Le Libraire

Ce petit livre, je l'ai trouvé un peu terne, et je me suis beaucoup ennuyée - pendant tout le récit -
La seule chose qui fait que je l'ai terminé, c'est justement qu'il est assez court, et les chapitres aussi
J'ai souri occasionnellement, à cause du côté légèrement absurde, qui n'est pas sans me rappeler "Alice au pays des Merveilles"...(je n'ai pas lu ce dernier entièrement, juste quelques chapitres, mais un des bons côtés de "Le libraire", c'est que maintenant je pense terminer Alice dans le futur !)
Le style d'écriture ne m'a pas fait grande impression non plus...
C'était tout de même plutôt triste, le libraire n'a pas l'air toujours très heureux, même s'il paraît heureux quand même entouré de ses nombreux livres
J'aurais aimé connaître son nom.
Aussi, son ex meilleur ami est peu sympathique :/
Je n'ai pas bien compris l'épilogue, ni cette histoire avec Dieu ? Une relecture m'aiderait peut-être à mieux comprendre ces éléments, mais...non, merci, je passe mon tour !
Ce livre n'était pas pour moi, voilà tout ;)

Ce livre est un hommage aux livres et à la lecture. Mais je suis totalement passée à côté. Je pense que le sens profond (il y en a sûrement un) m'a échappé.
Le livre n'est pas long, il se lit même très rapidement. Peut-être qu'en le lisant plus lentement, en réfléchissant au sens des différents chapitres, j'aurais pu y déceler des détails, des sensations qui là hélas me font défaut.

Un libraire sans nom gère seul sa librairie. Chaque jour et chaque nuit (oui vous avez bien lu, la librairie ne ferme jamais), le libraire attend l'arrivée des clients. Des jeunes, des couples, des témoins de Jéhovah, Dieux… Et à chaque fois, c'est le même rituel. Un client, une tisane. Une histoire aussi étrange qu'absurde d'un homme qui ne vit que pour et à travers ses livres. J'ai aimé le lieu mystérieux de cette librairie et la passion du libraire pour les livres. Mais le comportement du libraire m'a aussi dérangé. Il arrache certaines pages aux livres et les envoie à ses frères et soeurs. Un sacrilège pour tout lecteur! Au final, c'est un peu comme un conte destiné aux amoureux des livres. J'en suis ressortie assez mitigée. le texte est étrange et dynamique et tombe parfois dans l'incohérence. L'histoire est décalée de la réalité et n'a pas de fil conducteur. L'écriture est fluide et assez originale.

Sa librairie est située dans une ville où elles sont légion, mais la sienne n'est pas comme les autres : elle reste ouverte 24h/24 et 7 jours/7, est interdite aux couples (mais les fumeurs y sont les bienvenus), les clients qui y entrent ont des demandes souvent particulières, recherchant des ouvrages "où tout se passe dans un bois", "ne contenant aucun appareil électroménager", "citant plusieurs fois le mot mansuétude", et j'en passe.
Lui-même -notre "libraire", donc- a plus d'une excentricité à son actif ! Il boit des tisanes dont le goût lui évoque la visite de son dernier client, parle à ses livres et les nourrit (de lectures, bien entendu), et entrepose à l'étage des piles de recueils dont il a arraché une page, envoyée à l'un de ses nombreux frères et soeurs, éparpillés aux quatre coins du monde, et auxquels en revanche il n'écrit jamais de lettres.

Je m'attendais, je crois, à ce qu'il s'agisse d'un roman exceptionnel. Des avis que j'avais pu lire à son sujet, il ressortait qu'il y était question de poésie, de rêve, d'absurde...
Certes, j'ai bien eu l'impression moi aussi que la volonté de Régis de Sa Moreira était de faire dans le poétique, et je n'irai pas jusqu'à dire qu'il n'y parvient pas, mais je ne me suis pas personnellement sentie emportée ni émue par le style très métaphorique de l'auteur, même s'il m'a parfois fait sourire. Ce qui est agréable durant les 30 premières pages finit par devenir lassant, voire creux, et donne le sentiment de tourner en rond. Je me suis demandée à certains moments si l'auteur ne s'était pas juste essayé à un exercice de style, et à d'autres si le ton absurde qui se dégage de son récit était volontaire, où la conséquence d'une histoire qui se voulait énigmatique, mais qui au final n'a tout simplement ni queue ni tête. Je me suis enfin interrogée sur l'utilité du prologue et de l'épilogue qui, à l'instar du reste du roman, sont incompréhensibles sans avoir le charme du mystère.

Comme bien souvent lorsque l'on attend trop d'une oeuvre, j'ai été déçue à la hauteur de mes espérances !
Lien : https://bookin-ingannmic.blo..

« Lorsque, au milieu de la journée, il n'avait plus la force de lire, le libraire, les yeux grands ouverts, rêvait.
Et lorsqu'il rêvait, il rêvait qu'il lisait.
Un livre où il ne se passait rien.
Absolument rien. »

Je ne dirai pas qu'il ne se passe rien dans celui-ci. Les journées et nuits de notre libraire sont rythmées par les « poudoupoudoupoudou » de son carillon qui lui indiquent qu'un client entre dans sa librairie. Un client, ou Dieu, ou un témoin de Jéhovah, ou le facteur, ou la fleuriste, ou la mort, ou une voix… Pourquoi pas ! Mais les 80 premières pages passées, je me suis demandé où tout cela me menait. J'ai eu ma réponse à la fin du livre : nulle part. Il est joli ce livre, mais je n'ai pas trouvé ce libraire attachant. Pourtant j'ai des points communs avec lui : j'adore les livres et les tisanes, je n'ai rien contre la solitude et quand j'ai un coup de blues, ce sont encore – bien souvent – les livres qui me remontent le moral. Mais non, ce roman, qu'on a qualifié de « pur concentré de poésie et de tendresse », n'a pas fonctionné avec moi. Je ne l'ai pas détesté, je l'ai fini, mais je suis passée à côté. Ce n'est pas grave. Ce libraire ne me manquera pas.

Drôle de gars, ce libraire...
Il dort dans sa librairie, ouverte 24/24 h.
Il boit une tisane après chaque client, tisane différente par type de client.
Il classe ses livres comme si c'était un zoo.
Il dit « Il y a un tas de choses intéressantes à apprendre sur les icebergs » quand un client l'ennuie.
Il arrache une feuille d'un bouquin quand il la trouve bien et l'envoie à un de ses multiples frères et soeurs.
....
Ca vous situe le bonhomme ?
....
Ses relations avec ses clients, n'en parlons pas. Il déteste les couples. Il refuse de vendre un livre à quelqu'un.
...
Complètement à l'ouest, n'est-ce pas ?
...
Moi aussi, du coup. Je n'ai trouvé aucun sens, aucun second degré, aucune poésie à ce livre surréaliste.
Peut-être l'eut-il fallu ?
Tant pis pour moi. Tant pis pour ce libraire, qui n'aura pas mon approbation.

Je ne sais pas exactement ce à quoi je m'attendais en empruntant ce roman à la médiathèque, mais en tout cas pas à ça...

Le style est plutôt agréable pourtant. La preuve, c'est que je suis allée jusqu'au bout du livre alors que le fonds ne m'a pas plu du tout. L'auteur nous raconte la journée d'un libraire pas comme les autres, une journée à l'image de sa vie. Cela aurait pu être passionnant, mais c'est tellement décalé, détaché du réel que je suis restée totalement hermétique au propos de Régis de Sa Moreira.

On dira que cela aura été une "expérience intéressante" à défaut d'une lecture plaisante...
Lien : https://lecturesdestephanie...

Dur de voir le métier de libraire de cette façon.
Clairement exagéré, mais avec un fond tellement vrai.
C'est ainsi que nous sommes généralement vue par notre entourage mais quand même !
Je n'ai pas été enchantée par l'écriture du roman que je trouve trop ... décousu.
Mais pourquoi pas ! Ca laisse à réfléchir !

Livre qui avait bien commencé mais qui je pense n'a du contenu que pour une nouvelle. Il y a de bonnes idées, comme le fait que le héros envoie des pages de livres en guise de carte postale à sa famille, la représentation d'une question comme d'un être fantomatique qui ne fait que passer. Mais le style qui semble avoir pour but d'être léger devient superficiel, les péripéties deviennent redondantes et on s'ennuie très vite si bien que l'on se demande pourquoi l'auteur n'en a pas fait un récit plus court.
Finalement c'est une lecture un peu décevante, qui laisse une incompréhension assez frustrante puisqu'on ne comprend pas le but de l'auteur ni l'intention du projet littéraire. C'est vraiment dommage, car le synopsis laissait augurer de jolies choses.

Cà et là, une phrase "perle rare" mais, de façon générale, on se souvient plus de l'huître que du bijou. Trop de répétitions, ça peut nuire à la qualité du texte. Dommage.