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3,62

sur 483 notes
J'ai retrouvé le style poétique de Laurine Roux dont j'avais lu « Une immense sensation de calme ». le mystère au sujet de la Catastrophe nous étreint dès le début de ce roman post-apocalyptique et d'initiation et ne nous lâche plus. La fin arrive trop vite (en même temps il n'y a que 140 pages !) et est assez prévisible. D'une façon générale j'ai préféré ce roman au précédent car la narration est plus linéaire
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Un récit débutant dans le style du merveilleux « dans la forêt «  de Jean Hegland.
Et puis c'est le drâme.
Je n'ai rien aimé. Ni le récit , décousu voir quelques fois incompréhensibles. Ni l'histoire en elle même qui n'a ni intérêt ni fin…
Les passages très dérangeants entre une jeune fille dont on ne connaît l'âge et un homme âgé plusieurs fois en érection sont malaisants

Un prix! Vraiment deux fois que cela m'arrive en quelques mois.Désormais c'est décidé je n'achète plus un livre qui a reçu un prix.
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La plume de Laurine Roux est merveilleuse de douceur poétique et de délicatesse. Elle n'a pas son pareil pour nous immerger dans ses récits. "Le Sanctuaire" a pour cadre une zone montagneuse reculée, à l'abri de la civilisation. Nous découvrons les lieux à travers les yeux d'une fillette qui a toujours vécu au contact de la nature. Elle a développé un lien fusionnel avec son environnement, avec lequel elle se sent en parfaite osmose. L'écriture de Laurine Roux, puissamment sensorielle, provoque immédiatement l'empathie du lecteur pour l'héroïne.

Difficile d'en dire plus sans déflorer le récit. Disons seulement que cette histoire aux airs de conte a des accents de récit post-apocalyptique. Un air de déjà vu ? Peut-être. Mais ce n'est que le cadre initial du roman. Si vous attendez un récit survivaliste, vous serez déçus. Si vous n'attendez rien et acceptez de vous laisser porter par la voix d'une conteuse hors pair, il ne fait aucun doute que Laurine Roux saura vous charmer, vous surprendre et vous émouvoir. Quitte à vous mettre mal à l'aise. Un malaise que certains jugent inutile ou "de trop", et pourtant essentiel pour ouvrir le lecteur à la réflexion. Car ce court récit sur les liens qui unissent les quatre membres d'une famille interroge : jusqu'où peut-on aller pour protéger ceux que l'on aime ?

Je vois "Le Sanctuaire" comme une fable nous invitant à réfléchir sur le passage de l'enfance à l'âge adulte, sur ce besoin viscéral de repousser les limites créées par les parents et de prendre son envol pour aller explorer le monde. Une fable sur le danger que font courir à ceux qu'ils aiment les parents qui refusent de laisser grandir leurs enfants. Une fable sur la domination masculine et sur la folie humaine. Ce roman lumineux nous conduit finalement à mener une réflexion plutôt sombre sur la nature humaine. J'ai adoré !
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Le Sanctuaire est un très beau roman d'apprentissage où l'on découvre un monde dans lequel une pandémie causée par les oiseaux a décimé une partie de la population.
Retranchée sur une montagne, Gemma n'a jamais rien connu d'autre que cette vie recluse où survivre rime avec tuer les oiseaux qu'elle croise pour ne pas être risquer d'être contaminée….
Cette vie en autarcie avec sa soeur et ses parents explose lors d'une rencontre fortuite avec un vieux fou et un aigle… animal majestueux qui va lui ouvrir d'autres horizons et mettre en doute toutes ses croyances imposées par un violent brutal et tyrannique.

Un condensé de poésie et de nature dans ce subtil roman qui traite des violences familiales et d'emprise, mais aussi de quête de liberté et de vérité.

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Je ne serais dire si j'ai aimé ou non ce roman. C'est l'histoire du quotidien d'une famille réfugiée dans les montagnes, après qu'une épidémie ai décimé la population. Ce quotidien est uniquement par le point de vue de Gemma, fille qui n'as pas connu le monde d'avant. Toute sa vie tourne autour du Sanctuaire, limite érigé par son père. Elle ne connaît que la vie dans la nature contrairement à sa soeur et sa mère, cette dernière ressassant ces souvenirs. Un incident va mettre en doute ces croyances, jusqu'à la fin du livre. J'ai apprécié la fin qui monte crescendo pour nous apporter la révélation, remettant toute l'histoire en cause.
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1er titre que je lis de cette autrice. le sanctuaire est un roman est très très court, il se lit vite et bien. Une bonne surprise pour moi ce roman, que j'ai apprécié dans sa globalité. En revanche, je n'ai pas du tout aimé certaines scènes assez glauques, entre Gemma et le vieil homme. Des scènes malaisantes, pas forcément utiles, et j'étais bien contente que le bouquin soit court pour ne pas s'étendre là-dessus.

On est dans un monde post-apo, après un virus qui semble avoir décimé l'humanité. Assez intéressant parce que la quasi-totalité du texte ressemble à de littérature contemporaine sans imaginaire. Il est dans la vallée, l'imaginaire, lointain, dangereux. J'ai particulièrement aimé la manière avec l‘autrice renoue avec cet imaginaire en fin de roman. Je ne m'y attendais pas et c'est surprenant, donnant à revoir la totalité du roman et les perceptions des personnages autrement.

Par ailleurs, la famille de Gemma vit dans la montagne. L'écriture est puissante, acérée, comme les sommets de ces montagnes. J'ai adoré ressentir une impression de huis-clos alors qu'on est dans un endroit où les limites et les frontières n'ont justement aucun sens… C'est un trompe-l'oeil très bien exécuté.

En fait cette histoire m'a fait penser à Shining. J'ai vraiment visualisé Jack Nicholson dans ma tête pour la figure du père qui déraille, abruti par la solitude, l'écho de sa propre voix, et l'absence de but et d'avenir. Ce roman est alors pour Gemma une quête de liberté, d'indépendance, une envie de repousser les limites imposées. En cela, la figure de l'oiseau est une belle métaphore choisie par l'autrice.

La narration au « je » et au présent donne en plus au roman une tonalité très universelle, intemporelle, et le sanctuaire peut alors se lire comme un conte moderne. En tout cas je l'ai pris comme tel et j'ai apprécié son message et la manière dont il le déploie dans ces quelques pages.
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Première entrée appréciée dans l'univers de Laurine Roux. J'ai été transportée par sa très belle plume dans cet univers post-pandémie. Je ne m'attendais pas à être si rapidement attachée à Gemma, ce qui n'a donné que plus de puissance aux scènes parfois très dures, explorant la noirceur de l'âme humaine avec brio.
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On ne sait pas trop à quelle époque on est, ce qui est sûr, c'est que la famille vit loin de tout, chasse et cueille pour survivre. Gemma a toujours vécu ainsi contrairement aux autres membres.
Elle est particulièrement douée pour la chasse, notamment dans l'extermination des oiseaux, des espèces qu'elle a appris à considérer comme extrêmement nuisibles… jusqu'au jour où…

L'ambiance est particulièrement lourde dans ce huis clos. Dès le début, on est en quête de sens : que s'est-il passé ? Pourquoi le père édicte-t-il des lois que mère et filles doivent appliquer à la lettre ?
La plume de Laurine Roux est belle. Elle nous transporte dans une nature sauvage et poétique qui détonne avec la rudesse de la vie.
On s'attache à Gemma, jeune fille qui commence à ouvrir les yeux sur ce que son père lui a toujours présenté comme vérité. Elle y croit encore… jusqu'à quand ?
Un roman hors norme et captivant.
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L'écriture ciselée de Laurine Roux ne suffit pas, à mon goût, pour produire un bon livre. Celui-ci est court. Heureusement.

Il aborde cependant, maladroitement je trouve, quelques thèmes importants, celui de la famille, celui de l'homme dominant, écrasant la femme, même ses propres filles, celui de la nature avec quelques descriptions brèves mais efficaces.

Le Sanctuaire qui devait préserver la famille d'une épidémie est devenu une prison pour les filles et la mère. Si cette dernière subit, les filles veulent savoir, surtout la cadette, Gemma qui brave l'inconnu et les remontrances du père qui se tranforment peu à peu en châtiments violents.

Elle rencontre un vieil homme solitaire qui a dressé un aigle, partage avec lui différents moments, souvent silencieux, faits plutôt de haine que d'amitié, ce qui aurait peut-être changé la teneur pessimiste et glauque de ce roman. le vieux la désire, cela est exprimé par Laurine Roux de manière où l'érotisme sombre dans une pornographie inutile. Mais Gemma n'est pas Lolita et le vieux ne ressent aucun amour pour elle.

Pas d'empathie pour les différents personnages, chacun subissant son destin, le père croyant le forger alors qu'il est le destructeur de sa famille.

Il reste une écriture intéressante qui ne comble pas toutes les lacunes de ce roman déroutant.
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Sentiment mitigé, lecture faite d' une traite grâce à une belle écriture, et une tension qui ne tarde pas à arriver. Néanmoins en fin de lecture une impression de manque, comme s il manquait quelques pièces au puzzle, certains changements s'effectuent trop vite. Ou alors j'ai lu trop vite! Je n'avais lu que la 4eme de couverture de l' édition Folio assez sobre (et tant mieux). Je suis confortée dans mon impression de manque par le résumé assez détaillé que Babelio en fait et que je viens seulement de lire, il donne d'entrée des éléments importants
Pendant ma lecture j'ai fait un parallèle avec Dans la forêt, deux soeurs, la forêt, un inventaire.....
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