni joyeuse, ni naïve, mais beaucoup plus adulte et douloureuse, et pourtant tournée vers un certain espoir. On reste dans le réalisme, l'horreur d'une guerre, les blessures psychologiques, le besoin de survivre, de reconstruire et d'oublier.
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Traduit par Hélène Collon

Daisy, une ado new-yorkaise, est envoyée par son père passer quelques jours dans la campagne anglaise, chez ses cousins. Dès la sortie de l'avion, elle est intriguée par Edmond, son cousin, venue la chercher à l'aéroport. 14 ans, la clope au bec, il conduit sans permis et surtout a un air de chiot perdu. Ce n'est que le début des surprises. Elle découvre le reste de la famille : Isaac, Piper, Osbert, une chèvre, des chats et des chiens, un mouton, forment le singulier mais sympathique comité d'accueil de Daisy. Tante Penn, qui aurait dû venir la chercher à sa descente de l'avion, est absente du tableau. La première impression qu'on a, c'est que les gamins ont l'air de vivre et de se gérer seuls, dans cette ferme où règne un joyeux bazar.
Peu à peu on découvre que le monde est en crise, en proie à un terrorisme de niveau mondial. Pourtant, le coin de campagne où vivent les cousins de Daisy ressemble à un Eden. On sent une menace latente. le silence avant la tempête. Jusqu'au jour où une bombe explose au plein milieu d'une gare de Londres, faisant "quelque chose comme sept mille ou soixante dix-sept mille tués". Alors tout dérape vraiment. Les aéroports ferment, "on parle partout de pénurie de produits alimentaires, d'arrêter les transports publics, de rappeler tous les hommes en âge de se mettre au service de la patrie", "les types de la radio demand[ent] d'un ton solennel à tous les gens qu'ils alpagu[en]t dans la rue si "ça v[eu]t dire que c'[es]t la guerre", sur quoi il fa[u]t fader des experts tout aussi solennels qui f[on]t semblant d'en savoir plus que le commun des mortels". le monde devient dingue. Tante Penn, qui travaille pour les hautes sphères de négociation de la paix, partie la veille à Oslo, ne peut revenir sur le territoire britannique puisque les aéroports du pays son fermés. Les gamins vont devoir se débrouiller seuls, mais finalement, ce n'est pas si important puisqu'ils se débrouillaient déjà seuls. Quand ils reçoivent un message disant que les habitants doivent évacuer la zone, ils décident de ne pas quitter les lieux et d'aller se cacher pour vivre dans la grange. Malgré tout, ils finissent embraqués de force par les forces du pays et sont séparés. Daisy et Pipper se retrouvent en famille d'accueil, dont elles s'échappent. Elles vont devoir apprendre à survivre et nous les suivons dans cette fuite folle.
Juste avant que tout dérape, Daisy et Edmond sont tombés amoureux. Daisy a fait une promesse, elle fera tout pour la tenir. Cela va la transformer et changer sa vie.

Daisy est un personnage blessée depuis sa naissance : elle se considère comme quelqu'un qui apporte le malheur partout où elle va : sa mère est morte en lui donnant vie. En arrivant en Angleterre, elle pensait avoir laissé les attentats sur le sol américain et voilà que le monde part en vrille. Avant la guerre, elle était anorexique, ou du moins avait des périodes où elle refusait de manger. Pendant la guerre elle va devoir trouver à manger pour ne pas mourir. Pourtant, comme elle le dit en prélude du roman, si la guerre a chamboulé pas mal de choses pour elle, en soit, les changements qui se sont opérés sont surtout dus à... Edmond.

J'ai beaucoup aimé les personnages principaux du roman, cette famille d'ados livrés à eux-mêmes, abandonnés par les adultes, qui sont tous des personnages négatifs. Tante Penn est bien trop occupée à négocier la paix pour s'occuper d'eux ; le père de Daisy se contente d'un coup de fil après la bombe pour savoir si elle est toujours en vie mais l'obligera à retourner à New York quand elle a décidera que sa vie est maintenant ailleurs. Les gamins sont brutalisés par les forces armés du pays. Bref, le monde des adultes est vraiment sombre. Parsemé de cadavres, de maisons dévastées.

Pourtant, dans cet univers de désolation, Daisy court après l'amour, incarné ici par Edmond. Cependant Meg Rosoff ne fait pas de ce roman une bluette sentimentale avec des violons et des trémolos, des machins bien "cul-cul-la-praline". A travers ce thème amoureux, elle explore les ravages de la guerre, un monde vide et vidé de son sens, un monde où il faut explorer les cadavres pour retrouver ceux qui vous sont chers, où il faut compter sur la générosité de la nature pour survivre.
(J'ai particulièrement aimé le passage sur la cueillette des champignons et leurs conséquences ! :) )

L'écrivain parvient à insuffler de la poésie dans cet univers apocalyptique, par la luxuriance de la nature qui reprend ses droits et qu'elle s'attache à décrire. On suit avec bonheur Daisy et sa petite cousine Piper dans leur cavalcade pédestre à travers la campagne anglaise.
Ne pas s'attendre à des dialogues, l'écrivain n'utilise pas le discours direct libre pour faire parler ses personnages à travers l'histoire que raconte Daisy. Ou si peu.

C'est premier roman que je lis de Meg Rosoff, publié en 2004 et, depuis, adapté au cinéma. Un beau roman young adult, à la fois palpitant, angoissant et émouvant. Un roman d'apprentissage original et paradoxal.
Il a d'ailleurs remporté de nombreux prix.

J'ai aussi visionné le film qui en a été tiré : dommage qu'une partie de la fin du roman soit complètement omis, que certains personnages meurent alors que ce n'est pas le cas dans le roman, ce qui change un peu la donne. le personnage de Daisy est complètement agressif dans le film, ce qui n'est pas le cas dans le roman. La Daisy du roman ne fait pas de caprices de merdeuse du genre qu'on a envie de remettre direct dans l'avion et elle n'assassine personne. Edmond s'appelle Edmond et n'est jamais nommé par le diminutif "Eddy", comme à l'écran. Pas d'histoire bombe nucléaire, pas de neige en plein été...
Le film se regarde, surtout si on n'a pas lu le roman, mais le réalisateur a pris des libertés. Donc je vous conseille plutôt de lire d'abord le roman et ensuite de regarder le film (d'ailleurs je ne fais que rarement l'inverse, car dans ce cas-là, je ne lis pas le roman parce que je sais que je vais être agacée ;) )


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A notre époque ou dans un futur proche,
de New York à un coin de campagne anglaise


Elisabeth, appelée Daisy par ses proches, est une jeune fille de quinze ans. Son père veuf, voudrait reconstruire sa vie avec sa nouvelle femme, « Davina la Diabolique ». Il envoie, pour cela, Daisy dans sa famille maternelle en Angleterre, passer quelques vacances. Pour la jeune adolescente, le changement d'air ne peut lui être que bénéfique car elle souffre d'anorexie. Elle raconte…

A l'aéroport de Londres, elle rencontre pour la première fois son jeune cousin Edmond, venu l'accueillir et la conduire chez lui. Il a un regard étrange, doux et caressant.
« Il a tout l'air d'un chiot perdu – vous savez, celui qu'on trouve au chenil, tout gentil, tout plein d'espoir, adorable, du style à vous fourrer sa truffe dans la main avec une espèce de dignité, après quoi on sait qu'on va le ramener chez soi… »
Dans la ferme de sa tante, soeur aînée de sa mère, elle fait la connaissance de ses cousins, Pepper, Isaac et Osbert. Tous très chaleureux et contents de connaître cette cousine venue d'un autre continent, même si elle aborde un sourire crispé, distant, peu communicatif.
Le lendemain de son arrivée, Daisy voit par la fenêtre de sa chambre la brume se lever et laisser apparaître une campagne dans toute sa verdure. Cette journée s'annonce comme un défi, elle se sent coupée du monde, son portable ne passe pas.
La ferme est spacieuse, bien entretenue, bucolique et désuète. Il règne une liberté qui attire Daisy. Il semblerait que les enfants soient livrés à eux-mêmes, sans une autorité adulte qui les contraindrait. Sa tante Penn les encourage en ce sens, jusqu'à leur procurer une scolarité par correspondance et les responsabiliser très tôt aux travaux fermiers.
Avec les souvenirs et les vieilles photographies de Penn, Daisy retrouve sa mère morte à sa naissance. Sa tante lui témoigne l'amour qu'elle n'a jamais reçu ; une affection sincère et sans contre-partie. Ce séjour s'annonce finalement très agréable, la famille lui rend son équilibre.
Jusqu'au jour où…

Penn doit partir à Oslo et charge les enfants de garder la maison.
« Maintenant on est Responsables, et drôlement contents de l'être ; cela dit, rétrospectivement je me rends compte que c'est exactement à ce moment-là qu'on a tous commencé à déraper vers la crise, comme l'assassinat de l'archiduc Ferdinand qui a déclenché la Première Guerre mondiale… »
Et une bombe tombe. Télévision, radio, les nouvelles sont alarmantes, une guerre se prépare, des attentats sont commis, les frontières sont fermées.
Les enfants échafaudent des dispositifs, fabriquent un abri dans une grange en retrait, Osbert joue à l'espion en récoltant des informations au village, Edmond et Isaac organisent les vivres pour une éventuelle autarcie et Daisy veille sur la douce et petite Peper.
Ils sont prêts…

Maintenant, c'est ma vie… Une affirmation, une prise de conscience qui bouleversera l'existence de Daisy et celle de ses cousins.

Ce livre a la saveur de l'innocence, de la jeunesse. L'auteur nous présente des enfants épris de liberté et indépendants. Leur autonomie est sage, ces adolescents sont responsables et respectables. Déjà adultes dans leurs comportements, ils ont parfois la douceur et la naïveté de leur âge. L'histoire débute comme une partie de campagne insouciante et joyeuse, puis la gravité de la trame échoit brutalement. Une guerre. Laquelle ? Elle fait peur car elle semble si proche et si lointaine, si actuelle et si vieille.
Un style agréable à lire, une pertinence toute adolescente et une belle histoire d'amour.
Un beau livre pour les jeunes collégiens.

« Ce premier roman a bouleversé l'Angleterre et s'impose partout dans le monde comme un texte majeur de la littérature de jeunesse. »
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Maintenant, c'est ma vie est un roman dans lequel j'ai mis du temps à rentrer. Peut-être à cause de la narration à la première personne, ou du caractère adolescente en pleine rébellion du personnage principale, ou bien encore car je ne comprenais pas quelle guerre avait éclaté, de quel conflit on parlait, est-ce que c'était un récit basé sur des faits réels ou sorti de l'imagination de l'autrice. Mais une fois que j'ai eu dépassé une bonne quarantaine de pages, j'avais envie de connaître la suite et mes préoccupations générées par le début du roman se sont vite envolées.

Nous suivons cette famille, une bande d'adolescents, qui ne peuvent compter que sur eux-mêmes pour survivre face à cette guerre, à la pénurie de vivres. Des sentiments se nouent, la troupe s'organise, on tente de mettre la peur de côté, de se focaliser sur le bien-être de ceux qu'on aime. La narratrice souffre d'anorexie, et cette guerre va la chambouler au plus au haut point, va la faire vivre des choses qu'elle n'aurait jamais imaginées, la rendre forte.

C'est un très beau roman jeunesse sur la solidarité, le dépassement de soi, la reconstruction à travers les autres, et bien sûr le pouvoir de l'amour.
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Aux vues des critiques unanimes concernant ce roman et des prix qu'il a remporté (Prix Luchs en Allemagne, Michael L. Printz aux Etats-Unis, Prix du Guardian en Angleterre), l'attente est énorme avant la lecture.

Sans être aussi dithyrambique que ces critiques, j'ai trouvé qu'il se dégageait une atmosphère forte et émouvante, sincère et vraie. Tout le talent de Meg Rosoff réside dans sa faculté à faire vivre ses émotions sans faire dans le sentimentalisme gnan-gnan. Ce qui n'est jamais aisé avec les mots.
Néanmoins, j'ai eu un peu de mal à accrocher au style "parlé" du récit et ce n'est que sur la fin que j'ai vraiment réussi à m'y habituer.
Malgré tout, pour un premier roman c'est une réussite! Voyons voir si les autres livres de Meg Rosoff sont aussi bien... :-)

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Il s'agit d'un roman émouvant , très agréable à lire. On avance vite grâce à une écriture fluide, à la première personne.Je l'ai lu en une fois.
Il s'agit de mon premier roman de meg rosoff , ça ne sera pas le dernier.
Les personnages sont très attachants, surtout Daisy.
Dans la première partie, on voit le regard de l'héroïne sur la vie a la campagne, la guerre, ses amours...on attend qu'une chose, c'est que les amoureux se retrouvent ???
La seconde partie raconte ce qu'elle a vécu durant cette guerre, ainsi que les retrouvailles avec Edmont.
La guerre n'a pas d'ancrage réelle, ce qui rend la situation encore plus palpable car elle pourrait avoir lieu de nos jours.on peut imaginer ce qu'ils endurent.
Belle révélation ...
Lien : http://les-lectures-de-la-mi..
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J'ai pris ce livre complètement au hasard. Sans connaître l'auteur, ni de quoi ça parler. Je savais juste que c'était un roman jeunesse. Ce livre a un tel écho dans notre actualité avec la guerre russo- ukrainienne que c'est flippant.
Daisy quitte New York pour aller chez ses cousins en Angleterre juste avant qu'une guerre éclate. Elle passe ses journées avec ses cousins et surtout Edmond, ce garçon qui ressent et écoute tant les gens autour de lui. Malheureusement la guerre les sépare, daisy se retrouve avec pipper sa petite cousine de 9 ans et elle doit survivre et surtout essayer de retrouver les cousins et surtout Edmond. C'est un voyage initiatique, un combat pour survivre et montrer à quel point on peut avoir des ressources même dans les pires moments.
Ce roman a eu de nombreux prix littéraire en Allemagne, aux États Unis et en Angleterre.
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J'ai vu le film, il y a pas mal de temps mais quand le livre m'est passé sous le nez, il a fallu que j'y jette un coup d'oeil.
C'était une bonne surprise, l'intrigue principale reste la même, les personnages aussi à part quelques petits changements.
L'histoire commence quand Daisy, jeune américaine de 15 ans, est envoyée chez ses cousins dans la campagne anglaise. Elle découvrir une vie champêtre loin de New York et de sa belle mère (et c'est loin de lui déplaire). Mais la situation politique, déjà pas glorieuse quand elle est partie, dégénère et une troisième guerre mondiale éclate.
La petite famille qu'elle avait retrouvé est séparée, l'éloignant de ses nouveaux repères.
Ce que j'ai beaucoup aimé dans ce livre, c'est la narration. Tout est raconté du point de vu de Daisy, avec ses émotions, ses pensées et surtout, ses mots. On découvre la guerre à travers ses yeux, on sait ce qu'elle sait, c'est-à-dire pas grand chose. On est un peu dans le flou et ça permet de donner une certaine authenticité au roman.
Le tout reste un peu facile et prévisible mais les personnages sont attachants et l'intrigue a le mérite d'être abordée de façon originale et décalée.
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J'ai vu le film avant de lire le livre, alors je connaissais l'histoire. Et comme dans l'adaptation, je l'ai beaucoup apprécié. Je n'ai rien à dire de plus au niveau de l'histoire car ce qui a le plus retenu mon attention, c'est l'écriture de Meg Rosoff.
C'est complètement hors catégorie. Je n'avais jamais lu une écriture pareille, mais je peux vous dire que c'est déroutant. C'est étrange, non conventionnel, libéré, intuitif et instinctif !
Lorsque j'ai commencé, j'ai tout d'abord été un peu déstabilisé mais au bout de quelques chapitres je me suis laissée emporter par ce flot de mot. Certains diront que c'est le bordel, mais je dirais plutôt que c'est un bordel "organisé". C'est une écriture sans prétention. On la prend telle quelle et on se laisse guider.
En bref, Meg Rosoff a une écriture qui a une âme. Et c'est probablement ce dernier point qui me poussera à lire tous ses autres livres.
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La guerre, la peur, l'amour, l'incompréhension, le courage, l'enfance, la mort, l'amitié, la souffrance, l'anorexie, la survie. Ce roman (un journal), écrit par une adolescente, est intense et trouble. Il évoque des thèmes forts. Il est effrayant, mais passionnant.
Ce roman a plusieurs fois été primé : Prix Luchs en Allemagne - Prix Michael Printz aux États-Unis - Prix Guardian du livre jeunesse en Angleterre.
A découvrir, apparemment dès 12 ans (moi je dirais pas avant !) et je crois que ce roman s'adresse aussi bien à un public d'adultes que d'ados.
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