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A travers les pages on découvre l'histoire de Noémia une étudiante qui rencontre Tristan un sans abris. Il y a très vite un lien entre eux. La société, la rue les séparent ce qui ne leur rendra pas les choses faciles. Je suis très vite entré dans cette histoire profonde avec ses personnages attachants.
Ce livre nous amène à nous poser des questions. L'auteur aborde dans ce livre un sujet poignant .
Je trouve cela vraiment original de pouvoir choisir la fin de l'histoire.
Je trouve la première fin tragique mais réelle et la 2eme est tout simplement belle.
En deux mots émouvant et fort.
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Pour la petite histoire, j'avais parcouru ce récit durant le concours organisé par Hachette et je m'étais fait la réflexion qu'elle avait, selon moi, les qualités pour être sélectionnée. Et puis, surprise, il s'agit de la grande gagnante.

Le résumé a le mérite d'être original et de traiter de sujets qui interpellent.

J'ai donc plongé dans l'histoire de Tristan et Noémia avec envie.

À présent que j'en ressors, j'ai un avis nuancé à émettre.

Je tiens à saluer l'auteure pour son implication en ce qui concerne tout l'aspect SDF. En effet, j'ai eu l'impression qu'elle avait à coeur de montrer la dure réalité que côtoient ces hommes et ces femmes qui, malheureusement vivent dans la rue. Ici, on ne cherche pas à embellir ou romancer les faits. Ils sont bruts, mis à nu. Et je pense que c'est un parti pris très intéressant et authentique. En revanche et inévitablement, on ressent un petit côté dérangeant lors de la lecture. Et bien oui, nous sommes assis au coin du feu, dans un canapé confortable tandis que notre héros traverse des moments très difficile, il n'est pas épargné, nos sentiments ne sont pas épargnés, mais nous sommes bien au chaud et en sécurité.

Les personnages sont bien travaillés et très cohérents. En ce qui concerne Tristan, sa psychologie est très bien exploitée, avec le sentiment de honte que l'on doit éprouver lorsque l'on est à la rue, tout ce que l'on doit penser et traverser, il est difficile de ne pas éprouver de l'empathie pour lui. Quant à Noémia, c'est une jeune femme très introvertie et naïve. Son caractère était nécessaire pour le déroulement de l'histoire telle que l'auteure voulait le présenter. J'avoue néanmoins ne pas être parvenue à m'attacher à elle. D'un point de vue strictement personnel, je n'ai pas été transportée par leur histoire, il me manquait une espèce d'alchimie. Mais je pense que c'est assez subjectif à ce niveau.

La narration est très agréable à lire, la plume est vraiment bonne pour un premier roman ! J'ai parfois eu un peu de mal au niveau des dialogues, mais rien qui ne soit condamnable non plus.

Ce que je n'ai pas aimé, en revanche, et une fois encore, c'est purement une appréciation personnelle, c'est la proposition de deux fins. Ça m'a donné une impression que l'auteure ne parvenait pas à trancher sur l'issue de son histoire. Et j'aurais préféré que ce soit le cas. Que l'un ou l'autre scénario soit pleinement assumé. Je pense que, dans un cas, comme dans l'autre et en fonction des intentions de l'auteure, il était tout à fait possible de laisser une note à la fin du roman pour donner quelques explications relatives à la condition des sans-abris. Je regrette cette absence de choix. En revanche, je pense sincèrement que cela plaira à d'autres, qui auront le loisir de choisir la fin qui leur convient.

En résumé, cette histoire véhicule un message très fort qui mérite d'être entendu. J'ai apprécié l'authenticité de l'auteure et son désir de ne pas enjoliver la réalité. Pour un premier roman, c'est un sacré travail. Chapeau donc. J'ai eu plus de mal avec les personnages, même s'ils sont très bien travaillés ! le choix de proposer deux fins est, selon moi, dommage. J'aurais aimé que l'auteure s'affirme dans son histoire jusqu'au bout.
Lien : https://aucoindeden.blogspot..
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C'est un roman que j'ai tout de suite eu envie de lire, car le sujet m'a interpellé.
Le fait que ce roman ait été aussi le grand gagnant du concours lancé par Hachette Romans sur le sujet « Nos futurs » a aussi contribué à l'intérêt que je lui ai porté car à l'époque du lancement de ce concours, je me suis demandée quels seraient les sujets que les candidats pourraient proposés pour ce sujet.

Célia Samba utilise la double narration, nous permettant ainsi de suivre ses deux personnages principaux : Mia et Tristan. Ils ont tous deux la vingtaine mais ne vivent absolument pas dans les mêmes conditions. Mia est une jeune étudiante, qui vit en collocation avec son cousin et sa cousine. Elle est venue à Paris pour ses études, et elle a encore un peu de mal à se faire à la vie trépidante de cette ville. Tristan est un jeune homme, qui vit à la rue. Il est sans-abri depuis quelques temps maintenant et il tente au mieux de survivre dehors, au jour le jour. Nous allons tous deux les découvrir dans leur quotidien, et ainsi bien appréhender leur monde mais aussi leur personnalité et la façon dont ils réagissent vis à vis d'eux-même mais aussi des autres. Cette double narration a vraiment une importance primordiale dans notre appréhension de cette histoire, car elle creuse encore plus le fossé qu'il y a entre leurs deux mondes. En effet, quand on suit Tristan, on se rend compte de sa vie précaire, qui est d'autant plus mis en évidence par le confort dont Mia jouit.

L'histoire nous conte donc ces deux personnages qui vivent chacun d'un côté de la société, et c'est quand Mia va hésiter, pour finir par tenter de faire un pas vers lui, que leur histoire commence. Mia est une jeune femme très attendrissante, dans le sens où elle a vécu des moments difficiles qui ont fait d'elle, cette jeune étudiante effacée et discrète. Elle a beaucoup de peurs et ne préfère pas s'ouvrir aux autres, ses cousins lui suffisent et ils s'occupent d'elle avec beaucoup d'amour et d'écoute, découvrir leurs personnages est aussi très intéressant pour bien comprendre qui est Mia. Pour elle, faire ce premier pas vers Tristan relève presque d'un exploit, elle qui n'ose rien de plus que de vivre son quotidien, c'est ainsi qu'elle va aller au delà de ce qu'elle donne aux autres. J'ai beaucoup apprécié la suivre, voir ce qu'elle pensait au contact de Tristan, et dans sa démarche de l'aider, avec ses doutes, ses peurs et toutes ses questions vis à vis de ce « sans-abri ». Toutes ses réflexions sont légitimes, car on ne sait jamais quelles réactions on aura et parfois, c'est ce qui empêche aussi la démarche de faire un geste vers eux.

Tristan est jeune, il a vingt-et-un ans et le fait qu'il soit sans-abri accentue cette jeunesse. Quand nous sommes face à ces jeunes qui vivent dans la rue, on se demande forcément où sont leurs familles, pourquoi personne ne les aide et ce qu'ils ont du vivre pour en arriver là. Les moments qui lui sont consacrés, sont criant de vérités dures à lire, elles font peur, elles nous confrontent aussi à ce qu'ils peuvent ressentir. En le suivant dans son quotidien, on est alors saisis d'effroi en constatant qu'il est accompagné de précautions qui lui permettent de rester en vie. Nous mêmes quand nous sommes en dehors de chez nous, dans des endroits sombres ou peu fréquentés, nous éprouvons des peurs vis à vis de ce qu'il pourrait nous arriver, alors imaginez-vous être constamment soumis à cette peur, avec peu de solutions pour y échapper. En le lisant, cette peur omniprésente m'a saisi, et elle nous projette dans la réalité de ce qu'ils vivent au quotidien. Je dois dire que cela nous procure bien des émotions, et on se sent mal à l'aise d'avoir cette chance qu'eux n'ont plus d'avoir un toit. Tristan m'a beaucoup touché, il nous livre la moindre émotion qu'il éprouve : de la peur que j'ai déjà évoqué, à être confronté à la brutalité de la rue qui se manifeste de bien des façons, à ce moment où il dévore un nuggets chaud en fort contraste avec le fait de vivre dehors, face aux éléments de la météo, qui provoquent bien des dangers pour la santé.

Cette image du sans-abri assis au sol, qui regardent le « bas » des gens qui eux mènent leur vie sans même s'arrêter, le contraste avec ce sol et cette position assise, tandis que les autres paraissent grand et vivant, débordant d'énergie, est assez saisissante. Ce contraste saisissant est le reflet de ce que sont Mia et Tristan au début et met en lumière bien des réactions que nous avons tous lorsque nous passons à côté des sans-abris dans la rue. Célia Samba nous propose plusieurs mises en situations de ce que vit un sans-abri et ce sont des moments percutants et il est impossible d'y rester insensible. Les images restent gravées en nous, les scènes sont saisissantes et reflètent des conditions de vie déplorables et inhumaines. Cela provoque un malaise certain, une prise de conscience que l'on fuit mais à laquelle on pense forcément quand on passe à côté de quelqu'un qui vit dehors.

Dans ce roman, il y a aussi une très jolie histoire d'amour, entre Mia et Tristan. Une histoire entre deux mondes qui s'opposent, ce qui provoquera d'ailleurs quelques situations problématiques dans leurs démarches l'un vis à vis de l'autre, liées aux incertitudes, aux hésitations et à leurs peurs. Lui car conscient de sa vie, pense n'avoir rien à offrir à une jeune femme qui vit « normalement » et qui est en droit de rencontrer la bonne personne. Elle, qui vit dans l'incertitude depuis tant d'années et qui a peur de souffrir de nouveau et ne sait pas comment aborder cette rencontre à ceux qui vivent auprès d'elle, car elle a peur qu'ils ne viennent la juger et par extension porter un jugement sur Tristan. C'est avec patience, considération pour l'autre et un grand respect qu'ils avanceront, freinés par leur appartenance à un côté ou un autre de la rue. Je les ai trouvé tous deux très touchants dans la façon qu'ils auront d'appréhender l'autre, ils sont encore jeunes et leurs conditions de vie accentuent les hésitations, les rendant encore plus mignons. L'histoire d'amour y est belle, elle se lie bien avec la thématique de ce roman, abordant ainsi leurs personnalités et leurs façons d'être avec les autres.

C'est un roman à la fois très doux, car Mia est une douce personne qui est très appréciable, tout comme Tristan, qui malgré sa situation, reste quelqu'un de poli, agréable, serviable, gentil que l'on apprécie de suite. Mais c'est aussi une lecture coup de poing, car elle nous propulse dans la réalité et la violence d'un monde qui est devant nos yeux. Je me suis sentie bien au chaud auprès de Mia, tandis que je n'ai pas cessé de ressentir le froid et la peur auprès de Tristan. Plus le temps passe, plus la situation évolue, les instants de bonheur offerts à Tristan lui procurent alors bien des moments de plénitude et de joie, tandis que la réalité de la rue ne cesse de le poursuivre, pour le pousser petit à petit vers des pensées négatives, qui sont parfois difficile de contrer. Comment retrouver la force de s'en sortir quand la société ne fait rien pour vous aider ? Comment sortir de ce cercle vicieux qui vous embarque dans un monde que personne ne veut reconnaitre, face auquel beaucoup détourne le regard, rendant invisible ces personnes qui souffrent.

Je ne vous parlerai pas de la finalité de ce roman, car je ne m'y attendais pas et n'étant pas de ces lectrices qui aiment être prévenues, je préfère me taire, mais je répondrais aux questions en privé si besoin ! Non, mais blague à part, cette mérite d'être découverte, ce roman est le reflet d'une réalité bien triste de notre société, Célia a su retranscrire les conditions de vie des sans-abris avec beaucoup de justesse, je dis cela par rapport à l'idée que je m'en fais. J'imagine bien que tant que l'on n'a pas vécu cette situation, il nous est difficile d'imaginer l'ampleur de ces conditions de vie mais elle en a parlé avec suffisamment de détails pour que l'on puisse se rendre compte de ce qu'ils traversent. Je me suis d'ailleurs demandée à ce moment-là, de quelles façons elle avait préparé son texte pour être si précise dans ses descriptions, elle répond à cette question à la fin du roman.

Le récit m'a vraiment profondément touchée, d'autant plus que je vis sur Paris, et que ces hommes et ces femmes qui vivent dehors, j'en croise tous les jours, beaucoup. Et si on aimerait pouvoir tous les aider, il est difficile de le faire financièrement parlant, mais il est vrai qu'il suffit d'un bonjour, d'un sourire, pour leur montrer déjà qu'ils ne nous sont pas invisibles. Quand Mia offre une crêpe à Tristan, ça m'a rappelé il y a quelques années, une situation un peu similaire que j'ai vécu avec un vieux monsieur qui vivait dehors. Je prenais des cours du soir, et je rentrais tard chez moi et il s'installait toujours au même endroit, une fois que les lieux étaient fermés. Seul, isolé dans une rue, quand j'y passais, j'étais seule aussi et on ne peut pas s'empêcher de se méfier, mais un jour je revenais d'un pot et j'avais de la nourriture sur moi, et je lui ai proposé, tout en ayant tellement peur qu'il m'envoie balader ou ne se fâche et devienne agressif. Ce ne fut pas le cas, il a été touché et m'a remercié, à partir de ce moment-là, j'ai pris l'habitude de lui déposer quelque chose à chaque fois que je le voyais, tandis que moi je rentrais bien au chaud chez moi. Les sentiments que l'on éprouve alors sont multiples, car même si ce geste est généreux, il est tellement insignifiant quand on constate tout ce qu'ils vivent dehors. Et puis, un jour, je ne l'ai plus vu… j'ai ressenti comme un gros pincement au coeur, car je me suis toujours demandée ce qu'il lui était arrivé, à ce monsieur que j'avais appris à apprécier.

Je trouve que tout fonctionne avec ce livre ! Nous avons une histoire qui nous montre le contraste qu'il y a entre ceux qui ont un foyer et ceux qui vivent dehors, c'est flagrant, c'est très percutant ! le texte appuie bien sur ce contraste marquant avec ces deux personnages et leurs vies. le titre est tout à fait bien choisi, je le trouve très cohérent et il évoque qu'il y a peu qui les sépare, pour le pas qu'il peut être fait, mais que c'est toutefois à l'image d'un fossé entre, encore une fois, leurs deux façons de vivre. La couverture quand à elle, répond parfaitement bien à cette séparation de deux mondes, avec la perspective du bâtiment qui coupe l'image en deux avec l'arrête de son angle, les rues qui l'entourent comme deux chemins différents et leurs deux mondes, le tout accentué par le clair-obscur du bâtiment. Elle est à la fois très simple, mais elle représente très bien cette histoire, je la trouve très réussie. Quand on regarde le dos du livre, ce que nous voyons quand nous mettons notre livre dans la bibliothèque, j'aime beaucoup ce petit détail qui inscrit le nom de l'auteure dans une plaque comme le sont les rues parisiennes.

Pour conclure, car je raconte plein de choses ! C'est un roman engagé qui évoque une thématique qui confronte un certain nombre d'individus et il est important de leur donner la parole comme ici à travers ce genre de texte, pour que l'on puisse nous aussi nous rendre compte de cette chance que nous avons d'avoir un toit. Quand je pense qu'il neige dehors au moment où j'écris cette chronique, je ne peux m'empêcher de penser à ceux qui sont dehors. C'est un très beau texte, à la fois doux comme percutant, certaines scènes resteront graver dans ma mémoire, j'en ai des frissons et les larmes aux yeux en y repensant, mes réactions à la lecture du roman sont assez évocatrices de ce que j'ai pu ressentir en le lisant.
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On suit en parallèle deux narrateurs principaux, Noémia, une étudiante en droit d'un naturel timide, et Tristan, un jeune SDF qu'elle croise tous les jours sur son chemin. La narration joue à se faire se succéder ou s'entrecroiser leur point de vue pour donner à voir les pensées et émotions des deux personnages, pour une même scène ou plusieurs heures / jours après.

A travers ses doutes et interrogations, Noémia retranscrit les préjugés qu'on peut tous facilement avoir, mais qu'elle va réussir à dépasser en apprenant à connaître Tristan.

C'est le genre de belle histoire d'amour que j'adore lire, où les sentiments prennent le temps de se développer et de s'imposer à des personnages dont la rencontre semblait à la fois impossible et inévitable.

C'est aussi évidemment un texte très poignant sur les conditions de vie dans la rue, le poids du regard des autres ou de leur indifférence, la perte d'estime de soi, les mauvaises fréquentation, les difficultés à s'en sortir malgré l'aide sociale. En adoptant le point de vue de Tristan, et pas seulement celui de Noémia, l'autrice explore ainsi un grand nombre de thématiques.



Une très belle histoire qui peut aider à changer de regard sur ceux qui vivent dans la rue et à leur tendre la main plutôt que détourner le regard.


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Voilà des mois et des mois que je trainais ce livre dans ma PAL, et je ne regrette pas de l'en avoir sorti !

Je me doutais bien que ce livre allait m'émouvoir, au vu du résumé, mais je ne pensais pas à ce point.
La romance est très douce et très belle, je l'ai adoré !
Mais surtout, ce livre fait réfléchir sur les conditions des personnes SDF, le regard des autres, notre propre regard qui. L'héroïne est souvent confrontée à ça, obligée de remarquer qu'elle a malgré elle des préjugés envers eux.
Tous les personnages sont très attachants, chacun à leur manière, très développés, et la romance et autres relations également.

Il y a notamment une chose que j'ai adoré vers la fin. Ça ne vous spoile pas l'histoire mais si vous êtes sur le point de lire ce livre et préférez ne rien savoir, vous pouvez sauter ce paragraphe ! Il y a donc un moment où un sans-abri se retrouve à dormir dans le froid, et là on nous propose deux fins possibles : un homme passe à côté de lui et hésite à l'aider, ayant peur que le SDF soit alcoolisé ou dangereux. Dans la première version, il ne fait rien, et l'homme meurt de froid. L'histoire se termine ainsi. Et on a ensuite une autre fin, ou la personne l'aide : l'histoire reprend alors son court et se termine plusieurs chapitres après. J'ai adoré cette manière de sensibiliser au sujet des personnes sans-abri.

En bref, c'est un livre très émouvant, et même si ce n'est pas trop mon style de lecture, je pense que tout le monde devrait le lire, car il fait sincèrement réfléchir. C'est une belle romance, mais toutes les personnes qui préfèrent la fantasy comme moi sauront l'aimer parfaitement !
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Pour le coup, jen aurai mis du temps pour terminer ce livre, et pourtant on peut dire que je l'ai apprécié.
Une histoire d'amour entre une jeune étudiante et un sans-abri, le pari était lancé et la lecture était tentante.
Je ne suis pas déçue de l'écriture de l'auteure, que j'ai appréciée, simple et accessible. Il n'y a aucune difficulté à comprendre les personnages et leur passé.
Je me suis attaché à Noemia, a Tristan et à Joana, pour le cousin Valentin... On repassera.
Je pense que c'est le personnage qui m'a le plus horripilé, du début jusqu'à la fin. Bien que ses intentions soient claires pour le lecteur, et ce, assez rapidement, je n'ai pas réussi à avoir une once de sympathie pour lui.

Beaucoup de lecteurs ont, je pense, apprécié la double fin proposée par l'auteure. Pour ma part, je ne suis pas satisfaite de ce choix donné. J'aurai préféré une fin, n'importe laquelle mais qui ne donne pas la possibilité au lecteur de choisir. On lit une version puis une autre et ce n'est pas très chronologique. On a la première fin, puis on a envie de lire la fin alternative. du coup, on n'a pas le temps de remettre de ses émotions qu'on vascille dans une autre finalité.... C'est dommage, autant trancher.
Déception de fin mais dans l'ensemble j'ai apprécié le développement des personnes ainsi que leur construction.
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Un avis assez partagé de mon côté même si l'histoire et la sincérité des personnages m'ont beaucoup plu.
Il y a des aspects que j'ai vraiment aimé : la thématique, le concept de la fin alternative, l'écriture très fluide et agréable à lire, l'investissement de l'auteure pour réaliser ce roman.
J'ai été très touchée par Tristan, son vécu, son courage et sa résilience. Il m'a ému à plusieurs reprises.
Malheureusement, et cela marque mon point « noir » de la lecture, je n'ai pas du tout eu le feeling avec Noemia. Je l'ai trouvé très infantilisée par son entourage. le personnage est supposé avoir 19 ans et j'ai eu l'impression d'être face à une ado de 14 ans… alors oui, son vécu est dur, traumatisant voire violent mais j'aurai aimé trouvé une jeune femme plus combative et sûre d'elle. J'ai été très gênée par ce personnage qui rougissait au moindre compliment, qui réagissait parfois un peu comme une enfant… bref ça m'a vraiment embêtée, d'autant plus que j'ai vraiment apprécié le reste de ma lecture.
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Cette lecture est touchante et émouvante du fait du sujet principal (la précarité et le manque d'accompagnement de certaines personnes fragiles) mais aussi par les personnages qui ont chacun leur failles.
Une rencontre peut parfois tout changer et c'est le message de ce roman. Aussi, on parle d'aide aux autres par l'inclusion et de l'importance de l'entraide. Un roman fort et doux à la fois. A lire!
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Je suis passée par tellement d'émotions, ce livre m'a bouleversée ...
La colère, face à certaines réactions, face à l'injustice,
La peur face aux dangers de la rue, L'incompréhension quand on réalise que sans les associations, ces personnes seraient totalement livrées à elles-même
La tristesse quand je réalise que cette situation sans-domicile touche 300 000 personnes en France ... Femmes, hommes, enfants, jeune ou vieux, la rue ne fait pas de distinction.

Il y a cette phrase dans le livre qui dit "Sérieusement, c'est quoi ce pays ?" ... Je trouve que c'est un bon résumé de mon état d'esprit général à l'issue de ma lecture.

J'ai été plongée dans cette histoire d'amour naissante entre Mia et Tristan, sa dureté quand elle aurait pas être simple ... Je suis peut-être un peu déçue que les personnages de Valentin et Joanna ne soient pas plus développés que ça avant la fin du livre. Pcq finalement, ils amènent aussi un autre point de vue sur ce couple qui est intéressant.

Ce livre nous raconte deux fins : la plus probable, et pas celle dont on rêve, et une seconde. Une façon simple de montrer que le geste d'une personne peut tout changer pour quelqu'un.

Une magnifique découverte que j'ai dévorée !
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J'ai été très touchée par l'histoire de Tristan, sans abri, et Mia, une jeune fille introvertie au passé lourd. J'ai beaucoup apprécié la note de l'autrice concernant son investissement et ses enquêtes pour fournir une histoire au plus proche de la vérité, même si elle est romancée. C'est un vrai plus à mes yeux !
J'ai eu un petit bémol concernant le choix des deux fins aux deux tiers du livre. Ça m'a beaucoup perturbé et laissé un petit goût amer :/
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