Deux histoires : Celle d'Abriell
e et celle de Sand et Cahill. Deux histoires différentes mais tellement semblables.
Abrielle, Sand et Cahill vivent dans deux villages si éloignés qu'aucun ne se souvient de l'existence de l'autre.
Pourtant, tous sont prisonniers d'un Atoll entouré d'un mur infranchissable de 30 mètres de haut, électrifié de surcroît sur sa partie haute. Tous sont soumis à un règlement intérieur strict. La plupart des articles sont similaires, et personne ne sait qui a mis en place ce règlement qui est considéré par tous comme ayant toujours existé. Tout comme le mur d'ailleurs, même si personne ne sait qui l'a construit et pourquoi tout lien avec l'extérieur a cessé depuis des siècles.
Cependant, chaque village a un article principal dont la transgression est punie de mort. le fait même que chacun des villages a une interdiction majeure différente alors que le reste est identique, me fait me poser plein de questions.
Je n'imagine pas deux groupes distincts écrire des règlements aussi identiques ; tout comme je ne vois pas un seul groupe écrire un article principal distinct pour chaque village.
Est-ce qu'un seul groupe existait à l'origine et a explosé parce qu'ils n'étaient pas d'accord sur ce qu'il fallait interdire ? Ou est-ce une expérience comme dans divergente ?
Je ne sais pas mais j'espère avoir les réponses dans le livre 2.
Dans le village d'Abrielle, la musique est interdite. Or Abi entend des mélodies dans sa tête et elle sait qu'un jour, elle n'arrivera plus à se taire et à les garder pour elle.
Situation d'autant plus dangereuse que
Braden, le gardien en chef, chargé de faire respecter le règlement, lui voue une haine farouche depuis que son père a disparu en même temps que le père d'Abrielle.
Braden est vraiment un sale type, avec un mauvais fond. Il aime le pouvoir que lui donne sa fonction et en abuse.
A priori, son père était un mec bien, du moins d'après ce que raconte la mère d'Abi. Dommage que le caractère n'ait pas été aussi héréditaire que la fonction !
Dans le village de Sand et Cahill, qu'on découvre d'abord comme Ca et Sa, les enfants naissent neutres, ni homme ni femme. Ils choisiront leur genre à leur majorité et on leur injecte alors un sérum qui va les « terminer ».
Ici, c'est le contact physique et l'amour qui sont interdit, ce qui me parait encore plus ignoble que l'interdiction de la musique.
Or Sa et Ca s'aiment, avant même de savoir de quel sexe sera chacun d'eux. En fait ils ne veulent même pas le savoir car peu leur importe.
Comme on s'en doute, le chemin de ces trois personnes va se croiser après que chacun ait été contraint de fuir son chez-lui.
A eux trois, ils décident de partir à la recherche d'un possible moyen de passer cette saloperie de mur.
J'ai beaucoup aimé cette histoire même si j'ai eu plus de mal à lire la partie sur Sand et Cahill à cause de l'écriture inclusive à laquelle je n'adhère pas du tout. J'ai essayé de considérer cette manière de parler comme une langue extraterrestre au vu des particularités de cette société, mais j'ai quand même avancé très lentement sur cette partie.
La fin du livre laisse les personnages dans une situation incertaines qui me donne très envie (et un peu peur aussi) de me plonger dans le second tome.
Ce qui ne saurait tarder…