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3,32

sur 153 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
« Tout ce dont on rêvait » , voilà un titre qui promet beaucoup mais j'ai été déçue, car il s'agit du quotidien d'un couple dont l'un perd son travail. Bien sûr je résume beaucoup mais cette histoire est malheureusement tout à fait banale. Je rencontre dans mon travail des tas d'histoires semblables. La seule différence c'est qu'elles me touchent bien plus car je vois les gens et ressent leur détresse et leurs attentes . Ici dans ce livre , seul Nicolas a su m'interpeller un peu mais je suis restée la plupart du temps distante à l'histoire de cette famille.
Ce livre n'est pas désagréable à lire mais n'a pour moi que peu d'intérêt. Plusieurs thèmes sont abordés, le chômage, l'amour, les attentats, mais aucun n'est traité avec suffisamment de force pour m' interpeller . Est-ce la faute des personnages qui ne sont pas assez charismatiques ? ou pas assez attachants ou encore pas assez détestables ? est-ce l'enchaînement de tous ces thèmes qui empêche d'en approfondir un? Je ne sais pas, mais ce roman ne m'incite pas à lire « le bonheur national brut » qui est pourtant chez moi depuis un certain temps. Il attendra donc encore un peu avant de descendre de son étagère…
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Après "Le bonheur national brut", François Roux continue d'ausculter des personnages lambda confrontés à la violence de notre époque (la crise de 2008 jusqu'aux attentats commis contre Charlie Hebdo en toile de fond). Ici un couple, Justine et son mari Nicolas tout les deux solidement installés socialement qui voit son équilibre menacé par la perte d'emploi de Nicolas à l'approche de ces 50 ans. Si les sujets abordés font écho à nos angoisses, notamment sur le chômage et tout les traumatismes que celui-ci engendre, le livre perd de sa force lorsque François Roux s'intéresse à la déliquescence du couple, le désir et la routine qui s'installe fatalement dans une relation au long cours. L'autre défaut majeur vient du regard pas forcément empathique pour ces personnages. Bien en deçà de son précédent roman pour ma part.
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Tout ce dont on rêvait écrit par François Roux
C'est la vie!
La vie de notre société actuelle, avec tous ses bons et ses mauvais cotés. Une histoire agréable a lire ou on sent le vécu, la joie et la tristesse. Mais une histoire qui traine beaucoup trop en longueur.
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Justine, 25 ans, est une jeune femme infirmière en psychiatrie. Elle rencontre Alex un soir et s'attache vite à lui mais elle réalise le peu d'intérêt qu'elle représente pour le garçon. Elle se confie au frère d'Alex, Nicolas, et malgré leurs différences de caractère, les deux jeunes gens passent de plus en plus de temps ensemble et finissent par fonder un couple et une famille. Heureux parents d'Adèle et d'Hector, quand Nicolas se retrouve brutalement au chômage, c'est un véritable tremblement de terre qui survient. Les repères de toute la famille sont bouleversés. le couple résistera-t-il à cette épreuve ? Comment chacun va-t-il trouver les forces de faire face ?
En premier lieu, je remercie Babelio et la maison d'éditions Albin Michel qui m'ont donné l'opportunité de lire en avant-première ces épreuves non corrigées de ce roman sur le point de paraître. le thème du chômage et sa façon de l'appréhender au sein d'une famille m'avait intéressée, aussi j'avais postulé pour découvrir ce roman. Celui-ci m'a fait penser à de nombreuses reprises aux livres d'Olivier Adam par son thème réaliste sur des aspects de nos vies quotidiennes, souvent proches de la noirceur et d'un certain pessimisme. Ce livre n'est pas un de ceux qui vous redonnera le moral dans une période de doute ou d'abattement. Il est réaliste, souvent sombre et dramatique. Il y a de nombreux passages où il est question également de sujets économiques ou politiques, comme la montée des mouvements extrémistes en France, le désintérêt pour la politique ou d'événements d'actualité comme l'attentat de Charlie Hebdo, c'est assez intéressant et cela diversifie un peu la lecture. Malgré tout, l'histoire au centre du roman finit un peu par s'essouffler, il ne se passe pas grand-chose en fin de compte, comme dans cette vie de famille atteinte par le chômage, en mode ralenti, d'où mon appréciation un peu en demi-teinte.
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François Roux, auteur du best-seller " le bonheur national brut", sorti en 2014, vient de sortir son nouveau roman: "Tout ce dont on rêvait".
Le précédent roman nous entraînait dans le tourbillon des années 80; ici il sera question des années 90 et de notre période actuelle.
Le thème central de ce livre est le chômage, et surtout de l'impact psychologique que peut avoir la perte d'un emploi, à travers l'histoire d'un couple.
Nicolas est le mari de Justine, infirmière psychiatrique. Elle a choisi de faire sa vie avec Nicolas après une déconvenue amoureuse avec Alex qui n 'est autre que le frère de Nicolas.
Plus tard la vie va les rassembler à nouveau. Nicolas va perdre son emploi à l'aube de la cinquantaine et va connaître une longue descente aux enfers. L'analyse de la crise psychologique entraînée par cette perte d'emploi est criante de vérité, de même que le monde implacable de l'entreprise et de l'"outplacement".
Justine est un personnage attachant, elle doit gérer un père difficile dont les aléas de la vie l'ont tourné malencontreusement vers le Front National.
La rencontre que va faire Justine avec ces électeurs est très intéressante et montre les tensions dans notre société.
Leur fille est également "dans l'air du temps". Elle adopte un mode de vie alternatif et des modes d'expression peu habituels sur le plan politique.
Ce livre nous donne une peinture intéressante de notre société avec des personnages qui ont du mal à se structurer en raison des crises qu'ils doivent traverser.
Néanmoins j'ai été un peu déçue, étant restée sur l'impression de l'excellent roman précédent du même auteur, le "Bonheur National Brut"; peut-être en raison de l'époque "moins joyeuse" évoquée ici, de l'atmosphère de crise qui perdure tout au long du roman.
En tout cas j'ai trouvé remarquable la manière dont l'auteur évoque le drame que traversent les chômeurs, l'isolement, la perte de contacts, la mésestime de soi, les difficultés de communication dans la famille.
L'évocation "du monde cruel de l'entreprise" est bien rendue aussi, cela fait penser aussi à l'excellent roman de Delphine de Vigan "Les heures souterraines", où l'on voyait une jeune femme en proie aux difficultés professionnelles en entreprise et à la perte d'emploi.
Un livre qui donne un reflet saisissant de notre époque.

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Avec son précédent roman, le Bonheur National Brut; François Roux nous entrainait dans une fresque politique et sociale, et plongeait ses héros dans les tourments du début de la vie d'adulte et les retrouve au moment de leur bilan de mi- vie.

Moins d'ampleur et d'ambition avec son dernier roman qui reste cantonné à la sphère intime, mais cependant toujours en lien avec la société puisqu'il aborde le thème de la perte d'un poste et de l'impact psychologique que peut avoir sur un couple le chômage.

Si l'auteur n'atteint pas toujours la précision pcyholique et la fluidité narrative de son précédent roman-le premier tiers apparait même parfois maladroit- cette vision d'un couple qui s'unit plus par raison que par amour réussit à émouvoir et à viser juste surtout dans sa dernière partie, particulièrement juste et touchante...

Pas le meilleur roman de cette sélection mais une belle réflexion sur l'éternel thème de la relation conjugale et les affres qu'elle entraine..
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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"Tomber comme des mouches" (premier titre) ou "Tout ce dont on rêvait".
Je préfère ce titre là, bien plus en reflet avec l'histoire.
Je remercie d'ailleurs Babelio et les éditions Albin Michel de m'avoir permis d'avoir la primeure dans la lecture de cet ouvrage et surtout de découvrir la plume de François Roux.
L'histoire: Justine qui recherche le grand amour. Un soir, elle rencontre Alex et Nicolas, deux frères. Elle tombe éperdument amoureuse d'Alex mais c'est avec Nicolas qu'on la retrouvera mariée plus tard, avec deux enfants.
Un bonheur tranquille et sans taches, jusqu'au jour où Nicolas perd son emploi.
La banalité de la vie où chacun est ébranlé dans ses repères mais fait "comme si". On suit lentement la montée de la crise et de la colère, crescendo, avec ce frère, Alex, pierre angulaire de ce couple en perdition.
Le rôle social, les liens familiaux, le couple, toute cette hypocrisie ambiante. Tout est abordé sans détours, jusqu'au "parricidde virtuel" de ce père si imposant, empêchant Justine d'exister.
Un livre "coup de poing" qui ne laisse pas de marbre et incite le lecteur à prendre de la hauteur sur les réalités de la vie.
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Justine, ses colères, ses frustrations, ses désillusions et ses compromis. Ses colères inexprimées qui se retournent contre elle. Mais aussi Justine qui tente de traverser la vie et qui est heureuse parfois. Justine qui s'est mariée, qui a eu deux enfants.
Et son salaud de père, et son mari au chômage - le chômage qui tabasse, son beau-frère si sexy. Et Justine qui s'emmêle, se perd et s'empêtre dans ses non-dits et non-avouées.


Elle s'accroche et parfois perd pied, mais se raccroche...
Lien : http://noid.ch/tout-ce-dont-..
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Justine, 25 ans, tombe folle amoureuse d'Alex, un bellâtre qui n'a que son physique pour réussir. Vingt ans plus tard, c'est avec Nicolas, le frère du premier, qu'on la retrouve. Flanquée de deux enfants, Adèle, l'intellectuelle donneuse de leçon, et Hector, l'ado crétin, elle est désormais psychologue.
La famille presque idéale va être chamboulée par le licenciement du père, directeur administratif et financier d'un grand groupe hôtelier. La condition de chômeur est très finement analysée par l'auteur qui se moque des ridicules méthodes de coaching pour retrouver un job.
En revanche, les états d'âme de Justine ne m'ont pas touchée. Broyée par un père autoritaire incapable de compassion et ancien gauchiste reconverti en suppôt cynique du FN, elle ne parvient pas à devenir adulte, nostalgique d'une jeunesse perdue et consciente d'avoir raté sa vie. Or, beaucoup de gens qui ont des parents cons s'en sortent très bien.
Enfin, à force de vouloir dénoncer tous les problèmes sociaux et relationnels de notre monde moderne, l'auteur nous embrouille. e
Bref, après la réussite du « Bonheur national brut » du même auteur, « Tout ce dont on rêvait » m'a laissé une impression mitigée.


Lien : http://papivore.net/litterat..
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Ma chère Val et moi nous sommes retrouvés pour Tout ce dont on rêvait. Ayant l'impudence d'être née longtemps après moi je ne suis pas sûr qu'elle ait rêvé des mêmes choses que moi. le livre de François Roux est de ceux qu'on lit très vite. J'avais des réserves sur les premières pages, ne partageant guère d'empathie avec Justine, Alex et Nicolas les deux frères. Pour tout dire j'y croyais un peu trop sentir l'air du temps. Ce couple Nicolas et Justine, elle surtout, très night-club branchouille, ne m'inspirait guère. le côté fêtard poudreux ne me plaisait pas beaucoup. Mais ce roman va assez vite et l'ellipse nous mène rapidement vingt bonnes années après, deux enfants, dont Adèle, parfaite donneuse de leçons comme je les abhorre, et la star incontestée, le chômage.

Nicolas, cadre dynamique approchant la cinquantaine, va connaître comme tant d'autres ce no man's land dont je crois qu'il est toujours difficile d'appréhender l'impact lorsque la menace ne s'en est jamais fait sentir dans sa propre vie. François Roux est habile à tisser ou plutôt à détricoter l'équilibre de Nicolas, en mal de repères aux abords de la cinquantaine et culpabilisant plus que jamais au sujet de la mort accidentelle de ses parents dans un crash aérien. le couple fait plus que battre de l'aile et Justine s'en sort à première vue un peu mieux, psychologue assez à l'aise professionnellement. Au delà des apparences rien ne va plus. C'est bien normal. Car si elle a encore ses parents ses relations avec son père Joseph (vaguement célinien, pour faire court) sont exécrables et nous valent les meilleures pages, à mon avis, d'une violence verbale assez insoutenable, de ce roman. En cela Tout ce dont on rêvait se révèle tragiquement ordinaire mais n'en est pas moins vraisemblable. Certes Adèle est tête à claque mais elle a dix-huit ans et on est tellement conformiste à dix-huit ans. Allez, on lui colle une baffe et on espère que ça s'arrangera.

Les attentats et la manif géante d'il ya deux ans font l'objet de quelques lignes, qui m'ont semblé particulièrement sans intérêt. Mais c'est le propre, inévitablement, de tout ce qui a été dit et écrit sur ce sujet. Et j'ai sur ce gigantesque élan populaire un avis iconoclaste. Mais parfois il convient de se taire.
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