Tout de suite j'ai été emballé par le graphisme coloré dynamique et énergique, j'ai aimé retrouver les aplats de couleurs à la façon de Morris dans les vieux lucky Luke, une vignette jaune, une vignettte verte… J'ai aimé ces pages je pleines de tentacules, de de mâchoires hostiles, dans cette ambiance fin XIXe siècle, c'est grouillant, inquiétant, tourbillonant. Mais l'intrigue ne m'a pas autant convaincu : il est question d'une malédiction, de forces occultes, d'un univers parallèle, mais tout est réglée à coup de combats, de fuites et de poursuites, et tout cela reste bien obscur et confus, non pas que ça soit fouillis, mais sous l'action, il ne reste pas grand chose et surtout, les deux personnages principaux sont attachants mais leurs adversaires n'ont pas vraiment d'identité, et donc de consistance. On ne sait trop où l'auteur veut nous amener. C'est une belle bande-dessinée pleine de vivacité mais l'intrigue est malheureusement un peu mince. Cependant, je lirai sans doute la suite, intéressé par cette énergie graphique, en espérant quand même un peu plus de matière dans l'intrigue.
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On ne s’acharne pas sur la logique de cet album signé par un Danois Rune Ryberg, ce qui n’explique rien d’un trait joyeux ou pas, réaliste et caricatural avec au scénario Benni Bødker.
Lire la critique sur le site : LigneClaire
Très convenu sur le fond, mais sympathique et très bien réalisé, Homunculus ne défrisera pas Nyarlathotep et ses cousines. La série devrait cependant faire un carton auprès des pré-ado amateurs de frisson et de mystères se cachant dans les profondeurs.
Lire la critique sur le site : BDGest