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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Petra est emprisonnée parce qu'elle est athée. Pour rompre son ennui, elle écrit des lettres à un détenu, enfermé dans la zone dédiée aux homosexuel.les. Constance, sa surveillante pieuse, est chargée de les transmettre au prisonnier suite à un arrangement entre les deux femmes. Au fil des lettres, un lien fort naît entre la prisonnière et la nonne, malgré leur différence.

Nous voici plongé.es dans un futur proche, supposément en France, mais ce n'est pas sûr. L'ordre catholique s'est imposé, interdisant toute autre religion, tout athéisme et toute diversité ethnique. Internet, les réseaux sociaux, la musique, la littérature... Tout a disparu, laissant place à une société digne de la «servante écarlate» ou d'un épisode de «Black Mirror». Un monde totalitaire et froid, qui ne supporte pas la dissension.

Notre héroïne, traductrice, poète et amoureuse de la littérature latinoaméricaine et de la vie, se retrouve enfermée. Heureusement, elle se souvient de nombreuses paroles de chansons, qui l'accompagnent. Brel, Barbara, Higelin, elle chante entre ses dents pour ne pas se faire repérer. Mais Constance, elle, entend et découvre tout un monde, ce monde d'avant qu'elle n'a pas connu.

Cette dystopie épistolaire est très bien menée. Fanny Saintenoy nous fait découvrir un monde lugubre et effrayant, dont l'on cerne les contours en quelques pages. Sa plume est poétique, profonde et, avec ce texte, elle nous livre un hymne à la création, à la poésie et à la liberté.

Ces lettres parviendront-elles à leur destinataire ? Ce nouvel ordre est-il immuable ?

Une lecture très plaisante. Si l'ensemble est sombre, la joie jaillit à travers les souvenirs de la narratrice, qui ne perd pas espoir et qui tient bon.
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Un beau coup de coeur pour ce court roman qui monte en tension tout au long de la lecture.

Une dystopie ou l'on retrouve Petra, une femme d'une cinquantaine d'années, enfermée depuis 5 mois dans un camp de rééducation. Un endroit ou les prisonniers sont bien traités mais où il faut tous les jours suivre des cours et des ateliers de réhabilitation. Car depuis le grand bouleversement, un totalitarisme religieux a vu le jour et les A (athés), H(homosexuels)... et autres déviants sont enfermés pour être redressés.

Petra était traductrice, libre, rebelle. Elle aime les mots et décide, pour tenir, d'écrire secrètement à un homme aperçu dans la cour des H.
Pour tromper sa surveillance étroite, elle va être aidée par une jeune soeur geôlière à qui elle va faire découvrir la beauté des sentiments à travers des chansons.

Les lettres sont emplies d'humanité et de poésie qui contrebalancent le côté anxiogène de l'enfermement.
Tout tient dans la force des mots et dans ces questions : les idées et la création peuvent-ils l'emporter sur l'obscurantisme ? La liberté d'aimer et de ressentir des émotions. permettra-t-elle de vaincre le totalitarisme ?

Les clés du couloir est un roman épistolaire à trois personnages, qui nous fait réfléchir sur la liberté.

Une très belle plume.
Lien : http://lesfanasdelivres.cana..
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Roman épistolaire ou presque. le gros du roman est sous forme de lettres. Et j'aime les lettres...
Roman d'anticipation mais une anticipation très proche, ça pourrait être au maximum dans 10 ans.
Je viend d'effacer le long chapitre que j'avais écrit pour décrire la situation. Comme d'habitude, j'ai plongé dans ce roman sans en lire la quatrième de couverture. Comme d'habitude, j'ai adoré découvrir au fur et à mesure le sujet et comment il est traité. Alors je ne vais rien vous décrire. Si vous souhaitez en savoir plus, vous le découvrirez par vous-même.
Mais je vais vous dire combien j'ai été touchée par la force de Petra qui puise dans ses souvenirs, dans ce à quoi elle croit, elle à qui on reproche son athéisme, dans son amour de la liberté, la force de rester en vie, la force de croire en l'avenir...
Ce roman ne peut pas se lire sans faire de lien avec notre monde et ses dérives. C'est une sacrée claque qu'on se prend dans la figure !
Laissez-vous entraîner !!!
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J'ai failli laisser cet ouvrage de côté, je ne voulais pas altérer l'empreinte que m'avait laissé LES CONTEMPLEES de Pauline Hillier. Il est revenu me faire de l'oeil, heureusement !
Le rythme vous emmène, l'esthétique tissée par les mots vous habille, et l'on va jusqu'au bout de l'arc tendu...Les mots sont salvateurs, on peut les retenir ou les transmettre, ils sont garants de la pensée, de la mémoire. C'est la nourriture de survie pour la vie intérieure des trois êtres doués d'humanité.
L'espace est contraint, il faut réinventer des millimètres de liberté.
Le temps nous guide, si l'on est de culture anglo-saxonne saxonne on aura envie de lire un épilogue dessiné. Si l'on est européen, les dernières pages nous laisseront choisir.
Les clés du couloir est un bel ouvrage
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Petra est incarcérée parce qu'elle est athée. Dans un monde totalitaire, d'autres le sont du fait de leur homosexualité. de jeunes femmes religieuses sont les gardiennes d'un immense camp qui s'étend peut-être sur plusieurs pays. Petra va se mettre a écrire à un homme classé homosexuel croyant et va persuader Soeur Constance de faire parvenir son courrier. Quel sera la réaction de son correspondant finalement bien différent de son image. Ce livre est un peu obscur au début mais de plus en plus intéressant au fil de son déroulement.
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