Hazel Rowley
Pierre Demarty (Traducteur)/5 6 notes
On ne naît pas Simone de Beauvoir et Jean-Paul Sartre : on le devient. Et si l'on croyait tout savoir sur eux, c'était mal les connaître... Ils avaient la passion de la vérité, en politique, en littérature, en amour. Ils s'étaient juré de tout se dire et de ne jamais rien voiler au public. Et pourtant. lis ont encore bien des secrets à nous livrer... De la Sorbonne au Flore, des lycées de province aux Temp... >Voir plus
Pierre Demarty (Traducteur)/5 6 notes
Résumé :
On ne naît pas Simone de Beauvoir et Jean-Paul Sartre : on le devient. Et si l'on croyait tout savoir sur eux, c'était mal les connaître... Ils avaient la passion de la vérité, en politique, en littérature, en amour. Ils s'étaient juré de tout se dire et de ne jamais rien voiler au public. Et pourtant. lis ont encore bien des secrets à nous livrer... De la Sorbonne au Flore, des lycées de province aux Temp... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1)
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Tous ceux qui attendent une confrontation intellectuelle stimulante entre deux des figures les plus marquantes du XXème siècle seront cruellement déçus !
Tous ceux, par contre, qui espèrent nombre d'anecdotes croustillantes sur les "amours contingentes" des deux protagonistes seront comblés !
"Closer" et autres publications du même tonneau peuvent aller se rhabiller !
"Dès le début, Sartre avait été très clair : le monogamie ne l'intéressait pas. Il aimait les femmes (bien plus que les hommes, avait-il coutume de dire) et ne comptait sûrement pas, à vingt-trois ans, renoncer aux aventures. Et Beauvoir ne devait pas s'en priver non plus, disait-il. L'amour qu'ils se portaient était "nécessaire" essentiel. Ils étaient d'une "même espèce", des âmes soeurs"et ils resteraient sans nul doute ensemble pour la vie . Mais ils ne devaient pas s'empêcher de vivre chacun ce qu'il appelait des amours "contingentes", c'est à dire, secondaires et au gré du hasard."
En quatre-cents pages, nous saurons tout ou presque tout de la sexualité du petit homme, qui a trouvé bien pratique, sa vie durant, d'utiliser "son charmant Castor" comme paravent pour dissimuler mensonges et trahisons auprès des femelles jalouses, haineuses et glapissantes, dont il s'est entouré !
Nous saurons tout également des amours contingentes du Castor, qui n'a jamais hésité à faire passer les tendres sentiments qu'elle a éprouvés pour ses compagnons derrière les exigences de Sartre.
Leur "pacte d'amour" laisse rêveur ! .....
Mais, je le répète, l'ouvrage ne dit rien, mais alors absolument rien, de leur complicité intellectuelle, très réelle, dans laquelle Simone de Beauvoir a joué un rôle sans doute beaucoup plus important que beaucoup ne l'imaginent. Et à ce niveau là, leur tête à tête prend sens !
Critiquer, analyser, relire et corriger l'autre, tout au long de leur vie, chacun d'eux a représenté pour l'autre l'interlocuteur privilégié.
Tous ceux, par contre, qui espèrent nombre d'anecdotes croustillantes sur les "amours contingentes" des deux protagonistes seront comblés !
"Closer" et autres publications du même tonneau peuvent aller se rhabiller !
"Dès le début, Sartre avait été très clair : le monogamie ne l'intéressait pas. Il aimait les femmes (bien plus que les hommes, avait-il coutume de dire) et ne comptait sûrement pas, à vingt-trois ans, renoncer aux aventures. Et Beauvoir ne devait pas s'en priver non plus, disait-il. L'amour qu'ils se portaient était "nécessaire" essentiel. Ils étaient d'une "même espèce", des âmes soeurs"et ils resteraient sans nul doute ensemble pour la vie . Mais ils ne devaient pas s'empêcher de vivre chacun ce qu'il appelait des amours "contingentes", c'est à dire, secondaires et au gré du hasard."
En quatre-cents pages, nous saurons tout ou presque tout de la sexualité du petit homme, qui a trouvé bien pratique, sa vie durant, d'utiliser "son charmant Castor" comme paravent pour dissimuler mensonges et trahisons auprès des femelles jalouses, haineuses et glapissantes, dont il s'est entouré !
Nous saurons tout également des amours contingentes du Castor, qui n'a jamais hésité à faire passer les tendres sentiments qu'elle a éprouvés pour ses compagnons derrière les exigences de Sartre.
Leur "pacte d'amour" laisse rêveur ! .....
Mais, je le répète, l'ouvrage ne dit rien, mais alors absolument rien, de leur complicité intellectuelle, très réelle, dans laquelle Simone de Beauvoir a joué un rôle sans doute beaucoup plus important que beaucoup ne l'imaginent. Et à ce niveau là, leur tête à tête prend sens !
Critiquer, analyser, relire et corriger l'autre, tout au long de leur vie, chacun d'eux a représenté pour l'autre l'interlocuteur privilégié.
Citations et extraits (1)
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La pensée existentialiste qui sous-tend les mémoires de Beauvoir - celle-là même dont se nourrissait le couple qu'elle formait avec Sartre - est qu'il est "de mauvaise foi" de se tourner vers un autre - homme ou dieu - pour trouver une forme de salut. En tant qu'individus, nous sommes libres et nous agissons "de mauvaise foi" chaque fois que nous essayons d'échapper à notre liberté. La liberté n'est pas chose facile. Elle suppose l'angoisse du choix. Elle implique le fardeau de la responsabilité.
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Hazel Rowley : Tête à tête
A la Cité Internationale Universitaire de Paris, Olivier BARROT reçoit Hazel ROWLEY pour son livre "Tête à tête", où elle raconte d'une manière romanesque les aventures du coupleJean-Paul Sartre - Simone de Beauvoir.Photos extraites du livre.
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