Voici un petit ivre qui pourrait vous réconcilier avec
Le Marquis de Sade. Ca le recontextualise et le réhumanise.
Dans ces textes, pas de sexe excessif, violent, tortures, ou autres des joyeusetés dont il est quasi synonyme. Pas de sexe du tout (ou presque) d'ailleurs.
Non, le dialogue qui donne lieu au titre est intéressant,
Sade via son moribond développe sa vision d'un athéisme et un anticléricalisme, anti-foi, anti-Dieu de façon claire et limpide. Cette vision de la nature qui dirige tout, qui est tout, qui est création et destruction, qui demande la destruction... Tout cela à point tel que le prêtre en devient progressivement coi, puis "corrompu".
"La Vérité", un poème connu vient donner son écho en fin d'ouvrage.
"Etrennes philosophiques", sous forme d'une lettre m'a également bien plu, du petit lait à boire.
Les autres textes concernant son incarcération m'ont peu intéressés et déforcent ce recueil qui sans cela se serait rapproché d'un cinq étoiles.