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Mais comment ais-je pu passer à côté de cette auteure, de ce roman bouleversant de sincérité ? Il n'est jamais trop tard puisque voilà que je l'ai lu en quelques heures à peine, avec grand enthousiasme dès la première page, happée totalement par l'histoire ici racontée.

Ce sont deux histoires qui se croisent par des destins incroyables entre réalité et fiction. Une rencontre entre Louisa et Marthe.

Louisa, 26 ans, en dernière année de médecine en 2016, sous les recommandations de son professeur, va frapper à la porte de Marthe, pour comme le pense t-elle rapidement en écoutant cette femme, permettre la vérité de se rétablir. En effet, elle va découvrir qui est cette grande dame oubliée.

Croisé à cette histoire romanesque, l'enfance de Louisa que je ne vous dévoilerais pas, menée de main de maître, l'auteure redonne vie et voix à Marthe Gautier.

Cette femme fut celle qui a découvert, entre 1956 et 1958, la différence de chromosome entre les enfants dits normaux et ceux appelés à l'époque, les "mongoliens". C'est elle qui a découvert le chromosome surnuméraire isolé sur la paire 21 des individus porteurs de ce que l'on nommait alors le syndrome de Down. Seulement en réalité ce n'est pas sous son nom que cette découverte à été annoncée, mais sous le nom du professeur Jérôme Lejeune qui a su exploiter malhonnêtement à ses fins cette découverte. Au fil du récit de Marthe nous découvrons comment elle a travaillé, et comment elle s'est fait voler ce titre de découvreuse.

Passionnant témoignage de cette femme de connaissance, trompée, abusée ! J'ai dévoré avec beaucoup d'intérêt toute cette histoire que je ne connaissais absolument pas.

Une fois de plus je remercie la littérature, ces auteur(e)s qui savent brillamment avec une plume juste, élégante et brûlante de vérité, nous ouvrir des pages d'Histoire mal, sinon inconnues.

Ce n'est pas un roman purement biographique, scientifique, oh non, l'auteure a su très habilement nous plonger dans L Histoire en croisant des personnages autant réels que fictifs, c'est cela la magie d'une grande plume ! L'histoire de Louisa et ses parents poétiquement racontée est touchante à souhait et nous surprend jusque la toute fin !

Merci Corinne Royer d'avoir donné voix à une grande dame oubliée, merci de nous avoir fait vibrer en faisant lumière sur une affaire toujours pas "réglée", merci pour votre remarquable talent d'auteur. Merci aux éditions Actes-Sud pour de si belles et nécessaires publications !

Du grand art littéraire.
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Dans le cadre de sa thèse en médecine, Louisa est amenée à rencontrer Marthe Gautier.
Louisa est la fille de parents plutôt originaux, ils habitent illégalement des maisons à vendre, Nicolaï le père est un peintre faussaire, Elena la mère une soprano. Quand Louisa a 10 ans, sa mère est partie trois jours parce qu'ils ont ensemble décidé de ne pas garder ce foetus porteur d'un chromosome surnuméraire logé dans son ventre. Elena ne reviendra pas et Nicolaï va sombrer.
Marthe Gautier est une femme fleur, elle a quatre-vingt-douze ans. Après avoir entrepris des études de médecine, décidée à gravir un sommet qui n'est pas destiné à une fille d'agriculteurs, elle travaille dans un laboratoire sans aucun crédit de fonctionnement, c'est à ses frais avec un emprunt personnel qu'elle financera l'achat du matériel nécessaire à ses expériences. En 1958, elle isole l'anomalie surnuméraire de la trisomie 2, mais sa découverte sera attribuée à un professeur ambitieux. Marthe demeure celle qu'il convient de nommer la Découvreuse oubliée.
Louisa va s'attacher à rétablir la vérité, faire savoir que le chromosome surnuméraire a été découvert par une femme.
J'ai apprécié la qualité de l'écriture et la richesse des mots. Dans ce roman, Corinne Royer réussit à mêler fiction et réalité, si le personnage de Louisa est inventé, Marthe Gautier a bel et bien existé. Et ce livre a le mérite de la réhabiliter. Corinne Royer réunit d'une façon habile le destin de ces deux femmes, deux beaux portraits, deux caractères forts. Ce récit nous fait pénétrer aussi dans le monde obscur et parfois sans pitié de la recherche, et nous interroge sur la richesse de ces enfants qui ont beaucoup plus qu'un chromosome supplémentaire et qui ont énormément à nous apprendre.



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[Vendredi 19 novembre 2021 / Librairie –édition des Femmes, 35 rue Jacob. Paris]

Une des très, très belles découvertes de cette année 2021 : la rencontre de cette auteure, Corinne Royer, dont j'ai aimé le lyrisme, la poésie, l'âpreté du style, en accord avec des thématiques variées, éclectiques très denses… fortes, et interpellantes… Après avoir été aussi captivée que bouleversée par « Pleine terre » (Actes Sud, 2021), je suis tombée par hasard sur cet autre texte, venant de paraître en livre de poche, mis en valeur sur une des tables de présentation de la Librairie des Femmes, où je venais récupérer un autre ouvrage « réservé »…

Deux destins de femmes aux deux extrémités de l'échelle des âges : l'une, Louisa [personnage de fiction], à l'aube de sa carrière de médecin, la seconde, Marthe Gautier [Personne réelle], médecin et chercheuse, découvreuse » brillante, mais oubliée, spoliée d'une de ses découvertes : le chromosome 21 de la Trisomie…faussement attribuée à un autre chercheur, qui se l'est appropriée sans la moindre gêne…!!

Alors remercions abondamment la plume et les recherches de Corinne Royer pour réhabiliter cette « Découvreuse oubliée », et scientifique des plus brillantes, Marthe Gautier, qu'elle nous fait connaître en détails ; cette dernière, par le biais de la fiction, va aider une jeune doctorante, Louisa Gorki, pour sa thèse, en lien avec ses propres recherches et travaux. Ces deux femmes aux deux extrémités des âges de la vie, ont un grand nombre de points communs déterminants : des deuils fulgurants, des dépossessions, ruptures, aussi fracassantes, et cette passion de la médecine et de la Recherche… ainsi qu'une complicité tant intellectuelle qu'affective, qui vont leur apporter , à l'une comme à l'autre, un espace de liberté , de réconfort et reconstruction mutuels…

A cette alternance des récits de Louisa et Marthe, se greffent de nombreuses remises en question, réflexions, bilans des rôles humanitaires ou abusifs des médecins fidèles ou non au Serment d'Hippocrate , d'autres observations, analyses affinées sur la résilience, l'amour fou destructeur, la mort, les révoltes du corps après des chocs émotionnels, etc.!

« J'ignore si cela tient à ma longue fréquentation de l'espèce humaine et au discernement acerbe de mon grand âge, mais plus rien ne me surprend dans l'empressement que manifeste la majorité souveraine à étiqueter ceux qui n'entrent pas dans sa norme (...)
D'ailleurs les médecins ont souvent été les alliés compliants voire les subalternes zélés de ces grandes théories, le plus souvent raciales, qui ont alimenté eugénisme étatique, conflits et colonisations. (p. 211)”

Sans omettre évidemment, les difficultés et injustices faites si longtemps aux femmes dans certains domaines réservés aux seuls hommes…La parité ayant trop longtemps déserté ces domaines de la Recherche scientifique…

Toujours le même éblouissement quant au style très lyrique et puissant de Corinne Royer, nous faisant découvrir avec bonheur la figure courageuse et précurseuse de Marthe Gautier…

De cette autrice,une autre curiosité à satisfaire très vite ; une sorte de thriller avec : « Et leurs baisers au loin les suivent » (Actes Sud, 2016)

****Voir lien suivant, en complément d'informations, sans oublier à la fin du roman, les « Notes, sources et précisions » ajoutées qui finissent de nous éclairer sur le parcours incroyable de cette chercheuse- médecin extraordinaire :
https://www.franceculture.fr/sciences/marthe-gautier-decouvreuse-de-la-trisomie-21

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Un biopic sans épic. Corinne Royer, surfant sur l'onde de la féminisation (enfin !) de la société que les décisions récentes de l'Académie Française illustrent si bien, veut réhabiliter celles qui ont fait l'histoire et que leurs collègues masculins ont privé de reconnaissance. L'ambassadrice de cette spoliation est Marthe Gautier, la découvreuse de la trisomie 21. Elle a isolé le gène en plus, avec la gloire en moins. La trajectoire de cette femme est singulière, on la suit avec plaisir mais, malheureusement, l'auteure choisit de croiser son destin avec celui d'une jeune chercheuse dont l'histoire familiale a tout pour émouvoir. Outre son manque de crédibilité (des coïncidences et des péripéties invraisemblables pour forcer les symboles), cette histoire familiale apporte plus de confusion que d'intérêt au récit, même si, à partir de la page 137, les deux femmes se rencontrent et poursuivent une quête commune. Il manque du souffle à ce roman, et surtout, une cohérence, car les deux histoires s'entrechoquent. D'ailleurs, à la fin du livre, l'auteur nous accable de documents officiels sur cette controverse, comme pour s'excuser de nous avoir distraits avec un drame familial. C'est dommage parce que le style de Corinne Royer est élégant, précis (parfois trop précieux ; ex : une même passion pour la forêt devient une « accointance boisée »), et que son sujet méritait un traitement plus ambitieux. La plume de Royer s'envole (lyrisme de certains passages) ou s'égare dans des explications laborieuses. Pour moi, « Ce qui nous revient » (très beau titre à double sens) pouvait même s'appeler « Ce qui nous manque ». Pour finir sur une note positive, à souligner les magnifiques lettres que les protagonistes du roman s'adressent. Une splendeur.
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L'effet Matilda, vous connaissez ?

On doit cette expression à Margaret W. Rossiter, historienne des sciences, qui a choisi le prénom d'une militante féministe du XIXème siècle, Matilda Joslyn Gage. Il s'agit de la dépossession dont sont parfois victimes les femmes scientifiques lorsque le bénéfice de leurs découvertes est attribué à leurs collègues masculins.

Dans Ce qui nous revient, Corinne Royer s'empare de l'effet Matilda comme ressort narratif principal puisqu'elle tisse son roman autour de la controverse liée à la découverte du chromosome surnuméraire de la trisomie 21, découverte française de la fin des années 50 dont le mérite a été attribué à Jérôme Lejeune et Raymond Turpin, reléguant à une part auxiliaire Marthe Gautier.

Corinne Royer dont je découvre la très belle plume avec ce roman tisse deux histoires, l'une réelle, autour de cette controverse scientifique donc et l'autre, fictionnelle où elle invente une famille fantasque et baroque avec un père, Nikolaï Gorki, slave à souhait, obnubilé par Cocteau et faussaire à ses heures, une mère, Elena Paredes, soprano, solaire, forcément fascinante et une petite fille, Louisa, à la curiosité scientifique débordante. La joyeuse tribu vit de maisons en maisons (souvent "de maître" tant qu'à faire...), avec un sens tout personnel de l'occupation, c'est-à-dire illégal mais respectueux voire poétique. Mais un jour, Elena qui devait s'absenter pour un récital de trois jours ne revient pas et Nikolaï est bien obligé d'expliquer à Luisa que sa mère est en réalité partie pour subir une IVG, décidée en couple, pour cause de chromosome surnuméraire.

Jusqu'à peu près la moitié du roman, j'ai eu l'impression qu'il me manquait un petit quelque chose pour que j'accroche vraiment. Il m'a semblé qu'on restait un peu à la périphérie des deux histoires. Il me tardait de connaître le ressenti psychologique d'Elena et celui de Marthe, de savoir ce que la cantatrice était devenue et de comprendre comment le crédit de sa découverte avait autant pu échapper à Marthe.
Les choses finissent par se mettre en place progressivement avec quelques improbabilités pour lier les deux histoires qui ne m'ont pas dérangée plus que ça (tout doit-il être probable dans un roman ?). le style est remarquable de maîtrise dans des registres divers, narratif, scientifique et même onirique. le vocabulaire assume sa rareté voire son érudition. Comme je viens de lire des livres "très écrits" (pour reprendre une expression de mon libraire), ce choix m'a parfaitement convenu.

Je ne voudrais pas dévoiler plus avant le roman mais soulignons aussi qu'il invite à découvrir avec un autre regard la trisomie 21, à la considérer comme quelque chose en plus et non quelque chose en moins et moi qui suis la tata d'un ado avec un chromosome un peu spécial, j'en ai été très très émue.

Lien : https://leschroniquesdepetit..
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Si le personnage de Louisa Gorki, jeune femme à la recherche de sa mère et doctorante en médecine, est parfaitement fictif, celui de Marthe Gautier, vieille dame nonagénaire, dont les recherches , dans les années 1950, ont abouti à la découverte de la trisomie 21, est réel. elle a actuellement 95 ans.
Louisa a vécu une enfance heureuse entre deux parents aimants, jusquà ce qu'elle atteigne l'âge de 10 ans. Sa mère a alors disparu.
On comprendra la raison de cet étrange départ, qui laisse Nicolaï Gorki, son compagnon, dans un désarroi absolu.
Une fois adulte, Louisa rencontre Marthe Gautier et apprend comment celle-ci a été écartée par un homme, qui s'est emparé de sa découverte.
Les deux femmes se rejoignent sur l'envie de comprendre, d'acquérir autonomie et indépendance.
L'écriture est belle, parfois trop, si cela est possible, l'histoire se dénoue avec force et passion. Un beau livre
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Il y a d'abord cette très belle couverture qui a accroché mon regard : une jeune femme à la peau laiteuse, à la chevelure flamboyante et robe écarlate, bras croisés, tête penchée et pieds dans les herbes folles. Et puis cette porte en bois vieux aux gonds rouillés qui laisse imaginer des tas de secrets enfouis derrière…

Et j'ai tourné la première, puis une page, puis l'autre, encore une et suis arrivée au prologue de "Ce qui nous revient", dernier roman de Corinne Royer et là, je me suis plongée dans une histoire à la fois belle et triste, vraie et romancée et surtout écrite d'une plume sublime.

Louisa Gorki a 10 ans. Sa maman, Elena, grande chanteuse, la quitte pour trois jours, pour un récital dit-elle, mais ne revient jamais. La petite fille grandit aux côtés de son père Nicolaï Gorki, dans le chagrin de l'absence et ce n'est que plus tard qu'elle apprend les raisons pour lesquelles Elena n'est pas revenue. Sur fond de fiction, l'auteur écrit parallèlement l'histoire d'une chercheuse spoliée de sa découverte, en 1958, du chromosome surnuméraire de la trisomie 21, car Marthe Gauthier existe bel et bien. le roman est parfaitement mené qui présente des personnages fantasques et attachants et nous promène dans leur vie passant allègrement de l'un à l'autre dans de fréquents retours en arrière enchanteurs. Il y est question de sentiments avec pudeur et plus d'idée de revanche que de vengeance.

Mais ce qui m'a le plus charmée c'est l'écriture, une écriture d'une beauté indicible. Et, si au départ j'ai noté des passages, je me suis vite arrêtée, j'étais en train de recopier le livre. Ce roman est une suite de mots choisis, harmonieux, d'une élégance rare. Corinne Royer réussit même à glisser des mots absents du "Petit Larousse" comme blèche, trouvé dans le "Littré". "Pourtant, ce jour-là, lorsqu'il fait asseoir Louisa sur le petit canapé BLÈCHE au centre de l'atelier, les mouvements aériens de son corps s'amorcent aisément autour de la toile encore nue". Les phrases sont léchées, extrêmement travaillées et musicales : un régal.

J'ai aimé le rythme induit par le tressage des mots, la fluidité, la beauté des expressions. J'ai beaucoup aimé aussi les passages qui font référence à la musique ou encore à la peinture, tel l'Outrenoir de Soulages. En un mot, j'ai tout aimé et même plus.

Un roman d'une beauté éblouissante. A découvrir.

Lien : https://memo-emoi.fr
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Fiction et réalité se mêlent dans ce beau roman littéraire. Une plume riche, précise, brillante.
La fiction: la maman de Louisa, Elena, soprano part pour 3 jours et laisse son mari Nicolaï, un artiste peintre et donc sa petite fille mais Elena ne reviendra pas; le papa sera anéanti. Louisa a grandi et fait des études de médecine. Elle fera la rencontre de Marthe Gautier.
Le réel: Marthe Gautier, en 1958, isole l'anomalie surnuméraire de la trisomie 21 mais Jérôme Lejeune lui a volé cette découverte.
Louisa fera tout son possible pour rétablir la vérité et trouver la vérité sur sa mère.
On découvre dans ce roman le caractère impitoyable de la recherche, un monde de requin. On découvre ce travail incroyable sur cette différence de chromosome.
Les mots- clés: Recherche scientifique, amour, trisomie.
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Corinne Royer c'est d'abord une rencontre, une auteure distinguée à la voix ferme et au regard perçant. C'est ensuite la découverte de ce superbe roman de la rentrée de janvier. L'histoire de 3 femmes, Marthe, la scientifique dépossédée, Louisa, la petite fille abandonnée, et Elena, la mère perdue. Des thèmes forts, la filiation, le droit des femmes, la trisomie, la mort, la vie. Une ambiance solaire, rurale, citadine, marine. Surtout une plume décidée et élégante!
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Ce qui nous revient m'a attirée parce qu'il évoque un sujet brûlant d'actualité dans les laboratoires : qui sera le premier auteur d'une communication ? Les femmes et les moins gradés sont souvent des perdants et pas seulement en 1956 ! Chaque jour aujourd'hui il faut se méfier et bien savoir avec qui on accepte de collaborer.
Pourtant le livre m'a déçue même si l'histoire vraie de Marthe Gautier est très intéressante : fille de paysans attachée à son terroir, faisant partie des trois premiers internes obtenant une bourse pour Havard, chef de service à l'hôpital, elle aurait suffi à l'hommage. L'histoire familiale abracadabrantesque de l'interne qui fait sa thèse sur Marthe Gautier ne convainc pas et brouille le sujet de façon désagréable.
En revanche l'écriture de Corinne Royer que je ne connaissais pas mérite le détour (parfois un peu précieuse).
Lien : https://www.lesmotsjustes.org
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