AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,89

sur 5143 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Je risque de dévoiler des petits secrets alors ceux qui n'ont pas encore lu cette trilogie et qui ont l'intention de le faire dans un lointain ou proche avenir, vous feriez bien de passer rapidement votre chemin. Idem pour ceux qui ne supportent pas qu'on en dise du mal. Pas envie de me faire lapider par des folles furieuses !

Bien maintenant que nous ne sommes plus qu'entre gens consentants, je vais pouvoir me lâcher !
J'ai lu ici sur Babelio un certain nombre de chroniques sur Divergente écrites par des lectrices (beaucoup plus que des lecteurs) , plus ou moins exaltées, plus ou moins contrariées, plus ou moins bouleversées...mais souvent passionnées !
Ouh la ! Jamais en lisant cette dystopie je n'aurais pu imaginer qu'elle soulèverait autant d'enthousiasme, autant ..(euhh...j' ai le mot qui me démange le clavier depuis tout à l'heure ... allez soyons audacieuse).. autant d'hystérie !
C'est vrai que je suis mal placée pour comparer avec d'autres romans de ce genre, que je ne lis jamais de science-fiction et que je n'ai sans doute pas en ma possession tous les éléments pour analyser objectivement ce genre de littérature mais je vais tout de même tenter de le faire.

Premier tome : l'auteure nous plonge dans un monde organisé en factions. Chaque individu appartient à une faction bien définie qui règle ses habitudes, son comportement, sa façon de s'habiller et sa façon de penser. Un peu flippant, non, ce système ? Imaginez un monde où chacun se doit d'être bien rangé dans sa case et surtout de ne pas faire de vague !
Tout cela ne laisse guère la place à la singularité, à l'originalité, à l'inattendu !
Heureusement il y a Tris. C'est une divergente. Divergente parce qu'elle présente des aptitudes pour trois factions. Ça tombe bien, Tris, c'est justement l'héroïne de l'histoire. Alors, on s'attend à ce qu'elle bouscule les codes établis. On se régale à l'avance de voir les fondations de ce monde si bien établi s'écrouler...pour laisser place à un monde plus ouvert.
Mais ce n'est pas si simple. La Divergence c'est dangereux et pas bien vu du tout des chefs de faction. Il faudra donc attendre encore un peu avant que Tris ne prenne ce monde bien établi à bras le corps. Et puis, chez les Audacieux, sa nouvelle faction, elle ne perd pas son temps. Elle apprend à devenir une « superhéroïne » qui saura se battre et maîtriser ses peurs !


Deuxième tome : Les Erudits, une des autres factions, jouent les méchants et veulent le pouvoir. C'est là que Tris va prendre du poil de la bête et accompagnée de sa bande d'amis et surtout de Tobias, l'instructeur audacieux dont elle est tombée amoureuse, elle fera tout pour enrayer le plan des Erudits. Dans ce tome 2, il y a de l'action, c'est le moins qu'on puisse dire ! Tris fonce, prenant des options parfois étranges mais qui se révèlent payantes.
Et même si elle regrette d'avoir tué son meilleur ami (ouaip, rien que ça!) , elle n'en continue pas moins à braver les interdits, s'allie aux sans-faction pour détrôner les Erudits et devient une Insurgée.
La foule en délire (les lecteurs bien sûr) suit Tris avec avidité, frémit, tremble pour elle, compatit à ses démêlés sentimentaux avec Tobias et applaudit à chacun de ses exploits.
Finalement, les Erudits perdent la bataille et les sans-faction s'installent confortablement au Siège du gouvernement. Les Insurgés, qui luttaient pour établir un monde nouveau sans classe et basé sur l'égalité, deviennent à leur tour des tyrans. ( Même dans un univers de science-fiction les Révolutionnaires Ultras deviennent des despotes.. c'est fou ça!)


Troisième tome : Révélation, Stupeur et Incompréhension. C'est à ce moment là que j'ai commencé à me dire : «  On nage en pleine science-fiction et là, je vais perdre pied c'est sûr. » ça n' a pas manqué.
Tris et une partie de ses amis (ou du moins ce qu'il en reste.. parce que ça canarde pas mal dans ce livre là) se retrouvent à l'extérieur de la ville, autrement dit, à l'extérieur de leur monde. (Je vous passe les raisons du pourquoi parce que cette chronique est déjà bien longue ! )
Ils apprennent qu'en réalité ils font partie d'une expérience génétique qui a pour ambition de créer un monde meilleur et pacifique.
J'ai eu beaucoup de mal à assimiler toutes ces données scientifiques, ces manipulations génétiques, et à comprendre leur but ultime et j'avoue que je ne suis certainement pas la mieux placée pour vous résumer tout ça. La science-fiction et moi, on n'a jamais été attirés l'un par l'autre.
Toujours est-il que le troisième tome est fort déroutant. On a l'impression soudainement qu'on nous extirpe d'un univers fantastique (pas merveilleux certes) , pour nous en expliquer toutes les ficelles.
Un peu comme si « on cassait la magie du film » , par des explications techniques, méthodiques, et pseudo politiques.
Et tout ça pendant une bonne partie du roman !
Bref, j'ai un peu décroché..et me suis rattrapé à la seule chose qui pouvait encore me parler : l'histoire d'amour entre Tris et Tobias. Mais là encore déception.. La narratrice introduit un nouveau narrateur en alternance avec le personnage de Tris, qui n'est autre que Tobias. Pourquoi ? Je n'en sais fichtre rien. Enfin si, je me doute. Il fallait bien quelqu'un pour raconter la fin de l'histoire à la mort de Tris. (Aahh ne me regardez pas comme ça !! Je vous avais prévenu en début de chronique que j'allais dévoiler des « petits » secrets!) Mais franchement, il aurait suffi qu'elle le fasse intervenir seulement à la fin. Car il n'apporte rien. Certains lecteurs diront que ça leur a permis d'en savoir plus sur le caractère et les pensées de Tobias. Je ne suis pas d'accord.
Dès le début de cette trilogie, Tobias était pour moi un personnage mystérieux auquel on n'aurait pas forcément accorder sa confiance. Et c'est comme qu'il me plaisait. Avec ce côté mystérieux, un peu austère et diablement troublant.
Qu'on nous laisse lire ses pensées, et hop ! C'est encore un mauvais coup pour nous retirer un peu de rêve ! Tobias devient soudain plus fade, et même carrément pathétique, par moments !

Bon, STOP !

Eehh !! mais j'ai pas fini !!!!! J'ai pas encore parlé de la fin avec Tris qui.....

Stop, j'ai dit !

Non, mais juste un dernier truc... j'ai lu que beaucoup étaient déçus et choqués par la fin. Je voulais juste ajouter que cette fin me paraît logique. Pendant ces trois tomes, Tris a affirmé plus d'une fois son esprit de sacrifice et on se doutait bien que tout cela ne mènerait pas à un Happy End.
Cette fin était inéluctable et m'a d'ailleurs permis de me réconcilier un peu avec le troisième tome.
Il n'en fallait pas moins !


Commenter  J’apprécie          6612
Suite à la révélation de l'existence du monde extérieur et de la mission originelle de la ville, Tris et compagnie cherchent un moyen d'échapper au contrôle des Sans Faction et d'aller voir par eux-mêmes ce qui se cache derrière la clôture. Ils ne s'imaginaient pas découvrir des vérités destructrices...

Au final, y a-t-il vraiment de quoi s'extasier/s'exciter ? Ce tome se perd en verbiage explicatif supposément révélateur de secrets ultimes mais qui s'étale fortement en longueurs et surtout de manière très alambiquée, grâce à des couches de révélations successives qui viennent à chaque fois mieux contredire la précédente. J'avoue en avoir parfois perdu mon latin, vu le nombre de personnages, de types de lieux libres ou non, de sérums prêts à être injectés... J'ai eu la sensation que c'était un peu le tome fourre-tout ; celui-ci non plus, ainsi, ne m'a pas passionnée.
On y retrouve tous les tics d'écriture cités dans ma critique du tome 2, avec toutefois en amélioration la présence du verbe "s'embrasser", preuve que c'est visiblement bien en forgeant qu'on devient forgeron pour l'auteur et/ou la traductrice. Comprendra qui veut...
Notons la double narration, inhabituelle et du coup complètement annonciatrice du devenir de l'un des personnages principaux, que l'on reniflait pourtant déjà à 20 kilomètres. Ce procédé narratif, également utilisé par la maman de Twilight si je ne m'abuse, est loin de convaincre et rajoute au style immature/simpliste de Roth.
Quant à l'histoire, j'ai été assez déçue de la tournure que prennent les évènements. le cocon du tome 1 se transforme en histoire alambiquée et au final les personnages retournent à une vie "normale" qui n'a rien de glamour (entendre par là "excitant, inhabituel, fictif, intéressant, justifiant un livre") pour le lecteur. Niveau dystopie de monde ravagé par l'être humain, il y a mieux. Au final l'univers créé dans le tome 1 retombe dans des jeans et baskets plan-plan, sauvé par un pauvre sérum d'oubli pour éviter une énième guerre, foutant complètement à plat le statut de Divergent qui avait encore une bonne part de mystère dans le 2. Bon... Voilà quoi ! Au final, le "différente, déterminée, dangereuse" sur la couverture de l'édition française, on n'y croit plus, on ne sait plus très bien en quoi les Divergents sont dangereux. C'est plutôt le gouvernement qui est dangereux, point.
La fin, oui, est relativement décevante. Je vais vite oublier, je vais prendre le sérum "lecture d'un autre livre pour passer à autre chose" et on n'en parlera plus.

Gloups.

Hein ? Mais que fais-je sur cette page ??
Lien : http://livriotheque.free.fr/..
Commenter  J’apprécie          400
La fin, enfin. En toute franchise, j'ai eu du mal à aller au bout de la trilogie, qui a perdu tout intérêt pour moi au fil des pages. Pourtant, il faut le reconnaître, il y a sur ce volume un véritable effort de renouvellement : sur la forme déjà, avec cette alternance dans le récit entre celui de Tris et celui de Tobias ; sur le fond aussi, avec l'intrigue qui se poursuit en dehors des enceintes de la ville. Mais cela n'a pas suffit à ranimer ma flamme, loin de là. Beaucoup d'incohérences dans le récit, de répétitions de scénettes, d'éléments de langage récurrents, et pas une once de psychologie quelque peu rationnelle, bref, qu'une hâte : terminer au plus vite pour passer à autre chose.
Commenter  J’apprécie          160
Finir une saga, c'est toujours un grand moment. L'occasion de connaître le fin mot d'une histoire qui nous a tenus en haleine, et le temps de dire au revoir aux personnages dont on a suivi les péripéties de bout en bout. Hélas, en ce qui me concerne, terminer la série Divergent c'est surtout apparenté à une certaine forme de soulagement. Car si le tome 2 m'avait passablement ennuyée, le tome 3, lui, n'a pas du tout remonté la cote.

Jeanine est morte, le système des factions est tombé. Nous retrouvons donc Tris, Tobias et les autres juste après le soulèvement final. le discours d'Edith Prior a été révélé et leur a apporté la lumière sur une infime partie de leurs questionnements. Cela dit, le nouveau régime qui se met peu à peu en place ne leur convient plus, et Tris est bien décidée à découvrir ce qui se passe à l'extérieur, quitte à défier les autorités. Mais qu'est-ce qui l'attend dehors ? Sera-t-elle plus en sécurité là-bas plutôt que dans cette bulle qu'elle a toujours connue ?

Bon, bon, bon. Ça n'a rien d'agréable d'écrire un avis en demi-teinte. Je ne partais pas très positive, à la base. Ayant été vraiment déçue avec Insurgés, je ne m'attendais pas à un coup de coeur ici. Grand bien me fasse, car je n'ai pas accroché pendant une bonne partie de ma lecture. J'ai même trouvé difficile de la poursuivre jusqu'à la fin, et ce, pour des raisons bien précises.

L'histoire en elle-même n'est pas dénuée d'intérêt. L'auteur répond enfin à un grand nombre de questions. Les aventures de Tris prennent alors tout leur sens et on s'aperçoit que le roman porte décidément très bien son nom. Allégeance est un tome où les décisions de nos héros détermineront à elles seules l'avenir de leur monde. La situation, qui peut paraître enfin stable, est plus précaire que jamais. L'auteur s'adonne à un jeu cruel avec Tris, lui donnant ce qu'elle a toujours rêvé d'avoir, avant de le lui reprendre sans ménagement. C'est une oscillation perpétuelle à laquelle il est très sympa d'assister, car le lecteur lui-même ne sait pas trop comment se positionner vis-à-vis de la situation.

Ensuite, l'idée de donner la parole aussi bien à Tris qu'à Tobias n'était pas mal. Cependant, je me suis vite emmêlé les pinceaux, sachant qu'au niveau de la narration, rien ne change à proprement parler. Il m'est arrivé à plusieurs reprises de revenir au début d'un chapitre pour savoir qui, de Tris ou Tobias, s'exprimait. Concrètement, il n'y a rien qui les différencie : ils ont le même mode de pensée, la même façon de parler… Bref, globalement ils sont brossés de manière assez similaire.

Les autres personnages sont trop lisses et dénués de profondeur. Hormis Christina et Peter, pas moyen de resituer qui était qui. Aucun ne se distingue par sa prestance, sa personnalité ou son rôle au sein de l'histoire. Et si je ne parviens pas à discerner qui est qui, je ne peux tout simplement pas me sentir concernée par leurs déboires.

Il n'y a pas que du mauvais, bien sûr. J'ai décelé une réelle profondeur, une sincérité dans ce roman. L'ennui c'est que ça n'a pas marché parce que la plume de l'auteur est froide, presque pudique. Elle ralentit à peine sur les émotions et les sentiments. Tout est mécanique, trop calculé, et je ne suis pas très sensible à cette sobriété. Je ne dis pas là que Veronica Roth écrit « mal », juste que sa plume ne me touche pas. Ajoutez à cela une lenteur presque monocorde, et vous avez une idée de mon ressenti pendant les trois quarts du roman.

Pour les petits curieux qui ont pour habitude de lire la dernière page ou la dernière ligne d'un livre avant de le commencer, je vous conseille de vous abstenir. La fin est sans nul doute l'un des seuls points positifs de cet ultime opus. En me prêtant cette saga, ma meilleure amie n'avait rien trouvé de mieux à faire que me spoiler la fin. Allez savoir, ce jour-là, elle était persuadée que je lui empruntais les romans pour les relire. Parce que oui, spoiler la fin, c'est carrément du sacrilège ! Cette fin est poignante et surtout très inhabituelle par rapport aux codes de la dystopie jeunesse. Elle suit une logique bien définie, elle n'est pas facile, voire implacable, mais moi j'ai totalement adhéré.

En résumé, la saga Divergent est une saga qui est allée decrescendo. Un tome 1 qui dépote et qui m'a laissée béate, un tome 2 trop lent et dépourvu d'émotions, et un tome 3 tout aussi décevant, mais avec une fin qui sauve les meubles. Je n'ai pas été charmée comme je l'aurais voulu, et je n'ai pas honte de le dire : j'ai préféré les versions cinématographiques. Néanmoins, je ne regrette pas d'avoir découvert et terminé cette série qui a beaucoup fait parler d'elle.

Lien : http://april-the-seven.weebl..
Commenter  J’apprécie          101
Je viens juste de terminer ce livre, et je suis mitigée... D'un côté, c'est l'un des meilleurs "Page turner" que je connaisse. Je l'ai dévoré en une semaine. Je n'ai guère mis plus de temps pour les autres. Tous les ingrédients sont là : action, suspense, romance, courage, détermination, drame, comédie. Bref, les ados vont découvrir les montagnes russes de l'émotion !

Et ceci aurait été parfait, si j'étais encore une !

L'histoire est cousue de fil blanc, les personnages ne volent pas haut. Leur portrait psychologique est à peu près aussi fourni qu'une huître. Cependant la fin m'a prise de court. Et j'ai eu envie de me dire : tout ça pour ça ! Toute cette montée, cette lenteur en action : pour ce final ?!

Je ne pense pas lire le quatrième tome. J'ai l'impression d'avoir assez perdu mon temps.
Commenter  J’apprécie          100
Cette saga, dont le succès ne semble pas prêt de se tarir, ne tient pas selon moi du génie dont on veut bien l'affubler. le premier tome est sympa mais sans plus. le contexte de l'intrigue tient trop du déjà vu, les personnages ne sont pas folichons et le style de l'auteur est des plus basiques. Néanmoins, je ne nie en rien son caractère divertissant. C'est un bon roman pour adolescents avec juste assez d'action et de romance pour se détendre. le tome 2 était pour moi dans l'exacte lignée du premier tome. Rien de plus, rien de moins. Récemment est sorti l'adaptation cinématographique du premier volet de la trilogie (toujours en salle, mon avis ici). Encore, une fois, il s'agit d'un bon divertissement, de qualité à bien des égards, mais qui manque d'un petit plus pour devenir vraiment sensationnel.

Voici donc mes a priori avant de débuter ma lecture du troisième et dernier tome de la trilogie, généreusement envoyé en avant-première par Lire en Live. Toute la clef de l'intrigue de ce dernier tome tourne autour de la raison d'être de Chicago et son fonctionnement. On découvre pourquoi elle est aujourd'hui ce qu'elle est et ce qu'elle doit/va devenir. Et comme pour les deux précédents, mon avis ne changera pas: c'est sympa, mais sans plus.

Pourtant, les idées étaient là. L'auteur a réussi à retourner la situation initiale qu'elle avait jusque là installée pour l'inverser et bouleverser tout son monde. Pendant les 200 premières pages, l'histoire avance de révélations en révélations, comme si rien de tout ce qui avait été expliqué précédemment ne tenait plus (en fait, c'est totalement le cas, mais évitons de spoiler !) Mais toutes ces idées extrêmement originales et inattendues sont aussi très mal amenées. J'ai trouvé les choix faits par Veronica Roth peu convaincants. Elle décide de faire prendre part à la grande aventure des personnages secondaires (type Cara et Peter) dont on avait vite fait d'oublier l'existence. Elle choisit de faire annoncer les révélations par certains personnages qui sortent de nulle part et dont on n'a forcément pas grand chose à faire.

Dans le même ordre d'idée, je n'ai pas compris la réaction de Quatre à la révélation concernant ses gênes. J'ai vraiment eu l'impression de me retrouver face à un gamin faisant un caprice. J'avais complètement oublié qu'il est si jeune (18 ans) mais en même temps, rien d'en ses actions ne semble cohérent avec son âge. Qui agirait, en pleine révolution, en mêlant avec autant d'équilibre force et réflexion? C'est pourquoi ce rappel de son jeune âge m'a paru si surprenant, surtout qu'on ne s'y attendait plus. Avant, il y avait bien sa relation avec Tris pour montrer qu'il manque d'expérience, mais après tout ce qu'il a traversé, ça m'a paru étrange.

Enfin, j'ai trouvé à ce tome de très nombreux passages superflus. C'est longuet et on s'ennuie. Il y a foule d'actions qui ne font que tasser le rythme de l'intrigue, en rajoutant des péripéties qui n'ont pas lieu d'être. Pour vous dire, j'ai allègrement sauté des morceaux entre les pages 200 et 300 qui m'ennuyaient mais n'ai pour autant eu aucun soucis à reprendre ma lecture.

Néanmoins, cette série pose dans son ensemble des interrogations intéressantes sur la quête d'identité, les dérives de la science, la politique. Elle transmet des valeurs honnêtes à la jeunesse sans perdre en réalisme (comme a pu le faire Twilight). Elle propose en fait un futur réaliste et pertinent, qui s'il a peu chance de ne jamais voir le jour, permet de s'interroger sur le bien-fondé de certaines pratiques actuelles. Les jeunes filles n'auront aucun mal à s'identifier à l'héroïne et donc à réfléchir avec elle.

> Trop longue et incohérente, cette conclusion à l'image des tomes précédents n'a pas su me convaincre. Veronica Roth donne l'impression d'avoir inventé ce retournement de situation après la publication du premier tome. Elle n'a pas réussi à aboutir son univers. C'est pourquoi j'en viens à penser que ce roman se destine davantage à un public de jeunes adolescentes qui trouveront des personnages intéressants et des pistes de réflexions adaptées à leur âge.
Lien : http://mariae-bibliothecula...
Commenter  J’apprécie          100
Alors, si vous êtes là pour vous faire une idée des livres parce que vous vous tâtez pour les lire, sachez le, je vais spoiler méchamment dans une ligne ou deux alors allez voir ailleurs si vous ne voulez rien savoir.

J'ai grave merdé je l'avoue, je suis allée voir la dernière page. C'est une mauvaise habitude que j'ai développé et qui me permet en général juste de vérifier que le héros survie à toutes les épreuves, ce qui est toujours le cas. Une façon de me rassurer sur quelque chose que finalement je sais déjà. Donc là, sans pression, je jette un oeil... LE DRAME ! Tris meurt mais WHAT ? du coup j'ai arrêté ma lecture. Désolée je suis de ceux qui aiment que ça se finisse bien. Pas trop trop bien genre fascination, mais bien quoi, un ou deux morts, ok, c'est triste on verse une larme, on peste contre le monde cruel mais on s'en remet mais l'héroïne ? Merde pas cool ! du coup voilà j'ai besoin d'avaler la pilule, je m'y remettrais peut-être dans un jour ou deux on verra...

Du 27 février on atterrit au ... 7 avril. Je me suis enfin décidée. Je suis déçue cela va sans dire. Pas particulièrement à cause de la mort de Tris, j'avais eu le temps de me faire à l'idée mais surtout parce que j'ai un peu la sensation que ça finit en queue de poisson... (Je me refuse à aborder le film sortit récemment qui est encore pire) Bref à tous ceux qui me l'ont conseillé parce que j'aime les Hunger Games j'ai envie de dire "Pouet" Le premier était pas mal et après ça va de mal en pis...

Et encore... je dirais que ce que j'ai aimé ce sont sans doute les codes repris de Hunger Games que j'avais adoré... Non franchement... pas convaincue.
Commenter  J’apprécie          91
je dois avouer être extrêmement déçu de ce dernier tome, c'est dommage, moi qui espéré une fin à l'image des tomes précédents: original et bouleversante!
je peux comprendre le choix de l'auteure pour sa fin qui est assez dure, mais les comportements des personnages qui
jusqu'à présent avaient été simplement humain et plein de réalisme ce sont avéré en quelques sorte "forcé" pour pouvoir conclure cette trilogie en un grand fracas. C'est dommage, j'en viens à me demander, si une fin plus classique n'aurait pas été préférable.
Commenter  J’apprécie          81
La sortie du troisième volet de l'adaptation de Divergente au cinéma approchant à pas de géant, il était plus que temps pour moi d'en finir avec la saga littéraire, clôturée par Allégeance. Cette chronique paraît avec quelques jours de retard, mais soyez tranquilles, j'ai lu le livre avant d'aller voir le film. Et il se trouve que j'ai été autant déçue par l'un que part l'autre. Mais ceci est une autre histoire, on est ici pour parler du livre, et c'est ce que nous allons faire.

On retrouve Béatrice et Tobias là où on les avait laissés à la fin du tome précédent, c'est-à-dire à Chicago, alors qu'Evelyn et les sans-factions ont pris le contrôle de la ville, tout comme Jeannine l'avait fait précédemment. Un groupe de rebelles s'élève alors pour restaurer les factions, et aller voir ce qui se passe de l'autre côté de la clôture. Car malgré la diffusion du message d'Edith Prior, ou peut-être justement à cause d'elle, Evelyn maintient de force les portes fermées. Nos deux héros et leurs amis vont bien évidemment s'allier aux Loyalistes, et tenter de quitter la ville.

Autant le dire clairement, ce troisième opus est bien différent des précédents. D'abord parce que le récit alterne les points de vue de Tris et de Quatre, et comme le texte est écrit à la première personne, je me suis plusieurs fois surprise à me mélanger les pinceaux, persuadée que c'était l'un qui parlait pour découvrir quelques paragraphes plus loin que c'était l'autre. C'est extrêmement déstabilisant et pas franchement très agréable. L'intrigue quant à elle manque étonnamment de dynamisme, c'est long, et je n'ai jamais réussi à me départir du sentiment que l'auteur accumulait les mauvais choix. L'explication des raisons d'être des factions est un peu tirée par les cheveux, il faut bien le reconnaître, et l'évolution des personnages pas très heureuse.

On a droit à beaucoup d'introspection autour des doutes de Quatre, qui au passage a rapidement fini par me taper sur les nerfs à force d'autoflagellation. Comment est-il passé de ce mystérieux instructeur plein d'assurance à cette espèce de larve qui passe son temps à pleurer sur ses gênes ? Tris elle-même change radicalement de tempérament, se transformant en pimbêche persuadée d'avoir toujours raison ! A se demander si l'auteur est bien le même que celui des deux premiers tomes ! Quant au dénouement... de nombreuses personnes en sont encore à se lamenter, mais en ce qui me concerne, en dehors d'une frustration supplémentaire, je l'ai juste trouvé gratuit et sans réelle justification, comme si l'auteur l'avait choisi par défaut, faute d'avoir trouvé mieux.

Bref, une gigantesque déception ! J'avais adoré le premier tome, un peu moins le deuxième dont l'intrigue m'avait nettement moins passionnée, mais j'espérais beaucoup de celui-ci. Je suis totalement passée à côté et j'ai mis un temps infini à le lire. Bien hâte de passer à autre chose !
Lien : http://etemporel.blogspot.fr..
Commenter  J’apprécie          80
Assez déçue par ce dernier tome (bien qu'en fait je n'ai pas réellement été emballée par la série). J'ai trouvé que l'histoire prenait bien le cliché de la dystopie, c'est-à-dire que les personnages vivent dans un monde qui les insupporte donc ils se révoltent pour un "extérieur" qu'ils rêvent meilleur. Mais à la sortie, ils se rendent compte que l'extérieur n'est pas mieux alors ils se battent à nouveau pour un avenir meilleur (qui, bien souvent, n'est que le monde que l'on connaît). Bon, c'est l'ADN de la dystopie, mais dans Divergente, et ce dernier tome en particulier, j'ai eu du mal à avancer dans l'histoire, je voyais toutes les ficelles et je m'ennuyais un peu...

En plus, nouveauté ici, il y a alternance des points de vue. Mais quelle bonne idée ! Jusqu'à qu'on se rende compte que peu importe qui parle, les points de vue se ressemblent et parlent presque de la même manière. Déjà qu'au départ je n'aimais pas beaucoup Tris, là j'ai été déçue par cette nouvelle narration qui n'avait, pour le coup, rien de nouveau !

J'irais quand même lire l'histoire racontée par Quatre pour clôturer la série mais sans grande conviction...
Commenter  J’apprécie          80




Lecteurs (16674) Voir plus



Quiz Voir plus

Divergente, tome 3

Au début du livre, qui sauve Caleb de la mort ?

Tobias
Tris
Peter
Evelyne

10 questions
226 lecteurs ont répondu
Thème : Divergente, tome 3 : Allégeance de Veronica RothCréer un quiz sur ce livre

{* *}