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4,29

sur 719 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
J'ai enfin fini cette belle saga. J'ai mis le temps, j'ai apprécié chaque moment qui m'a mené à l'aboutissement de cette aventure.

Malgré tout, je l'ai « moins » affectionné que « l'ombre du vent » et « le prisonnier du ciel ».
Je m'attendais à cette fin rocambolesque.
Même si cet ouvrage nous a fait découvrir Alicia Gris qui a littéralement perforé ce récit.

J'ai versé quelques larmes, j'ai souri et espéré…
L'avantage avec les romans, c'est que s'ils me manquent trop (Daniel, Fermin, Béa, Juliàn… et les autres).
Il me suffira de retomber dans les méandres du « cimetière des livres oubliés », pour replonger dans leurs existences.

Bonne lecture !
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Quand ce dernier tome est sorti, je l'ai acheté direct. Par contre, il a traîné très très longtemps dans ma PAL. Je l'ai enfin sorti, et je ne regrette pas du tout. Durant toute ma lecture, j'ai été envouté par cette sublime plume. Nous retrouvons principalement les mêmes personnages, mais d'autres font leur apparition. À travers leurs histoires, c'est l'Histoire de l'Espagne franquiste qui nous est raconté. Avec une touche de réalisme magique, bien-sûr. Une atmosphère de mystère, de complots, de sensualité et d'énigme. Une excellente conclusion à cette épopée. À lire.
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La littérature espagnole n'en aura pas fini de sitôt avec l'histoire de la guerre civile et du franquisme. Un souci de vérité et de résilience dans ces chroniques des années sombres mais aussi un vivier incroyable d'intrigues poignantes. Au nombre des romanciers qui se sont illustrés pour dépeindre cette longue période dont l'Espagne est aujourd'hui héritière figurent des talents aussi incontestables qu'Almudena Grandes, Eduardo Mendoza ou Javier Cercas. Et Carlos Ruiz-Zafon, peut-être pas le meilleur styliste de tous (Cercas est imbattable), pas le plus réaliste (Grandes) ni le plus loufoque (Mendoza) mais certainement le plus baroque, le plus gothique, le plus architectural, etc. Quand L'ombre du vent apparut en 2004 sur les étals des libraires et connut le succès que l'on sait, combien de lecteurs se sont dit : « impossible que l'auteur fasse mieux dans l'avenir. Si tant est qu'il puisse faire aussi bien » ? L'avenir a plutôt confirmé ce présage car aucun de ses livres suivants n'a atteint de telles hauteurs de romanesque effréné. le labyrinthe des esprits approche cependant le niveau de son chef d'oeuvre avec son architecture arachnéenne, son caractère fantasmagorique, ses rebondissements à tire-larigot … On pourrait écrire des pages et des pages pour essayer de résumer les multiples intrigues du livre mais à quoi bon, mieux vaut ne pas trop en dévoiler et laisser le futur lecteur découvrir les mystères et les ombres d'un récit digne des plus grands feuilletonistes du XXIe siècle, à commencer par Sue et Dumas. Trois aspects majeurs, malgré tout, sont à relever. Primo, la plongée dans une ville étonnante, aussi torturée que La Sagrada Familia, Barcelone, splendide et misérable, réelle et fantasmée, celle que ne connaîtront jamais les hordes de touristes qui la visitent aujourd'hui. Secundo, le portrait d'une héroïne, Alicia, qui ferait passer les femmes fatales des films noirs hollywoodiens, pour des Bécassines. Alicia, vénéneuse et vulnérable, fleur qui s'épanouit dans les remugles d'une époque au parfum délétère, dans un monde machiste où elle n'a d'autre choix que de montrer les dents et de cacher son coeur. L'hommage à la littérature, enfin, qui transpire dans tous les romans de Ruiz-Zafon et qui submerge ici toutes les autres considérations.
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Nous retrouvons dans ce roman les personnages du Cimetiere des livres oubliés et bien sûr l'univers bien particulier de Carlos Ruiz Zafon. L'intrigue se déroule dans l'époque noire du franquisme mais la lecture du LAbyrinthe des esprits est davantage une plongée récréative dans des aventures mi policières,mi fantastiques qu'une immersion dans un roman historique. Je suis étonnée qu'aucun scénariste ne se soit encore saisi des romans de Zafon car son écriture se prète parfaitement au visuel, les émotions sont variées et haletantes, le rytme est vif et attise la curiosité.Le cimetière des livres oubliés, qu'on fréquente à nouveau ici est tout simplement magnifique .Je réverais de pouvoir y entrer et m'y perdre! L'architecture de la sagrada familia en deviendrait presque désuete en comparaison! mais là je blasphème! J'ai beaucoup aimé me promener à Madrid et Barcelone,croiser des très méchants et m'attendrir pour des très gentils! les personnages sont hauts en couleur, avec une partition un brin manichéenne mais dans ce type de lecture cela ne me gène aucunement. Je l'ai dit c'est une lecture vraiment ludique où il est vraiment recommandé de laisser de côté son esprit cartesien...
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« le labyrinthe des esprits », le dernier volet de la quadrilogie barcelonaise de Carlos Ruiz Zafon est enfin arrivé ! Comment va-t-il faire converger tous les éléments de son histoire foisonnante ? Comment a-t-il décidé de conclure le destin de ces personnages auxquels on s'est tant attaché ? Ses questions étaient en suspens et cette ultime aventure avait pour mission d'y répondre.

Pour ce faire, l'auteur met en place une nouvelle héroïne, Alicia. Celle-ci enquête sur une disparition de manière presque policière. Grâce à ses investigations, elle va côtoyer l'ensemble des acteurs que l'on a croisé précédemment et dévoiler l'affreuse histoire qui les rapproche. Plus de la moitié des 850 pages sont réservées aux aventures de cette femme de caractère et aux mystères, liés à l'Histoire de l'Espagne, qu'elle va révéler. Même si on a déjà rencontré certains des protagonistes, cette première partie a une trame et des informations complètement nouvelles et peut donc se lire indépendamment.

On ne retrouve nos personnages favoris, la famille Sempere, Fermin, Julian Carax… que dans la deuxième partie. Et là, compte tenu des allusions au passé, je conseille aux lecteurs/rices de lire au moins « L'ombre du vent » (ce ne sera pas une contrainte, c'est un chef d'oeuvre !) avant d'attaquer ce livre, pour mieux appréhender l'univers et les personnages et profiter de cet épilogue. L'auteur boucle la boucle pour finir son oeuvre en apothéose.

Malgré une plume toujours aussi maîtrisée et agréable, j'ai trouvé le récit un peu trop long par moments comme si l'auteur avait voulu délayer son scénario. Mais une fois ce pavé apprivoisé, je me suis retrouvé en terrain connu et j'ai tout simplement profité. Ce n'est donc pas sans un petit pincement au coeur que j'ai refermé la dernière page de la saga du cimetière des livres oubliés. Merci M Ruiz Zafon pour cette épopée dense, parfois magique et surtout passionnante !
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Je commencerais la critique de ce livre par un hommage à son auteur Carlos Ruiz Zafon , qui nous a malheureusement quitté cette année 2020.

S'agissant du quatrième et donc dernier volet de ce qui constitue la tétralogie du cimetière des livres oubliés , j'ai décidé de non seulement faire une critique de ce livre, mais aussi de l'ensemble de l'oeuvre .
Parlons d'abord de ce qui m'a le plus déplu dans ce volume.
Les longueurs!
Mais pourquoi? Je suis d'accord que c'est quasiment inévitable,mais quand même c'est bien énervant.
J'avoue que j'ai failli abandonner ma lecture à cause de cela .
Surtout que me semble t-il, il n'y en a pas autant dans les autres chapitres.
Peut être est ce dû au coté policier du roman ?
Heureusement, je me suis accroché, et vraiment je ne suis pas déçu.
Une seule phrase pour résumer le génie de Carlos Ruiz Zafon ,extraite bien-sur du cimetière des livres oubliés:
"Une histoire n'a ni début ni fin, seulement des portes d'entrée."
Et comme c'est tellement vrai ici .
Ayant vu une interview de l'auteur qui disait qu'il n'y avait pas vraiment d'ordre précis pour lire les livres.
au début j'ai pensé que c'était dommage de ne pas respecter l'ordre 1,2,3, 4.
Et maintenant que je l'ai est tous lu, je comprend pleinement que Carlos Ruiz Zafon avait raison .
Oui effectivement, on a des révélations ,mais après on a les explications.
Voici brièvement ce que je pense de chacun des livres. Mon plus gros coup de coeur restera le premier,l'ombre du vent.
Si vous ne devez en lire qu'un, et bien je vous conseil celui-là .
le plus étrange, celui qui est vraiment à part.
je dirais que c'est le deuxième.
Le jeu de l'ange.
On découvre le passé d'un personnage, et là préparer vos mouchoirs.
Le plus terrible, mais paradoxalement le plus drôle , pour moi c'est le troisième:
Le prisonnier du ciel.
Et enfin celui qui fait la liaison de tout les volumes, n'est autre que le dernier: le labyrinthe des esprits.
Pour résumer, je dirais que j'ai passé un long et agréable moment de lecture , en lisant l'intégrale du cimetière des livres oubliés, sans coupure entre les différents volumes.


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Qu'il est long ce romain. Qu'il est labyrinthique. Les histoires se nouent, se dénouent au gré des personnages tous attachants. La fantaisie se mêle au thriller, le thriller devient humour. On passe du rire aux larmes. Un bon et long moment de lecture
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L'Espagne n'en finit pas de raviver et panser les blessures de ses guerres internes, à l'image de chaque individu tout au long de la vie. Alicia, ange et démon tout à la fois, symbolise cette lutte pour la justice, la quête de la vérité et de l'amour.
Dans ce nouvel et dernier opus, et pas des moindres, Carlos Ruiz Zafon met un terme à une Histoire qui n'en finit pas et dont les événements du passé se conjuguent, hélas, toujours au présent. Torture, assassinats, mensonges, lutte pour le pouvoir mais aussi, amour, solidarité, légèreté de vivre malgré le malheur, tout y est avec la verve et le lyrisme qu'on connait à l'auteur, malgré quelques petites pointes américano-stylistiques qui révèlent le scénariste outre-atlantique. le livre est une famille universelle. On se bat avec ceux qui luttent, on pleure ceux qui disparaissent et on hait l'homme dans ses abjections tout en espérant, malgré tout, une fin heureuse. Merci aux auteurs de romans pour ces voyages imaginaires.
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Dès les premières pages de ce long roman j'ai redécouvert l'univers de Ruiz Zafon dans lequel j'aime me plonger à chaque fois. C'est un plaisir de retrouver la famille Sempere et sa librairie, ainsi que l'incontournable personnage Don Fermin pour lequel j'ai un faible. Il n'est pas présent sur l'ensemble du roman mais les passages où il apparaît sont savoureux; à travers ses répliques et son allure interlope on retrouve des personnages picaresques de la littérature espagnole.
Mais tout le roman s'articule autour d'un nouveau personnage, Alicia Gris, auquel on s'attache rapidement. C'est une femme très forte et audacieuse qui porte aussi en elle des fêlures, physiques et morales. Elle mène une enquête, la dernière semble-t-il, et elle nous conduit ainsi à la famille Sempere.
Ce dernier tome me semble prendre encore davantage des allures policières et bien évidemment on retrouve la ville de Barcelone qui occupe toujours une grande place, ainsi que le monde de la littérature. Enfin, j'ajouterais qu'à travers l'enquête menée, l'auteur dévoile des procédés abominables pratiqués sous l'Espagne franquiste.
C'est donc un nouveau roman très riche que nous offre Ruiz Zafon et qui clôt de très belle façon la série des quatre. Les quatre tomes peuvent se lire indépendamment les uns des autres mais je garderais toutefois celui-ci pour la fin car de nombreux recoupements prennent sens dans ce dernier.
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Et voilà qu'arrive le 4eme & à priori dernier tome de la saga de l'ombre du vent. il semble que l'on puisse lire les différents livres ou tout du moins celui-ci indépendamment des autres. Je suis assez septique.
Pourquoi ce livre pourrait il être indépendant ? Si une bonne partie, fait quasi exclusivement référence à un nouveau personne Alicia Gris, dont le rattachement à Fermin m'a paru un peu téléphoné, la seconde partie s'appuie sur la galerie de personnages de la famille Sempere et prend sa force dans l'historique des volumes précédents. Donc je suis perplexe, une chose est sûre, ce roman prend tout son sens dans le cadre du cycle complet.
Du coup, alors que je viens de finir la lecture du roman, mon ressenti est complexe et perplexe.
J'ai trouvé la première partie de ce roman, celle centrée sur Alicia Gris, certes intéressante en soi, mais dans l'esprit totalement téléphonée. Nos personnages habituels ne sont qu'évoqués et n'interviennent qu'à partir de la moitié.
Dans la seconde moitié, petit à petit le personnage d'Alicia Gris prend moins de place, jusqu'à disparaitre complètement. On a l'impression d'avoir affaire à une nouvelle histoire.

En définitive, selon si l'on replace ce roman dans la continuité des autres romans, il le complète assez parfaitement, l'enrichit, le clôt d'une jolie façon. Toutes les intrigues lancées auparavant sont me semble t'il abouties. le cycle s'étend sur des dizaines d'années, couvre plusieurs périodes heureuses ou obscures de l'histoire de la famille Semperé, de leur librairie et de Barcelone surtout, actrice à part entière de ces romans. Hormis le raccrochage maladroit d'Alicia Gris, l'ensemble est une belle réussite. Dommage que la lecture des autres romans ne soit ancienne, j'ai eu du mal à remettre certains personnages. Assez poétique aussi ce cimeterre des livres oubliés, cette magie, et finalement cette histoire qui finit par se fondre dans notre vie réel (à comprendre à la toute fin).

Mais en tant que roman isolé, je ne l'ai pas trouvé au niveau. Trop hétérogène, trop décroché. Très dense. Cela aurait presque mérité d'être découpé en 2 romans plus courts mais mieux intégrés.
Autant le 1er roman fait partie de mes livres à emmener sur une ile déserte, autant celui ci n'en fera pas partie.
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