Divergente, tome 3 : Allégeance

Avant de commencer à lire ma chronique, j'aimerai mettre en avant deux petites choses. La première est que je savais comment le roman se terminait. Difficile à l'époque de sa sortie de passer à côté du petit tollé concernant la fin de la saga et comme je ne résiste pas aux spoils... Mais franchement, en débutant ma lecture, et malgré mon avis mitigé sur le second tome, je partais avec un état d'esprit assez serein me disant même que j'allais aimer cette conclusion. J'avais le bon état d'esprit... le reste n'a pas suivi...

Après la révélation d'Edith Prior, les différentes communautés de Chicago se voient une nouvelle fois en péril. La stabilité n'est plus de mise et la guerre civile est proche. C'est donc dans un monde encore plus instable que nous plongeons, et nos héros sont bien décidés à faire en sorte que cela ne se produise pas. Mais est-ce que leur solution est la bonne ? Et que vont-ils découvrir en dehors de leur enceinte ? Est-ce que ce nouveau monde, synonyme de seconde chance et de réponses sera à la hauteur des espérances du groupe qui s'échappe de Chicago ? Entre troubles, questionnement, remise en question et vérité, ce tome alterne assez bien avec un peu d'action, de réflexion et de conclusion. Mais voilà, cela ne suffit pas du tout à en faire une bonne fin. Il manque d'originalité, les personnages régressent, et certains choix sont assez étranges à mon goût.

Parlons déjà de la trame principale qui traite de la génétique. Cette réflexion et l'explication derrière l'existence de Chicago sont potentiellement les parties les plus intéressantes de Allégeance. L'eugénisme est un sujet qui a déjà été traité, mais ici j'ai trouvé l'approche un peu différente. Deux points ressortent. le premier est celui qui, selon certaines études, tend à prouver que nous avons des prédispositions à un certain comportement. la logique voudrait qu'on "éradique" des comportements violents et nocifs pour faire de ces personnes des êtres plus aptes à la vie en société. Une logique qui a ses failles. Les comportements "négatifs" sont une composante globale et en les effaçant, on risque d'effacer des comportements "positifs". L'autre chose est que selon moi, tout n'est pas écrit dans notre code génétique. L'environnement dans lequel on vit, nos relations, nos interactions sont aussi déterminantes pour façonner une personnalité. Veronica Roth aborde cela de manière assez facile et compréhensible malgré la complexité de la chose. Elle nous fait réfléchir, bien que son point de vue est clairement défini dans le roman. Une société, à trop vouloir se contrôler, perd son contrôle. Notre passé est aussi important que notre présent et notre futur. L'élite n'est pas meilleure que le reste de la population. Il y a même un notion de racisme eugénique qui nous ancre un peu plus dans notre société actuelle.

Avec toutes ces explications, les Divergents sont enfin expliqués, tout comme la création de ce Chicago avec des factions. Mais voilà, en entrant dans le "nouveau" monde, celui du Bureau, j'ai eu l'impression de retourner à Chicago. Mêmes problèmes, mêmes schémas. Alors oui, en un sens, cela prouve que les scientifiques menant l'expérience ne sont pas mieux que leurs cobayes qu'ils voient comme des inférieurs, mais cela s'arrête là. En tant que lecteur, personnellement, j'ai assisté à une répétition des tomes un et deux. Nous obtenons beaucoup de réponses, cela va s'en dire, et elles sont crédibles mais j'aurais voulu plus et quelque chose de différents.

Côté personnages... Si je vous dis que Cristina, Uriah, Cara et même Peter et Caleb sont ceux qui sortent du lot... Ce n'est pas très bon signe. Car oui, les personnages secondaires évoluent alors que nos deux héros régressent. Que la Tris et le Tobias du premier tome me manquent. J'ai eu l'impression de voir deux adolescents en permanence, alors que je m'étais fait une image plus adulte et mature d'eux. Tris est constamment en colère. C'est épuisant, et quelque fois cela lui donne l'image d'une enfant capricieuse. Ses actes héroïques se transforment en actes irréfléchis, trop spontanés, plein de haine. Oui, elle a souffert, mais nous avons en face de nous quelqu'un qui se place au-dessus des autres sans le vouloir. Elle devient ce qu'est le Bureau en quelque sorte. Tobias, lui, n'est plus le roc que j'ai découvert. Il a lui aussi souffert, mais depuis le tome deux, c'est un autre homme que nous voyons : trop émotif, irréfléchi, se sentant menacé... Au lieu de nous montrer un homme fragile et plein de doutes, c'est un enfant apeuré que nous suivons. Et c'est frustrant au possible quand on a connu un tel potentiel au début de la saga.

Autre point frustrant : l'alternance des chapitres entre Tris et Tobias. Je comprends le choix, mais il a été trop perturbant durant la lecture. J'avais parfois du mal à me situer et à savoir qui parlait. Oui, cela permet d'avoir une vue d'ensemble de l'histoire, mais construit de façon plus distinctif, cela aurait été un plus.

Nous arrivons au moment fatidique : la fin et le sacrifice d'un personnage. Je l'ai trouvé bancal pour tout vous dire. Tout se passe de façon trop précipité, et je suis certaine qu'il y avait une autre alternative à cela. Cette impression de tout ça pour ça, ne me quitte pas. Je pense que l'auteur aurait pu aller dans ce sens, sans avoir autant de critiques, si ce sacrifice avait été différent dans le traitement. Je n'ai pas versé de larmes, et pas seulement parce je savais ce qui allait arriver. Je n'avais plus d'attachement envers ce personnage.

Reste que l'épilogue et la fin sont tout de même sympathiques (après l'événement du sacrifice). J'ai aimé ce qu'il se passe après "l'affrontement" et aussi de voir ce que les personnages survivants étaient advenus. Il y a comme un regain d'espoir en l'humanité, une vision moins noire et plus apaisée. La saga se termine d'ailleurs de façon sereine. Un bon point malgré le fait que je pense sincèrement que l'auteur est passée à côté de quelque chose. Il y avait un tel potentiel et je suis attristée de voir qu'il n'a pas été exploité.

Ouf ! Enfin j'ai terminée cette trilogie. Je ne poursuivrais pas l'aventure avec le tome consacré à Tobias; même si j'aime bien ce personnage.
Qui prend enfin la parole dans des chapitres croisés avec ceux de Tris !


ATTENTION SPOILER !
Mon tome préféré, car on apprend pourquoi la société de Chicago était divisée en factions : des essais scientifiques opérés par d'autres humains !

J'ai aimé le sacrifice de Tris, qui prouve qu'elle était surtout Altruiste !

Ce troisième tome s'intitulait "Allégeance" dans le livre en format alors qu'en version de poche, il s'appelle "Au-delà du mur"...

Mais j'aurais beaucoup aimé avec un lexique de tous les personnages, car j'ai eu beaucoup de mal à me repérer !

Et voila, c'est fini. Ma lecture de cette trilogie s'est achevée ce jour.
J'ai retrouvé avec curiosité les héros de Divergente.
Cette fois ci, ce n'est pas un récit à une mais à deux voix qui va raconter l'histoire. En plus du point de vue de Tris, nous avons aussi droit à celui de Tobias ( ou de Quatre si vous préférez. )
Malgré la mort de Jeanine, les problèmes entre les différentes factions et les sans-factions restent bien présents dans la ville.
Afin de trouver une solution et surtout une réponse à toutes leurs questions , Tris et ses amis vont franchir le mur .
Des réponses, ils vont en avoir effectivement . J'avoue que j'ai eu un peu de peine à comprendre les explications par moments ( entre sérum, vaccin, manipulations génétiques...cela me paraissait assez embrouillé ), et pourtant j'ai quelques connaissances dans ce domaine. Peut-être que l'auteur ne maitrise pas très bien ce sujet ce qui m'a donné une impression de fouillis par moments.
La fin m'a surprise par contre, car il ne s'agit pas du tout d'une fin convenue comme je m'y attendais.
Pour terminer, je dirais que j'ai passé un bon moment de lecture, mais je pense sincèrement que je vais vite oublier les trois quarts du livre car à part la fin, il n'y a vraiment rien de marquant dedans selon moi .

Honnetement, c'est mon tome préféré des trois, mais parce que je suis un peu une sadique dans le fond de mon âme, et que j'ai A-DO-RE la fin.
Dans un livre que j'aurais aimé j'aurais été bouleversée mais là vraiment, ça m'a fait du bien. Bien que pour Evely, ça fini trop bien.

Allez, tout le reste est aussi banal qu'avant, frôlant l'illogique ou y mettant carrément le pied dedans. J'ai pas envie de spoiler donc je peux pas expliquer, mais le monde proposé ne peut pas tenir debout comme il est.
C'est toujours mal écrit. PIRE, y'a le point de vue de Tobias, qui est plat comme l'encéphalogramme d'une huitre, avec la dose de culcul et d'auto apitoiement qu'il faut. le petit gars se rattrape sur la fin mais avant, bisounours va.

La romance est baclée, ils doivent se voire 20min par semaine mais ils sont fouuuus d'amour alors que ça fait 3 tomes qu'ils nous pompent à se faire la gueule et se mentir et tout.

Ah, ça fait du bien d'en finir comme ça!

J'avais vraiment hâte de découvrir la fin de cette trilogie surtout après avoir lu les différentes critiques qui annonçaient une fin énorme. J'avais bien le premier tome et adoré le second, j'espérais donc que le crescendo continuerait avec ce troisième opus. Mais non, je n'ai pas apprécier ce dernier tome et je vais tout de suite vous expliquer pourquoi.
A la fin du second tome, Tris et ses amis découvrent une vidéo d'Edith Prior qui annonce que les divergents sont la clé et qu'ils vont en gros sauver le monde. du coup j'en attendais beaucoup de la suite qui je pensai un totale renversement de la situation avec pleins de révélations choc. Et c'est exactement ce qui s'est produit seulement j'ai pas du tout apprécié. Pourquoi ? Parce que j'au eu l'impression qu'on revenait au début de la saga, du premier tome avec cette même idée où tout ce en quoi on croyait s'est révélé faux et inventé. Et ça m'a beaucoup dérangé, on a pas l'impression d'évoluer dans l'histoire puisque même si les choses changent, ça revient au même. du coup bah je me suis assez ennuyée vraiment malgré les actions et révélation j'ai trouvé un peu répétitif et ennuyant et c'est pourquoi j'ai mis pas mal de temps pour le lire.
Le second truc qui m'a vraiment embêter ce sont les personnages. Je parle évidemment de Tris et Quatre qui m'ont beaucoup énervé dans ce tome alors que je les avais adoré au tome précédent. Je les vraiment pas du tout aimés dans ce tome de par leur choix et leur caractère qui me tapait sur les nerf. C'est vraiment difficile d'apprécier un livre quand on aime pas les personnages principaux. de plus les autres personnages que j'appréciais vraiment sont morts et j'ai pas eu l'impression que leur mort était utile au dénouement de l'histoire du coup bah j'ai trouvé ça vraiment dommage. le seul personnage qui m'est plus dans ce troisième tome c'est Cara. J'ai vraiment beaucoup aimé son caractère que je pourrai qualifié de juste et d'intelligent contrairement à ceux de nos amoureux Quatre et Tris qui m'ont parfois paru très bête.
Je n'ai pas non plus aimé leur histoire d'amour qui m'a paru un peu incohérente parfois et que j'ai eu un peu de mal à cerner. de plus le fait que l'auteur rajoute des personnages qui viennent semer le trouble dans leur couple m'a un peu dérangé. Je déteste ce qui se rapproche même de très loin à un triangle amoureux.
Je me suis rappelé que cette trilogie est de la science-fiction en lisant le dernier tome parce pour le coup de la science on en a eu. Je suis loin d'être une passionné de science et là trop de termes et réflexion scientifique m'ont perdu pendant la moitié du roman.
Maintenant que j'ai annoncé tous ce qui m'avait pas plu dans ce roman je vais pouvoir passer au bon côtés. Tout d'abord le livre, on peut pas le nier, est plein d'actions et de révélations qui sont pour le coup assez bouleversantes. Mais ce n'est pas ça qui m'a touché, c'est cette notion de rédemption, de pardon qui est présente dans ce roman. Je trouve personnellement ça très beau très bon et presque magique parce c'est quelque chose de terriblement difficile et ça m'a émue. En parlant d'émotion, parlons de la fin qui elle est aussi m'a beaucoup touché. A force d'entendre que cette fin est énormissime, j'avais vraiment hâte de voir ce que c'était parce que j'adore quand un livre me surprend. Sauf du coup j'ai pas du tout été surprise, je l'ai sentie venir et j'ai trouvé cette fin nulle complètement nulle. Je n'ai pas du tout aimé, je me suis dis "tout ça pour en arriver là, c'est une blague ?". Je vais me taire avant d'en dire trop parce que j'ai pas envie de spoiler qui que ce soit.
Pour conclure, j'ai étais vraiment déçu, voire dégoûté par cette fin. Je pas tellement aimé ce dernier tome et c'est vraiment dommage parce que c'était bien partis. Cette trilogie reste malgré tout une bonne dystopie parce que l'auteur l'a très bien écrite même si pour m'a part je n'ai pas apprécié ce finale
Lien : http://lireetsourire.blogspo..

Ce troisième tome clos les aventures de Tris et Tobias, le quatrième opus faisant plutôt office de préquel du point de vue de Tobias.

Je ne vais pas mentir, je suis un peu déçue par ce tome. J'avoue que Tris m'a énormément agacée. Pourtant, du point de vue de l'intrigue, la série avait pris un tournant auquel je ne m'attendais pas à la fin du volume précédent et j'étais aussi impatiente que les personnages de savoir ce qu'il y avait de l'autre côté. Et si sur ce contexte, j'ai bien accroché aux développements que l'autrice a proposés, j'ai moyennement apprécié l'évolution de Tris.

La fin m'a paru cohérente en regard de l'univers de l'autrice mais le tout me semble être arrivé un peu trop rapidement. J'ai du mal à expliquer mon ressenti, mais j'ai manqué de certains ressorts dramatiques.

Néanmoins, tout cela n'enlève rien au fait que j'ai bien aimé cette trilogie dans l'ensemble et que je vais me procurer le tome 4 rapidement.

Dernier tome de la saga Divergente et un sursaut (?) de l'auteure
On retrouve un roman un petit peu plus dynamique, plus palpitant, moins sentimental que le second
mais pour moi, qui n'arrive pas à la hauteur du premier.

Toutefois, Quatre a lui aussi le droit à ses chapitres, cela donne un peu de rythme au roman sans oublier que l'on découvre enfin ce que l'auteure nous a fait miroiter depuis des pages et des pages : l'extérieur de la ville.
mais malheureusement ici aussi, et encore, des longueurs... c'est dommage !

La fin m'a laissée sur "le cul", je ne m'attendais pas à ça.
C'est le plus de ce roman : vous ne verrez peut-être pas la fin venir.

Et voilà le 3ème volet de Divergente que je referme à peine et qui me laisse un sentiment incertain. Tris et ses amis, quittant la nouvelle dictature mise en place par la mère de Quatre, franchissent enfin cette mystérieuse barrière qui gardait leur univers et découvrent un monde extérieur plein de (mauvaises) surprises, Un pays, profondément modifié où finalement, les mêmes travers se répercutent. J'ai eu l'impression que le même schéma se répétait et cependant, l'idée de ces manipulations génétiques, de cette caste supérieure est loin d'être mauvaise et se fait l'écho de ce qui se passerait aujourd'hui si nous n'avions pas certains garde-fous; Cette vision du futur est presque logique, mensonges, manipulations, arrivisme ne sont-ils pas notre lot quotidien ? mais il y manque l'effet de surprise ou de nouveauté.

Le roman délivre son lot de drames, plus ou moins attendus et une fin en demi-teinte. je comprends bien que cette fin ait choqué même si, d'une certaine manière, elle parait évidente. Moi qui n'aime que les happy-end depuis quelques temps, je n'ai pas été gâtée. Certains personnages changent radicalement de personnalité et c'est un peu difficile d'adhérer à pareils retournements, qui auraient mérité quelques explications de plus.

Et bien sûr, j'ai toujours autant apprécié l'histoire d'amour entre Tris et Quatre, décidément très touchante.

A part ces petites réserves, la tristesse et la mélancolie des dernières pages rachètent amplement ces quelques faiblesses. Une trilogie très sympa que je ne regrette pas d'avoir découvert..

Avec ce troisième tome, se termine les aventures de Tris et Tobias.
Pour tout dire, j'étais assez réticent à me plonger dans cet énième univers post apocalyptique. Pourtant, force m'est de constater que j'ai pris beaucoup de plaisir à lire cette saga qui m'a surpris par la diversité et la profondeur des thèmes abordés.
Il y a dans l'écriture de l'auteur une véritable fraîcheur. Certes son univers est violent, dur. L'hémoglobine coule dru, la peur aussi.Mais malgré sa jeunesse, Véronica Roth pose un regard très mature sur notre monde. Car ne nous y trompons pas, il s'agit bien d'un roman miroir dont le thème principal est l'acceptation de soi, de l'autre, de notre environnement, de nos héritages, de nos différences comme autant de richesses...
On trouve aussi dans ces trois livres, les thématiques de la fidélité à soi, à nos idéaux, à l'amour mais aussi celle du pardon, ultime courage. Les personnages sont à mon sens très justes. A cet égard, ils méritent vraiment leur succès.
Seul bémol mais non des moindres, le passage d'une narration exclusivement centrée sur Tris dans les deux premiers tomes à une narration partagée entre les deux héros. Cela surprend et déroute un peu le lecteur.
Détail à noter : la relation amoureuse qui s'établit entre les deux personnages principaux reste très prude en même temps que passionnée. En ce temps où rien ne se vend sans y parler de sexe, il s'agît d'un joli tour de force surtout pour des premiers pas en littérature.

J'ai légèrement décroché de ce tome, sur un bon moment. Je lisais sans grande passion, juste abattre des pages pour finir.

L'histoire m'a réveillée vers la fin. L'auteur se sent obligée de mettre beaucoup de morts dans l'histoire, pour tenter de crédibiliser les petites révolutions des ses personnages, et c'était pompant, mais la petite romance que j'aimais bien, elle, a une fin à la fin. Pas celle que j'imaginais, pas celle que je voulais. Mais du coup, elle a eu le mérite de me faire raccrocher à l'histoire.

Au final, c'était plaisant.