Maintenant, c'est ma vie

"Maintenant, c'est ma vie" est un roman pour adolescent de Meg Rosoff. Ce roman ayant reçu de nombreux prix en Allemagne, aux USA et en Angleterre, les critiques étant unanimes, je me demande pourquoi la magie n'a pas opéré sur moi.
Les ados aiment les histoires d'amour...Ici,le personnage principal est Daisy qui tombe amoureuse pendant ses vacances de son cousin Edmund.
Les ados aiment les histoires de famille foireuses...Daisy quitte son père et sa belle-mère enceinte qu'elle déteste!
Les ados n'aiment pas l 'injustice: pourquoi le père ne soutient-il pas sa fille face à la belle-mère ?
Le contexte de l'histoire est celui d'une guerre qui rend le retour de Daisy dans sa famille impossible , ainsi que de celui de sa tante partie en laissant les adolescents à la ferme. Ce sera pour eux l'occasion d'apprendre la débrouille, de connaître la faim, le retour à des techniques anciennes...sans électricité, il faut activer les bras !
Beaucoup d'ados, mêmes lecteurs, se moquent du style...et là, j'ai cru que c'était vraiment un premier roman de gamine tant les tics de langage comme une utilisation massive des numéraires "centaines, milliers ,millions ..." sont nombreux !
Même si le flou de l'histoire est voulu, cela m'a exaspéré. Tant qu'à parler de problèmes , de troisième guerre mondiale, de terrorisme, il faut ouvrir les consciences et ne pas se limiter à parler "des Bons et des Méchants" '( avec majuscules comme s'il s'agissait d'une nationalité!). Qui sont les Bons et les Méchants ? Pourquoi y a t-il des Bons et des Méchants ? Personne n'est nommé, pourtant, l'allusion aux millions de morts tués lors d'un attentat à la bombe dans une gare anglaise n'est pas sans rappeler ceux perpétrés par des musulmans intégristes! L'auteur évoque mais ne cite pas ! Lâcheté ou peur de perdre un lectorat ?
Ce matin, à la radio, une bibliothécaire disait que les jeunes recherchaient des histoires sexuelles dans les romans ados .Là-aussi, il y a un flou dès le début du roman( ils l'ont fait ou pas ?) pour basculer plus loin dans des expressions clichés comme celle de la sueur sur leurs corps embrasés, des corps emboîtés etc...
Ce titre pourrait être un mélange de "2 ans de vacances " de Jules Verne et de "la route " de McCarthy....en moins bien évidemment !
je lis souvent des romans jeunesse et j'avoue que pour moi, celui-ci est un des plus mauvais : jeunes lecteurs, inutile de vous conseiller Twilight que vous connaissez déjà ( et dont je déplore aussi les clichés) mais essayez plutôt des auteurs comme Johan Heliot , Nathalie le Gendre ou Scott Westerfeld !
Et je ne vous parle pas de sa couverture avec ses papillons d'argent ....qui induira en erreur de nombreuses jeunes lectrices !

Ce livre est particulier. J'en reste mitigée. C'est l'histoire d'une jeune américaine qui est envoyée chez sa tante. Elle se retrouve, sans adultes, avec ses cousins-cousines au milieu de la guerre. Entre amours, vie champêtre et arrivée de la guerre à leur porte, séparation des enfants. le chamboulement de leur vie arrive à grand pas.
Ce qui m'a plu est la narration. Légèreté, rancoeur, vie adolescente très bien décrite du point de vue des sentiments.
Ce qui m'a déplu est l'irréalisme du réçit. Complètement improbable, trop de rebondissements, prévisible au possible. J'ai même hésité à finir ce livre sachant avant la fin comment allait se terminer l'histoire.

Alors je l'avoue, j'ai été un peu idiote en empruntant ce livre. Parce qu'en fait, en lisant le résumé rapidement, j'ai cru qu'il s'agissait de la Seconde Guerre Mondiale. Et j'aime beaucoup le thème de la Seconde Guerre Mondiale, en plus il y avait le mystère d'Edmond. Je me suis dis : Banco !

Sauf que dès la première page, on voit une Daisy munie d'un téléphone portable. Bon. Ok. Déception, mais c'est pas grave, ça peut être bien quand même.

Et là. Comment dire. Bah... c'était pas très bien. Déjà tout ce qui tourne autour de cette guerre, la manière dont elle est introduite (c'est à dire comme un cheveu sur la soupe), et le manque de détails, de détails sur les attaquants, les opposants, les origines de cette guerrre, m'ont gêné. C'était peut-être fait exprès, sûrement d'ailleurs, mais je n'ai pas réussi à entrer dans l'histoire.

C'est peut-être aussi à cause de l'héroïne. Daisy. Je ne saurais pas dire pourquoi mais elle m'a énervée, je ne me suis pas du tout retrouvée en elle. Et sa relation avec Edmond est soudaine, complètement prévisible et affreusement mal amenée (et c'est pas un problème de relations entre cousins ou quoi que ce soit). Il y a aussi cette sorte de télépathie entre eux, qui n'est au final pas expliquée.

Beaucoup de frustration donc de la part de ce roman. La deuxième partie était mieux, mais pas de quoi compenser la première. Elle n'est pas forcément très imprévue, ni très poignante, et n'apporte pas plus d'informations que la première.

Ah, une dernière chose. Durant les 4/5 du livre, les paroles sont intégrées au récit, sans deux points, sans guillemets, sans tiret. C'est vraiment déstabilisant. Et pas du tout une bonne idée si on veut mon avis. Je sais que c'est pour faire comme si c'était Daisy qui racontait, à l'oral. Mais ça n'explique pas tout. C'est un livre, c'est fait pour être lu, et les dialogues, c'est mieux quand ils sont visibles ou alors, on utilise du discours rapporté.

Vous l'aurez compris, je n'ai pas accroché à ce livre. Et en même temps, j'ai un peu l'impression de passer à côté de quelque chose que je n'aurais pas saisi.

Ce livre dépasse l'imaginable. Ce n'est même plus une déception à ce stade. Je le lisais, persévérante et à chaque nouvelle page je me retenais de le jeter par la fenêtre. Oui madame ! C'est possible de ne pas aimer un livre, de ne pas accrocher aux personnages, de trouver la romance insipide, de ne pas suivre l'action… mais quand on ressent tout à la fois alors que le livre a, je cite : "bouleversé l'Angleterre et s'impose partout dans le monde comme un texte majeur de la littérature jeunesse" et bien ça ne passe pas du tout. du tout, du tout.

Je vais pointer du doigt sans la moindre gêne le point principal qui m'a gêné dans ce texte : la relation qu'entretiennent Daisy et Edmond. Qu'un livre dans lequel la romance tourne autour d'une relation incestueuse sans fondement soit "un texte majeur de la littérature jeunesse" me hérisse les poils. Je m'arrachais les cheveux quand je lisais et pensais à la note présente sur la quatrième de couverture. Non pas que le sujet me gêne en soit, mais cette relation n'a pas lieu d'être. En fait j'ai essayé de penser comme Daisy et ça a donné quelque chose comme ça : c'est la guerre, mon cousin est séduisant et je me sens bien avec lui, et si on couchait ensemble ? de toute façon nous sommes seuls dans une grande maison alors personne ne nous embêtera… NON ! Tant qu'à parler d'un sujet pour le moins sensible, je vous en supplie, faîtes le bien ! Là je n'y ai pas cru une seule seconde. le coup de foudre version cousin/cousine ça ne prend pas du tout avec moi. Surtout que, Daisy fond pour lui pour des raisons stupides. Il n'y a pas d'histoire entre eux, aucun passé, rien qui n'explique qu'ils puissent tomber amoureux l'uns de l'autre. Un livre jeunesse ? Sérieusement, elle est où la morale derrière ?

Pire ! Parce que oui c'est possible de faire pire. L'auteur a rendu son héroïne, Daisy, anorexique. Pourquoi ? Parce que la demoiselle, pour énerver sa belle-mère, a décidé de ne plus manger… En fait j'ai presque envie de rire. La voila la morale : "Tu veux être une jeune fille épanouie et heureuse ? Alors ne mange plus et fais l'amour à ton cousin !" Hum ! C'est presque ça quand on y pense. Alors peut-être que je suis trop terre à terre, ou étroite d'esprit (on me le sort souvent ça) mais un sujet peut être sensible et bien traité, le rendu étant alors fabuleux. Là, c'est tout le contraire.

Quand j'ai commencé ce livre, je pensais que la fameuse guerre dont il était question serait la seconde guerre mondiale. Ha ha. Au bout de quelques pages je vois les adolescents sortir des téléphones portables, j'ai donc du me tromper. Sauf que rien n'est jamais précisé. Il ne me semble pas avoir vu une seule date qui puisse un tant soit peu me guider. J'en ai conclu que c'était une sorte de troisième guerre mondiale… et que personne ne savait pourquoi elle avait lieu. Oui. Personne ne répond à cette question et si le décor est bien là, la guerre, on n'en parle pas plus que ça. Elle sert seulement à séparer Edmond et Daisy. Mis à part ça… franchement je ne vois pas.

L'écriture je ne préfère même pas en parler. Les dialogues sont cachés dans la narration. Il m'a fallu du temps pour m'y faire. Si vous feuilleter ce roman, vous ne trouverez pas le moindre guillemet, pas le moindre tiret, rien. On suit les pensées de Daisy (pour notre plus grand plaisir) et avons donc droit à des explications personnelles (comme l'affaire "je ne mange plus pour embêter belle-maman") parfois exaspérantes. Les personnages, adolescents pour la plus grande partie du roman, ne m'ont pas spécialement touchée.

La fin… a fini de me perdre. Alors que tout se passe en Angleterre, d'un coup, pouf, Daisy est chez elle avec son père et puis, pouf, elle retourne en Angleterre. Et six ans ont passés. Sans explication.C'est la guerre, il y a des exécutions de tout les côtés mais non, Daisy rentre chez elle comme ça. Pouf. C'est le mot qui, à mes yeux, décrit le mieux la fin de ce roman : POUF !

Une incroyable déception. Les liens qui se forment entre Daisy et Edmond sont inexpliqués et très mal traités. La fin est précipitée et l'ambiance générale ne m'a pas charmée le moins du monde. Les personnages sont insipides, tout comme l'intrigue. La présentation des dialogues est inexistante et rend la lecture difficile. Je ne conseille pas du tout.
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Je ne m'attendais pas à grand chose, au départ. Hormis le fait qu'en lisant certains commentaires à propos de ce livre j'en suis venue à m'attendre à ressentir un minimum d'émotion, quelque chose. Comme l'histoire se déroule en pleine guerre.

Mais... Rien.
Nada.

Je n'ai pas été conquise par cette histoire. En premier lieu, il faut préciser que l'écriture de l'auteur est vraiment... spéciale, et je n'ai pas accroché. Enfin, j'ai appris dès l'école primaire comment construire des phrases et insérer des dialogues. Ce système de glisser des phrases parmi le reste m'a exaspéré. Je n'ai pas trouvé ça normal. Enfin, on pourrait passer ce détail... Si le reste en valait la peine. Mais là, non.

L'héroïne m'a un peu exaspérée. Je ne me suis attachée à aucun personnage. Aucun élément ne m'intéressait chez eux. Même pour Edmond, honnêtement, je m'en fichais complètement. D'ailleurs, la relation qui se développe au fil de l'histoire me paraissait vraiment... Je ne sais, perverse. En lisant les moments passés ensemble, je n'avais pas l'impression que c'était de l'amour. Leur lien de parenté m'a dérangée. Je sais que cela se passait des années auparavant, mais quand même ... Bref, je n'ai pas trouvé ça saint.
Même Piper ! D'habitude, quand il y a une enfant dans une histoire, même que je n'aime pas particulièrement, j'arrive à ressentir un petit truc. Ici? Même pas.


Conclusion : Je n'ai pas été conquise, je n'ai pas été intéressée, je n'ai pas été émue. La relation centrale m'a dérangé.
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"Encore un coup de coeur qui n'est pas venu...

Première chose : en lisant la quatrième de couverture, je me suis forcément demandé ce qu'Edmond avait pu faire ou quel genre d'individu il pouvait être pour avoir à ce point bouleversé la vie de Daisy, notre héroïne. C'est ce qui m'a donné envie de lire ce livre, malgré la guerre comme thème de fond..."
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