Le palais de minuit

Si vous avez un petit côté pyromane caché...lisez ce livre, vous serez comblés. Car ici, Calcutta court un grand danger, celui d'être brûlé par la machine infernale, « L'Oiseau de Feu », fabriquée par un ingénieur génial.
Si vous avez peur des Etres mystérieux, aux yeux incandescents, aux doigts de feu, à la silhouette de fumée...ne lisez pas ce livre, vous serez terrifiés. Car ici, Jawahal, l'Etre immonde, brûlé par un désir incendiaire, rôde et veut s'emparer de 2 adolescents de 16 ans.
Nous sommes en 1936, la Calcutta immense et remplie de palais le plus souvent en ruines et dévorés par la végétation luxuriante sert de décor fantasmagorique à ce roman fantastique.

Fantastique ? Oui, car surnaturel, on ne peut le nier : dès les premières pages, nous suivons cet être venu des profondeurs de l'Enfer traquant un pauvre militaire chargé de sauver deux bébés. Et nous nous retrouvons 16 ans plus tard dans un orphelinat où cet inconnu terrifiant voudrait à nouveau se saisir de ces enfants.
Fantastique ? Plus ou moins, car le suspens n'est pas insoutenable et l'action tarde à venir. Il faut attendre la moitié du roman pour que la trame soit dégagée de sa gangue de descriptions, certes somptueuses, mais un brin ennuyeuses.

Ce roman très visuel, je le verrais bien adapté au cinéma, il ravirait les amateurs de sensations fortes, de gares désaffectées, brûlées, aux tunnels labyrinthiques, aux trains hantés qui soudain se mettent en route tout seuls, et où l'on entend des hurlements d'enfants morts depuis des années...
Moi, cela m'a lassée. Je reconnais que l'auteur écrit divinement bien mais cela ne m'a pas enflammée. Tant pis pour Jawahal, il comptera une victime en moins.

Je viens juste de finir le deuxième livre de "Cycle de la brume", et je reste un peu perplexe devant mon clavier. Comment décrire "Le palais de minuit" ? Une chose est sûre, ce n'est toujours pas le Zafon accompli tel que je l'ai connu avec "L'ombre du vent", mais en comparaison avec "Le prince de la brume" au style enfantin à souhait, il y a des signes et des prémices de ses grands romans futurs, émergents timidement de ce brasier de la gare de Calcutta en feu. Et je peux enfin être d'accord que cette histoire est destinée aux ados, voire plus.
L'histoire de la Chowbar Society, un petit groupe d'amis sortis d'un orphelinat a pour lieu la ville de Calcutta dans les années trente. Une ville déjà suffisamment sombre et mystérieuse, mais ajoutez-en maintenant une histoire de jumeaux obscure, une gare hantée à l'architecture improbable et au passé terrifiant, une maison pleine de secrets cachée au coeur de la ville , et un démon vengeur venu des flammes. Encore (tout comme dans "Le prince...") un cocktail parfait pour un roman palpitant ! Alors, pourquoi je ne suis toujours pas convaincue ?
L'histoire (qui, au fond ressemble quand même beaucoup au premier tome du cycle) est pourtant menée avec maîtrise, mais les personnages et les dialogues sont toujours aussi plats. Je viens à peine de refermer le livre, et j'ai déjà du mal à me souvenir des prénoms de tous les joyeux lurons. Mais c'est surtout un livre extrêmement visuel, les descriptions des lieux sont très évocatives et créent une atmosphère vraiment particulière et oppressante. Je viens juste de remarquer qu'on peut rajouter une demi-étoile, c'est donc fait , en comparant ce deuxième tome au premier.

En Résumé : Je dois dire que je ressors de ma lecture déçu par rapport aux attentes que j'avais après ma lecture du Prince des Brumes. Ce second tome n'est pas au même niveau. L'histoire aurait pu être intéressante si l'auteur aurait mieux réussi à gérer le rythme de son intrigue. de plus les personnages sont tous trop ressemblants et se révèlent assez peu attachants même si ils restent vivants. La conclusion relève le niveau avec une fin accrocheuse et efficace n'arrive pas complètement à faire oublier les lacunes. Par contre j'ai trouvé la toile de fond de Calcutta vraiment magique et pleine de poésie. Reste à espérer que le troisième tome se révèle plus intéressant.

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1916: une ombre diabolique plane sur Calcutta. Deux enfants sont abandonnés séparément, deux enfants qu'on pourchasse...Seize ans plus tard, 7 adolescents (6 garçons et une fille) devront affronter cette force venue du passé qui s'acharne sur Ben et Sheere, mais par qui et pourquoi ?

J'ai acheté ce livre sans savoir qu'il faisait partie d'un cycle : le cycle de la brume qui se lit normalement dans ce sens : le prince de la brume, le palais de minuit, les lumières de septembre mais vu que ce n'est pas une trilogie les livres peuvent se lire dans n'importe quel sens puisque les personnages sont différents .

L'histoire est longue à se mettre en place il faut attendre bien la moitié du roman pour qu'il s'y passe quelque chose dommage car en soit l'histoire est sympa si on aime le style fantastique, le style écriture pour jeunes ados . La fin est un peu surprenante surtout pour le méchant cela m'a légèrement fait sourire (un peu facile...)mais c'est un roman à destination de la jeunesse et c'était les tout premiers romans de cet auteur donc au suivant ...

Ce n'est pas mon livre préféré de Carlos Ruiz Zafon mais j'ai quand même eu beaucoup de plaisir à le lire, car justement c'est du CRZ !!! J'aime cet auteur, j'aime son écriture, j'aime son univers...

2,5 &#xNaN;
J'ai aimé cet opus de Carlos Ruiz Zafon car on y retrouve le savant mélange entre intrigue, SF, mystère et décors lugubres que j'adore. On retrouve ma iance propre à cet auteur et qui a fait son succès, je pense. La plume est belle.
MAIS car il y a un mais, je l'ai beaucoup moins aimé que ses précédents roman, notamment le prince de la brume, et les suivants qui m'avaient transportée et rendue vraiment accro.
Peut être est ce dû au fait que je relis cet auteur, des années après avoir lu ses premiers roman et que j'ai vieilli ou mûri..
Je sais que ses livres sont autant destinés aux adolescents qu'aux adultes mais je n'ai pas retrouvé la vibration que je ressentais, peut être 8 ans plus tôt..
Ceci étant dit, on est tout de même embarqué dans ce mystère entre Ben et sa "chowbar society " et Sheere, sa soeur jumelle dont il ignorait l'existence.
Plus on avance dans l'histoire, plus on découvre le mystère de leur naissance, et le rôle qu'à joué leur grand-mère, personnage d'ailleurs très attachant.
Un roman court, et bien écrit, ou l'on frissone rien qu'aux descriptions de cette gare abandonnée, centre de cette histoire. On découvre également Calcutta, ville idéale qui se prête à cette intrigue.

Dans celui-ci, nous suivons six orphelins dont deux jumeaux qui ont été séparé et sont poursuivis par une ombre. A savoir qu'il s'agit du lien qui unit les trois tomes, il y a toujours une ombre mais ce n'est jamais la même. un peu plus long que le dernier, celui-ci ne sert strictement à rien. Je sais que je vais paraitre dur dans ma chronique mais la première moitié du roman est inutile à mon sens. Je ne suis pas parvenue à rentrer dedans et j'ai même failli l'abandonner.
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Ce n'est vraiment pas du grand Carlos Ruiz Zafon. Ou alors a' reserver uniquement aux adolescents, quoique je ne sois pas certain qu'ils adhereront a cette histoire assez mal ficelee, ou' les personnages manquent de couleur (difficile de ne pas les confondre) et dont le denouement est totalement abracadabrantesque. Nous sommes plus souvent au cirque dans un spectacle d'illusionniste que dans un roman. Zafon nous a habitues a' beaucoup mieux, il est vrai que nous avons affaire ici a une oeuvre de jeunesse qui, de mon point de vue, aurait bien merite de rester dans un tiroir. Quand Zafon va-t-il nous sortir un vrai roman de la veine de "l'ombre du vent", du "jeu de l'ange" ou de "Marina" que j'ai devores et relus?

les fans de cet auteur se régaleront surement mais moi , je suis un tantinet allergique à ce genre de littérature
j'avais quand même assez apprécié "le prince de la brume " et j'ai donc voulu renouveler l'expérience mais je n'ai pas réussi à entrer dans le scenario ni à m'attacher aux personnages
décidement , le fantastique n'est pas pour moi

Voici un autre livre de la trilogie du cyle de la brume, les trois premiers romans de Zafon. Si j‘avais plutôt aimé la lecture du Prince de la brume, celui-ci m'a un peu déçu. Peu-être parce que trop semblable au Prince de la brume, peut-être parce que trop long? L'auteur se perd et les 100 dernières pages semblent superflues.