Tout ce dont on rêvait

L'auteur pose le départ de l'histoire alors que les trois protagonistes sont "jeunes adultes" et les acteurs d'un triangle amoureux. Ensuite, l'on retrouve le duo gagnant bien établis dans leurs rôles de "plus que quadra, famille idéale avec deux enfants (un garçon, une fille... cela ne s'invente pas) avec une situation tout aussi idéale". Et puis, tout à coup, c'est le crash: Nicolas perd son emploi et, en parallèle, sa vie de couple explose.

Alors, certes, on s'apitoie sur le sort de ce cadre supérieur déboulonné pour cause de restructuration économique et sur le sort de sa fille qui, elle, souffre de la descente psychologique de son conjoint mais, néanmoins, le lecteur subit le récit.

Si le fond de l'histoire est intéressant, la forme l'est bien moins: l'auteur enrobe son récit de considérations politiques - vive la caricature de la fille, membre de la France insoumise -, de digressions économiques, de répétitions intempestives créant l'ennui, etc.

Bref, passez votre chemin.