Les raisons pour lesquelles on va exhumer un volume d'une boîte à livres sont multiples et parfois étranges, insensées, hasardeuses, au hasard, symboliques, synchroniques, superstitieuses, impérieuses, plic ploc pluc... Pour l'une ou l'autre de ces raisons, je me retrouve avec ce livre dans les mains.
Rien de particulier à dire sur le sujet et l'intrigue, ni sur l'écriture, sans grandes surprises, pour un livre de cette époque, et sous la bannière Marabout Mademoiselle. A noter que son auteur est une auteurE, sous pseudo - non conosco sa réelle identité. Je n'arrive pas à décider si ce fait donne encore plus de poids à son héroïne, ou si l'on peut se désoler qu'il ait (encore) fallu à une femme de prendre un pseudo d'homme, ou, encore, se désoler qu'un écrivain homme n'était pas à même de donner ce "beau" rôle à une femme.
Contrairement à des SAS, Arsène Lupin, James Bond ou que sais-je, l'érotisme, l'érotisation est inexistante (ou quasi) et encore moins la sexualisation. Entendez ni les femmes ni les hommes ne sont "sexualisés" (ou quasi). (Il y a bien un chauffeur un peu en chaleur, mais remis à sa place.)
Putaingue, j'en arrive presque à dire des choses seulement à moitié crétines sur un livre qui propose en complément quelques magnifiques recettes de cuisine, un peu d'éléments sur l'Egypte (il y a un égyptologue dans l'histoire), un peu de courrier de lecteurs (sur comment se procurer les numéros précédents), autrement dit un extrait du magazine "Mademoiselle". Sommes nous très loin de ou sont-ce les prémisses d'un réveil nécessaire...
Allez, allez, autres temps, autres moeurs, pour de toutes autres vies que les nôtres.
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Elle regarda le chat et le chat lui rendit son regard en miaulant tout bas, d'un ton suppliant.
Il y avait toujours, au fond de ses yeux dorés, une question pathétique et indéchiffrable. Vicky aurait bien voulu comprendre ce langage muet et, comme chaque fois qu'elle se heurtait à une impossibilité, elle commença à s'énerver.
- C'est stupide, déclara-t-elle. Les bêtes devraient pouvoir parler.
Un moment s'écoula puis Simon Berte repris d'un ton pensif :
- Excusez ma franchise mais vous êtres beaucoup trop intelligente pour faire le métier de femme de chambre
- Je ne suis pas femme de chambre, rétorqua Vicky, je suis journaliste.