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4,2

sur 10036 notes
J'ai vraiment passé un bon moment avec ce livre. Avant de m'y attaquer, je ne savais pas que c'était un best-seller. je m'y suis plongé sans avis préconçu, et je me suis laissé envouter, j'y ai retrouvé le Barcelone de la période Franquiste (que je n'avais pourtant visité qu'un jour), cette atmosphère sombre et suspicieuse, puritaine, très éloignée du Barcelone d'aujourd'hui. Puis on se retrouve embarqué dans une aventure rocambolesque avec des personnage haut en couleur. On a là un roman de "réalisme magique" cher aux auteurs sud-américains. Les rebondissements et les situations irréelles se succèdent à un rythme effréné nous entrainant dans un tourbillon épique. Ce n'est pas parce qu'il y a un mystère à résoudre que vous vous trouvez dans un thriller. Si c'est ce à quoi vous vous attendez, vous faites fausse route, car ce livre n'a d'autre ambition que de vous faire rêver, voyager.
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Daniel est conduit par son père au cimetière des livres oubliés ou il doit en choisir un. Il adopte "l'ombre du vent " de Julian Carax. Après l'avoir lu et ne sachant rien sur cet auteur, il décide de mener son enquête. Plus il va avancer dans ces recherches, plus il va avoir envie d'en savoir plus. Ce qu'il ne sait pas, c'est qu'elle va bouleverser sa vie. Existerait il un certain parallèle entre leur 2 vies?

Ce roman est un mélange de fantastique, d'histoire , d'enquête avec une touche d'émotion,....
L'enquête est palpitante et bien ficelée. On ne reste pas sur notre fin, la boucle est bouclée!
On ne voit pas passer les 500 pages
Finalement je me suis bien retrouvée dans le personnage de Daniel car je suis une amoureuse des livres. Qui n'aurait pas fait comme lui afin de savoir pourquoi les livres de cet auteur étaient brulés?
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Un enfant emmené en secret par son père dans un lieu appelé Le cimetière des livres oubliés, l'adoption d'un livre unique auquel on prête allégeance pour la vie, la recherche d'un auteur disparu... Mystère, ambiance intriguante, suspens, ésotérisme... Voilà ce que nous promettait Zafón avec L'ombre du vent. Et je dois bien avouer que ça marche pendant un bon moment. Certes, quelques couacs s'insèrent ici et là. On se fiche un peu que Daniel, le héros, l'enfant que l'on verra devenir un jeune adulte pendant la guerre civile à Barcelone, s'amourache d'une jeune femme au physique aguicheur mais dont le personnage ne sert pas à grand-chose - oui, oui, ce sont les premiers émois de Daniel, mais franchement, nous, on veut connaître l'histoire du livre et de son auteur Julián Carax, pas les fantasmes d'un ado qui veut se taper une fille de dix ans de plus que lui. Ensuite, que Daniel refile le livre auquel il est censé être lié pour la vie à cette fameuse beauté, c'est énorme. Un peu comme si Gollum refilait l'anneau unique à la première gobeline qui lui fasse du gringue, quoi... Et puis des faits graves, comme le viol collectif en prison d'un voisin de Daniel, sont un peu traités par-dessus la jambe. Oh oui, tout ça est bien terrible, mais enfin au bout de deux jours on n'y pense plus trop, parce que bon, on a quand même une histoire en route, histoire qui n'a d'ailleurs pas beaucoup avancé, soit-dit en passant. La faute à Daniel, d'ailleurs, qui passe son temps à fantasmer sur toutes les belles filles avec de beaux nichons qui lui passent sous le nez. Donc forcément, avec tout ça, l'affaire Julián Carax - notre grande affaire - s'éternise.

Quand Daniel se décide enfin à reprendre son enquête, en revanche, nous voilà repris dans les filets d'une intrigue que les personnages cherchent à reconstituer comme un puzzle. Et ça, ça marche. Sauf que j'ai l'impression que Zafón ne savait plus comment se sortir de ce puzzle. Résultat : un peu avant la fin, on a la révélation, d'un coup d'un seul, de toute l'histoire, sur une petite centaine de pages. Toute cette histoire qu'on essayait tout comme les personnages de recomposer patiemment. Sans compter que le coup du twist à la Darth Vader, ben c'est plus trop une nouveauté.

Je passe sur le fait que le père de Daniel est un personnage complètement sous-exploité, que toutes les filles qui font craquer Daniel sont des clones (on se croirait presque chez Philip K. Dick) au buste parfait (je ne sais pas si c'est l'auteur ou le traducteur qui a fait preuve de pudibonderie, mais c'est un fait que le terme "buste" est largement préféré a celui de "seins" - alors qu'il est bien connu que les ados pensent plutôt en termes de "nichons", mais je dis ça, je dis rien), et, surtout, que l'aspect ésotérique du Cimetière des livres oubliés tombe complètement à plat.

Je l'avoue pourtant, malgré tous les défauts qui s'accumulaient de plus en plus sur la fin, j'ai espéré longtemps, très longtemps, que Zafón nous réservait une surprise, qu'il avait concocté pour ses lecteurs une dernière astuce qui ferait de cette histoire une mise en abyme, une enquête qui n'était que fantasme d'un écrivain qui serait le héros de son roman. Rien de tout ça, malheureusement, mais une fin rose bonbon qui tire un trait sur tous les malheurs accumulés et évoqués au cours du roman.

Reste un roman à énigme qui se lit plutôt bien pendant les 4/5èmes du livre, qui distille une certaine ambiance, même si elle n'est ni assez angoissante ni assez prégnante à mon goût, et qui traîne malheureusement en longueur.

PS : Et y'a de ces coquilles ! On va pas me faire croire que Grasset n'a pas les moyens de se payer une armée de correcteurs.
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Ah ! Ce concert de louanges, cette pluie d'étoiles ! Au vu du nombre de critiques dont la plupart très élogieuses, je ne me serais pas amusée à publier la 746ème si je n'avais pas voulu appuyer le camp ultra-minoritaire de ceux qui ne l'ont pas aimée, l'ombre du vent…

J'entre en confiance dans le roman, le tout début me plaît mais je déchante rapidement. Le style est assez indigeste avec des comparaisons lourdingues et des descriptions interminables : un long paragraphe pour expliquer que la clé fait du bruit dans la serrure, oui, c'est bon, je pense avoir compris l'idée. Et puis, et puis… je suis déroutée par cette alternance dissonante de genres : par exemple, Clara, cette chaste jeune fille aveugle, cette vierge effarouchée, que l'on retrouve quelques pages plus loin dans une scène torride dépassant largement l'érotisme. Et s'il n'y avait que cela… il y les passages inutiles. Tiens, si quelqu'un pouvait m'expliquer pourquoi Fermín, l'ex-clochard, « pète les plombs » dans sa chambre d'hôtel et en quoi cette scène est utile au récit... Ajoutez à cela des personnages caricaturaux et stéréotypés comme le très méchant inspecteur Fumero, des fatras de clichés littéraires (j'avais fait le pari qu'il y aurait la révélation d'un lien caché de parenté, eh bien, j'ai gagné, lien à ajouter d'ailleurs au catalogue des petites choses superfétatoires puisque n'ayant aucune incidence sur le cours du récit.)

Amusant de voir combien ce bouquin est clivant. Entre chef-d'œuvre de la littérature espagnole et pavé lourd et décousu, c'est le grand écart. Mon fils, lecteur exigeant, l'a aimé. Je n'y ai vu qu'un univers incohérent aux mystères de pacotille.
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C'est une belle histoire très fouillée. Daniel Sempere découvre un livre qui le plonge dans une enquête sur le passé d'un homme énigmatique. Vous aurez compris que ce tout ce qu'il découvre est matière à faire un roman et une intrigue complexe est lentement échafaudée. Elle est toujours inachevée et Daniel aura un rôle important à y jouer. le tout s'étalant sur plusieurs années, les faits marquants de la vie personnelle de Daniel se mêlent intimement au reste.

Le début contient un très bel hommage à la lecture. L'intérêt grimpe au fil des pages, alors que des faits inquiétants s'ajoutent. L'histoire de la maison de Jausà entre autre m'a captivé. Plus avant dans le livre, les révélations se succèdent et ce n'est pas toujours rose.

Les intérêts sont multiples. D'abord une écriture très amène servie parfois avec humour. Plusieurs phrases et répliques ont suscité mon admiration. Ensuite, des personnages intéressants et sympathiques (sauf quelques salopards). Ce Fermín par exemple est un sacré numéro. Enfin, un flirt occasionnel avec le fantastique qui raviera les amateurs.

Je lirai certainement les suites un de ces jours.
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Si je n'avais pas fait partie d'un obscur Book-Club, jamais ce roman ne serait arrivé entre mes mains. Mais voilà, puisqu'il était l'Élu du Mois et qu'il fut facile de le trouver en seconde main, je me suis dit "Pourquoi pas ?".

554 critiques sur Babelio rien que pour ce roman, m'est avis qu'il avait dû faire un tabac à sa sortie et que je l'avais nié, ayant tendance à ne pas suivre le troupeau, du moins, pas toujours.

Alors, docteur, verdict ? Bonne prise en main… 636 pages, on peut dire que c'est une brique !

C'est donc vierge de tout a priori que j'ai entamé la lecture de ce roman dont les critiques vont de "super" à "nul".

Mes premiers pas, enfin, mes premières lignes puis mes premières pages se sont bien déroulées et sans le remarquer, je suis entrée dans le livre toute entière, me prenant de passion pour le jeune Daniel Sempere qui tente de rassembler des bribes sur la vie de Julián Carax, auteur d'un roman intitulé « L'ombre du vent » et dont on ne trouve plus d'exemplaires disponibles sur le marché.

Je me suis prise au jeu de l'enquête, j'ai dévoré chaque information que je recevais, je me suis attachée à Daniel que nous suivrons de ses 11 ans à ses 30 ans dans cette quête qui paraît insoluble.

Si les personnages manquent parfois un peu d'étoffement, certains sont hauts en couleurs, notamment Fermín Romero de Torres, un vagabond qui deviendra ami avec la famille Sempere.

Lui, ses dialogues, ses métaphores, ses pensées, c'était le petit Jésus en culottes de velours tant il m'a fait rire, sourire ou acquiescé à ses maximes. Il est magnifique, Fermin, comparé à un Daniel qui est souvent un peu benêt, sans que le mot soit dépréciateur du personnage, mais Daniel, il est naïf et c'est ce qui fera son charme.

Certes, on me dira que l'histoire est cousue de fil blanc, je le sais, je l'ai remarqué aussi, ayant même déduit des choses qui me furent confirmées au fil de l'histoire, mais malgré tout, ce fut un plaisir de lecture.

Une bouffée d'air frais, voilà ce qu'est ce roman ! de l'oxygène au milieu de tous mes p'tits noirs que j'avale sans sucre. Ce roman, c'est la pâtisserie, le beignet rempli de sucre qui vous colle aux doigts tant il ne veut plus vous lâcher. Oui, on suce ses doigts ensuite pour ne rien perdre…

Ce roman, c'est de l'humour sans modération, de l'humour fin, noir parfois, tinté de cynisme, souvent, et une fois entamé, on y retourne avec délice, comme avec les sucreries.

De plus, j'ai aimé aussi me farcir une partie de l'Histoire de la ville de Barcelone de l'après-guerre (et pendant guerre civile) et de l'Espagne de Franco, aussi. Sans que l'auteur s'épanche trop, il nous livre tout de même un portrait peu flatteur de cette période noire et j'ai savouré tous les petits détails que j'ai lu dans ces pages.

L'ombre du vent, c'est une friandise, un Sugus au citron de Fermin, un beignet rempli de chantilly – ou la pâtisserie que vous préférez, je ne voudrais pas faire des jaloux – sans pour autant sombrer dans le gnangnantisme (© Larousse 2028), la guimauve ou l'abus de sucre qui, comme vous le savez, est mauvais pour la santé.

Après cette bouffée d'oxygène, je peux replonger dans les profondeurs troubles des romans noirs.

Attention, afin d'éviter tout risque de surpoids, de diabète et toussa toussa, n'abusez pas de ces bonnes choses que sont les romans sucreries qui font du bien au moral. Sinon, "Lisez, bougez" car les romans écrit avec savoir se dégustent avec sagesse.

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Ce livre est sublime !
Un livre qui parle de livres, déjà, avait tout pour me séduire. Mais là, l'auteur m'a embarquée dans une aventure mêlée de thriller, de fantastique, et d'amour, avec une pointe d'humour, et une prose magnifique. Oui, oui, tout ça dans 650 pages.
L'histoire est terriblement bien ficelée, nous tient en haleine jusqu'au bout. On ne s'ennuie pas une seconde. Certaines phrases sont de véritables perles philosophiques, je regrette de ne pas les avoir annotées.

A conseiller... à tout le monde !
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Adopter un livre dans Barcelone des années sombres, une étrange histoire qui n'est plus à raconter, auréolée de mystères et de fantasmagorie
j'ai adoré, sans doute parce que c'était le premier de cet auteur que je lisais.
Ce qui ne m'a pas empêchée de lire tous les autres ! même si la part de mystère dans la façon de mener son intrigue était connue, et du coup je les ai un peu moins appréciés.
celui-ci reste cependant un très bon roman et un beau moment d'évasion
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Dans une Barcelone où le souvenir des guerres est encore palpable, Daniel et son père se rendent au Cimetière des livres oubliés. Pas de concession à la tradition, le jeune garçon repart avec le volume de son choix sous le bras. Il s'agit de L'Ombre du vent de Juliàn Carax – auteur méconnu et oublié qui a suscité et suscite encore pourtant des passions chez ceux qui le connaissent. Débute alors une chasse à la vérité et à l'histoire. Les vies s'imbriquent et se mêlent, témoignant de toujours plus d'amour et de violence, de luttes collectives et de démons individuels.

À de nombreuses reprises, j'ai eu l'occasion d'entendre le plus grand bien de cet ouvrage de Carlos Ruiz Zafon. Et comme depuis plusieurs mois le livre me faisait de l'oeil depuis les présentoirs, je n'ai pas su résister plus longtemps à la tentation. Et j'ai aimé. C'est un savant mélange d'amour des livres et des êtres, d'intrigue, de personnages hauts en couleurs, d'historicité et d'une ambiance à la fois noire et délicieuse. Parfois peut-être on oscille entre fil blanc et tirage de cheveux, mais cette enquête littéraire prétexte à la quête identitaire, servie par une belle écriture, a su me charmer et me ravir.
Lien : http://auxlivresdemesruches...
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Daniel est encore un enfant quand son père l'emmène au Cimetière des Livres. Là, il adopte un livre. Un livre de Julien Carax. Dès lors, toute son existence est vouée à la découverte de cet auteur. Quelle est son histoire? Qui est l'homme qui détruit tous les livres de Carax? Daniel retrace une vie dans la Barcelone de la guerre d'Espagne, à ses risques et périls.

Une grande réussite! Une enquête au coeur même de la littérature, mâtinée d'un peu de surnaturel. L'intrigue est haletante, les personnages sont admirablement écrits. Je n'ose pas en dire trop! Pas question de dévoiler les arcanes de ce texte aux futurs lecteurs!
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