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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Il y a un mois que Benito, son mari, est mort près de l'épave de sa BMW, encastrée dans un mur. À la tête d'une grosse entreprise d'affaires, dont Piedad ne connaissait au final rien de ses activités, Benito faisait fructifier l'argent de la belle-famille, notamment en investissant dans des filiales russes. du moins, c'est ce que pensait Piedad jusqu' au jour où l'avocat de l'entreprise lui annonce de but en blanc que l'entreprise est en faillite et que les propriétés ou encore les champs en Andalousie ont déjà été saisis. C'est Ortega, l'ancien bras droit et cousin de Benito, qui la sort de son évanouissement. Et lui non plus n'a pas de bonnes nouvelles ! Apparemment, c'est elle qui aurait signé les papiers pour l'écarter du conseil d'administration. Et cerise sur le gâteau, Benito se tapait sa femme ! Une parmi tant d'autres, Piedad l'apprendra très vite. D'ailleurs, son cher et tendre comptait s'enfuir avec sa jeune maîtresse russe. Déjà ébranlée par toutes ces nouvelles, elle apprend par les enquêteurs de la police que l'accident de voiture n'en serait pas tout à fait un. Bien décidée à sauver l'entreprise familiale, Piedad va se transformer en femme d'affaire redoutable et fatale et par là même tâcher de récupérer l'argent détourné par son mari...

Une semaine avant ses cinquante ans, Piedad de la Viuda, tombe des nues lorsqu'elle apprend toutes les affaires juteuses (magouilles et aventures extra-conjugales) de feu son mari, Benito. Plus remontée que jamais et bien décidée à remettre sur pieds l'entreprise de son père, la jeune veuve va se métamorphoser. La Piedad de Jamais va sortir de l'ombre après des années de naïveté et de cocufiage. Exubérante, sans état d'âme, sensuelle, serial-killeuse, la nouvelle Piedad va montrer à tous de quel bois elle se chauffe. Dans ce roman déjanté et jouissif, Carlos Salem nous entraine dans des aventures extraordinaires et abracadabrantes. Qu'importe la crédibilité de certains faits et gestes, Piedad, cette cinquantenaire haute en couleurs, emporte tout sur son passage. Autour d'elle gravitent des personnages tout aussi barrés ou pour certains touchants. Amoral, bourré d'humour noir et de situations rocambolesques, ce roman, à la narration enjouée, se révèle tout aussi fantaisiste que surprenant.
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Le ton est donné dès les premières pages, on ne va pas s'ennuyer !! l'humour un peu grivois, va être au rendez-vous et cette première impression est confirmée tout au long de ce roman qui ne peut que satisfaire nos zygomatiques.
On suit avec jubilation la transformation de Piedad de la Viuda, femme de presque 50 ans séduisante pour ne pas dire une bombe sensuelle, mais bigote !
Le changement va se faire à la mort de son mari, Benito, qui n'est pas celui qu'elle croyait.
Les rebondissements ne manquent pas mais ce sont surtout les dialogues internes de Piedad qui sont truculents.
On va de surprises en surprises, l'humour noir, 'humour grivois l'humour franchouillard, il y en a pour tout le monde. On passe un bon moment , enfin, nous lecteurs car ce n'est pas le cas de tous les personnages rencontrés par Piedad...
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Auteur espagnol dont les romans sont remplis d'inventivité et de fantaisie, Carlos Salem a récemment sorti chez Actes Sud dans la collection Actes Noirs un nouveau polar tout aussi déjanté et plein de fantaisie que les précédents, " attends moi au ciel". dont l'héroîne est une certiane Piedad, quinquagénaire dont la vie va basculer totalement

Ne cherchons pas le rationnel et le naturalisme dans ce roman comme dans tous ceux de Salem : l'intrigue de son nouveau roman est le pretexte d'une folle intrigue qui multiplie les rebondissements les plus surprenants et burlesques que l'auteur décrit avec un ton amusé et une amoralité d'autant plus savoureuse qu'elle est clairement assumée!

Un roman complètement loufoque qui ne plaira pas aux amateurs de réalisme et d'enquête minitieusement dosée mais qui ravira forcément les autres!
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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« Chandler revu par Almodovar » a écrit Philippe Lemaire (onlalu.com)… Un résumé on ne plus juste de ce polar déjanté, au scénario abracadabrant pimenté par un érotisme burlesque.
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Le dernier Salem est dans la lignée des autres romans
Des personnes qui se découvrent des vices cachés
Toujours déjanté avec une intrigue menée tambour battant.
Si vous souhaitez rire ..lisez le dépaysement total
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Piedad, cinquantenaire bigote, amatrice de boléros et de dictons, a écrasé un chien et son mari vient de mourir. S'en suit une semaine rocambolesque où elle découvre tous les secrets de son mari : maitresse ukrainienne, entreprise en quasi faillite, affaires louches avec des Russes, etc. Mais surtout elle découvre L'autre Piedad, la sensuelle, la charnelle qui a des envies d'ailleurs et de frissons.
Un schéma narratif classique mais avec une bonne dose d'humour qui vous ravira encore mieux les sens qu'une bouteille de Southern Comfort!
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Benito meurt dans un mystérieux accident de voiture. Piedad, sa veuve qui approche la cinquantaine, n'a pas le temps de s'épancher sur la disparition du riche homme d'affaires. L'entreprise héritée de ses parents dont elle est la principale actionnaire est au bord de la faillite plombée par les détournements que son époux a commis en espérant fuir avec sa maîtresse.
Métamorphosée, Piedad met tout en oeuvre pour récupérer l'argent caché et redresser l'exploitation familiale.
Pieuse et effacée dans sa vie antérieure, elle se transforme sans état d'âme en killeuse qui sème les cadavres comme des petits cailloux. Pire (ou pas), elle biberonne à la liqueur de bourbon, fume des cohibas, se transforme en séductrice et s'envoie en l'air avec des hommes de préférence plus jeunes qu'elle.
Bref, comme dans l'excellent « Aller simple », la schizophrénie la guette mais l'amoralité, si réjouissante, l'emporte toujours.
Plein d'humour (noir bien sûr), « Attends-moi au ciel » nous entraîne dans des aventures rocambolesques pleines de rebondissements rythmées par des airs de boléro dont « Dos Gardenias » (je recommande la version de Bueno Vista Social Club) qui lui rappellent avec émotion ses parents décédés. le lecteur en aurait presque les larmes aux yeux.
On retrouve aussi avec plaisir Soldati, le forcément ténébreux Argentin.

EXTRAITS
- Toute une vie à éviter les plus petites transgressions et voilà qu'en trois jours seulement j'ai commis la plupart des péchés capitaux.
- Mais je ne vois que des gens impatients ou qui tentent de dissimuler leur appréhension : (…) des filles et des garçons qui marchent la tête baissée, comme des pénitents, alors qu'en réalité ils rendent un culte à la communication instantanée sur leur portable ; (…).
Lien : http://papivore.net/litterat..
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J'ai aimé dès les toutes premières pages. du Almodóvar à lire.
Doux, drôle et farfelu en diable.
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Un polar humoristique, burlesque, quelle bonne idée ! J'ai souri et même ri plus d'une fois au début du bouquin. Mais ce côté farfelu s'est un peu dilué au fil des pages et c'est dommage.
Deux personnages principaux qui n'en font qu'un(e) : c'est que Piedad a une (soi-disant) bonne conscience et une autre (soi-disant) mauvaise. Elles n'arrêtent de discuter entre elles et ces conversations sont souvent savoureuses. L'une est bigote, bien élevée, prudente, a honte de ses fantasmes, l'autre est libérée, fonceuse, peu regardante à la morale, olé olé et portée sur la chose. C'est elle bien sûr qui pousse Piedad à commettre les pires conneries qui constitutent le côté farfelu du roman. Leur opposition finira par leur fusion, mais c'est plutôt la seconde qui a gagné. Heureusement pour le lecteur.
J'ai eu l'impression à la fin que l'auteur avait donné la priorité au côté un peu philosophique de cette opposition et me suis rappelé la célèbre citation : « deviens ce que tu es »
Une fin un peu trop sérieuse donc, malgré les derniers rebondissements.
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