La rue qui nous sépare

Je vais commencer par vous parler des 2 personnages principaux Mia et Tristan que tout sépare enfin en apparence... Ces 2 personnages qui viennent de 2 mondes que tout oppose: lui sans-abri, elle étudiante.
Et pourtant malgré ça, il y a de l'attirance entre ces 2 jeunes qui se croisent chaque jour. de l'attirance qui est forcément freinée par notre société, par la honte qui rend impossible d'aimer quelqu'un qui ne fait pas partie de notre sphère. Ils vont pourtant essayer avec leurs peurs respectives : pour l'un d'être blessé et de blesser et pour l'autre d'être jugé, de ne pas être à la hauteur... Mais quelle jolie histoire !

Et puis au-delà de cette romance, il y a la réalité, cruelle réalité, qui les rattrape. La descente aux enfers de chacun qui les a emmenés là où ils sont mais qui guide leurs choix de vie. On y découvre aussi un monde noir et malsain d'où ressortent les côtés les plus sombres de l'être humain, monde dans lequel évolue Tristan.

Vous l'aurez compris c'est une romance mais pas que... C'est aussi une triste description de notre monde, monde dans lequel nous sommes loin d'être tous égaux. Description réalisée avec brio par l'autrice. Son écriture est fluide, vraie. Je n'ai pas ressenti de fioritures , d'impression de bons sentiments face à la situation de Tristan.

Son texte force à réfléchir... Finalement est-on différent de tous ces gens qui n'agissent pas ? ... On a l'impression de faire un peu mais est-ce suffisant ?!
Bref, lisez ce livre c'est une pépite et un gros coup de coeur pour moi

Cette histoire, c'est donc celle de Noémia et Tristan, deux jeunes adultes que tout oppose et que, pourtant, tout va rapprocher. Noémia croise Tristan tous les jours, au même endroit, et puis un jour, elle saute le pas. Elle passe au dessus des préjugés pour venir en aide à ce garçon sans abri, ne serait-ce que pour lui offrir une crêpe. C'est beau.

Et puis, de fil en aiguille, une belle relation s'installe entre eux, même si chacun à son propre passé, aussi douloureux soit-il. Comment surmonter la rue que les sépare ? J'ai vraiment adoré ce roman, et surtout la fin, la fin réelle, réaliste, celle qui nous ouvre les yeux et nous fait voir les choses autrement. C'est brutal, marquant, mais nécessaire.

Même si ce roman (jeunesse ne l'oublions pas) présente quelques clichés sur les histoires d'amour, il m'a beaucoup marquée. Il nous rappelle que les personnes sans abri sont humaines, avec une histoire propre à chacun. Il nous incite à tendre la main.

Je vous le dis tout de suite, ce roman m'a bouleversé. Il est à la fois simple et complexe. Touchant et réfléchit…

Dans cette histoire, nous avons 2 points de vue : celle d'une personne à la rue et celle d'une personne souhaitant aider sans savoir comment faire.

Tristan est un jeune homme de 21 ans qui, après de mauvaises circonstances dans sa courte vie, se retrouve à la rue, avec tout espoir de s'en sortir, envolé.

Pour Mia, tout commence avec une crêpe… Quand elle aperçoit ce jeune garçon, plutôt mignon, assis sur le trottoir, elle décide de lui offrir une crêpe. Touché par cette jolie fille et son attention, un rituel va s'installer entre eux.

Mia, qui n'a pas eu que des bonnes expériences, est terrifiée à l'idée de faire confiance à un inconnu. Elle ne peut pourtant pas s'empêcher d'apprécier Tristan. Remplie de bonnes intentions, mais ne sachant pas vraiment ce qu'elle peut faire pour lui, sans le vexer ou le brusquer, elle est hésitante dans ses décisions. Ce qui rend Tristan encore plus sensible sur le regarde d'autrui. Mais leur complicité à tous les deux fait que ça marche.

L'autrice à décider de nous donner 2 fins à cette histoire. Personnellement, j'ai joué le jeu et j'ai lu les 2. Et je ne peux que vous conseiller de le faire également car la première (celle qui va vous faire mal) nous donne à réfléchir tandis que la seconde nous apaise le coeur.

Fin 1 : Malheureusement la fin la plus réaliste, celle où l'humanité préfère fermer les yeux. On a beau se croire gentil, est-ce qu'on l'est vraiment ? Moi la première, j'ose dire que je ne sais pas comment j'aurai réagi. Aurai-je fermé les yeux et continué ma route, moi aussi ? Et pour tout vous dire, ça me fait de la peine de savoir que j'aurai peut être pu causer la mort de quelqu'un… Et c'est ce que j'ai trouvé de plus dur dans cette fin, le jugement que je me porte. Et je pense, du moins j'espère, que nous sommes nombreux a avoir eu cette pensée. Je tiens quand même à dire qu'avec cette fin, j'ai été très contente pour Valentin (vous comprendrez en lisant 😉 )

Fin 2 : Celle-ci nous montre tout de même, que tout espoir envers l'homme n'est pas perdu. Tant qu'on est en vie, on peut changer, on peut faire quelque chose. J'avoue que j'ai préféré cette fin. J'admet qu'elle est quasiment surréaliste mais j'aime les histoires qui finissent bien.

Parlons un peu des autres personnages… Valentin est un homme que j'ai trouvé très intéressant. Au début du roman, on le voit comme un homme égocentrique, trop confiant et qui obtient toujours tout ce qu'il veut. (le contraire de Tristan) Et puis d'un autre côté, il y a sa façon de se soucier de sa famille, notamment de Mia, qui est très touchante! On apprend finalement qu'il n'a pas un si mauvais fond et que son comportement est surtout une carapace. Il a peur d'aimer, et je pense que la cause est certainement dû au rejet (amoureux) de Mia.

Joana, elle, est plus reculé. Presque détruite par ce qu'elle pense de sa relation avec son frère, celle-ci s'est construite seule. Elle est mature, forte, indépendante, intelligente et soucieuse des autres.

En bref, ce livre a été un coup de coeur pour moi, et je pense que c'est un livre qui doit être lu. Il fait réfléchir sur nous même, sur notre société… et tout ça sur fond d'une belle histoire d'amour.
Lien : https://soufflemoiunehistoir..

La rue qui nous sépare est un très chouette roman ado. L'histoire qui se tisse entre Noémia et Tristan est très touchante mais pas caricaturale. Les questionnements de Noémia, les difficultés de Tristan, rien n'est éludé. Tout n'est pas tout rose quand l'un des deux vit dans la rue. L'autrice donne aussi un peu d'aspérités au personnage de Noémia, on comprend qu'elle a aussi été marquée par certains choses pendant son adolescence. J'ai beaucoup aimé la possibilité que Célia Samba laisse à son lecteur : deux fins, l'une réaliste, l'une plus attendue. C'est une histoire pleine de délicatesse, à la fois charmante et révoltante, mais jamais moralisatrice. Un pari réussi.

Une quatrième de couverture qui attire par son sujet de société qui ne peut que toucher.
Et dès les premières pages je suis totalement conquise ! Impossible de me délivrer de cette histoire !

Les personnages sont touchants, leurs émotions dépeintes avec justesse ce qui permet tour à tour de comprendre leur point de vue respectif.
A plusieurs reprises, j'ai senti les larmes me monter aux yeux, peut-être suis-je trop fleur bleue mais tant pis, je l'assume, j'ai été émue, touchée par chacun de leurs caractères.
Ce roman fait réfléchir sur notre propre regard mais aussi sur le regard que porte notre société envers les plus démunis.

Surprise par l'évolution de ce roman qui nous propose deux fins possibles. Je me suis attachée à lire les deux issues finales, l'une étant plus réaliste, l'autre davantage romancée mais toute deux plausibles et bien amenée.

La fleur bleue que je suis préfère sans conteste la fin plus romancée même si je dois le reconnaître la fin réaliste reste malheureusement la plus probable...

Ce premier roman de Célia Samba est une vraie réussite selon moi qui mérite amplement d'avoir remporté le concours d'écriture "Nos futurs".

A découvrir !

J'ai beaucoup vu ce roman tourner sur bookstagram lors de sa sortie et je me suis dit qu'il avait l'air super. Je n'ai pas été déçue. L'histoire, sur un thème peut souvent aborder, nous fait réfléchir à notre relation avec les personnes sans abri fixe, les personnes vivant à la rue. Je trouve que l'auteur a bien sur exprimer ce sentiment qu'on ressent face à quelqu'un dans cette situation. Effectivement, au début de livre, Noémia ne sait pas vraiment si elle peut donner de la nourriture à Tristan par peur du rejet par exemple et il est vrai qu'on évite souvent de croiser le regard de ces personnes assis à terre. En tout cas, je sais que c'est mon cas. Et je l'avoue, j'évitais souvent les regards par peur que mon sourire soit mal pris, pris pour de la pitié ou de la moquerie. A partir de maintenant, j'essaierai. Un sourire, un bonjour, tout peut aider comme nous le rappelle si bien Célia.
J'ai beaucoup apprécié ces deux fins. Une fin réaliste et une fin pour « ceux qui crois aux anges ». Ça m'a fait verser ma petite larme. Les personnages étaient touchants et j'ai beaucoup apprécié me mettre à la place de Tristan l'espace d'une lecture. Je ne mets pas cinq étoiles car j'aurai aimé que le roman soit plus long, plus approfondi. Vu qu'il y a deux fin, l'histoire en elle-même prend moins de place. Mais vraiment, ce livre est superbe.
Je recommande, à absolument tout le monde. Il n'y a pas d'âge pour un peu d'éducation et d'espoir.
4.5/5

COUP DE COeUR !

Dans les rues qui les séparent, leurs regards se croisent, se captent. Elle se perd dans le bleu-gris de ses yeux et quelque part elle reconnaît dans son regard à lui des fissures similaires aux siennes. Deux âmes éteintes et solitaires qui s'illuminent au contact de l'autre. Deux âmes qui se réaniment.
Dans son regard à elle, il y entrevoit pour la première fois depuis longtemps l'espoir à travers le nuage de l'indifférence. Oui, l'indifférence, il la connaît bien celle-ci. Ces milliers de pas qui passent devant lui, ces yeux qui se détournent avec gêne par peur de croiser cette possibilité que l'on redoute, cette peur de l'échec, cette peur de perdre, cette peur d'être rejeté de la société. Alors on ferme les yeux et on occulte cette possible réalité.
Ce sont nos idées reçues, ces croyances limitantes qui creusent des fossés, des crevasses, des gouffres entre nous et qui nous empêchent de traverser. Et pourtant, si nous appartenons à des rues différentes, nous faisons partis du même monde. Nous sommes humains. Et quand nous perdons confiance en nous, nous cherchons à tout prix à s'arrimer dans le regard de quelqu'un d'autre pour survivre, pour se rassurer qu'on existe. Un regard peut changer bien des destins. Nous sommes riches de notre humanité.

Ce roman est un bijou, j'ai été frappée par le contraste entre cette douceur, cette chaleur humaine entre les deux protagonistes, les émotions m'ont réchauffé le coeur alors que d'un autre côté, il y a cette rudesse de la vie qui me fend le coeur. Ce livre n'a rien de guimauve, il nous bouscule et nous heurte, il déconstruit nos préjugés, pointe du doigt les failles de notre système social et les codes de fonctionnements de la société. La société est une jungle.

Changer son regard, accorder un regard. J'ai envie d'y croire, oui Célia Samba, je crois aux anges gardiens!

Par ce roman, l'auteure revêtit les personnes sans abri de leur humanité, cette humanité que l'indifférence de chacun leur vole chaque jour.

Une très belle initiative, un roman profondément et émotionnellement bien écrit. Magnifique récit !

Bouleversant ❤

Je me doutais bien que j'allais être touchée par ce roman suite à mon travail avec les personnes sans-abri mais ce roman m'a complètement bouleversé.

L'auteure signe son premier roman et si je ne l'avais pas su, je ne l'aurais jamais cru tellement sa plume est belle et nous raconte la réalité, les émotions, les ressentis et les pensées avec une douceur très humaine et sensible.

On part sur une romance mais c'est bien plus que ça, c'est le choc de deux univers totalement différents, le choc des préjugés, le choc de la réalité à travers le visage de la rue et l'apprentissage que cela peut toucher tout le monde.

J'ai bien aimé Noémia et Tristan mais aussi les deux cousins de Noémia qui ont tous les deux leurs fardeaux à porter. Des personnages très humains tellement humains qu'ils pourraient être des gens que l'on connaît et une impression de les connaître et de vouloir les protéger tous les 4.

Un coup de coeur presque inattendu pour ce livre touchant et engagé. Je me suis lancée dans la lecture de ce roman un peu perdue… Je ne savais pas si j'allais accrocher à cette histoire, alors je me suis littéralement laissée bercer par sa beauté, la complexité de ses thèmes et la douceur de sa plume, sans trop me poser de questions.

Dans ce roman, nous partons à la rencontre de deux jeunes adultes : Noémia et Tristan. Agés respectivement de dix-neuf et vingt et un ans, ils se voient tous les jours. Mais une barrière invisible semble les retenir de faire connaissance. Tristan est sans domicile fixe, alors que Noémia, elle est étudiante. Un gouffre les sépare, jusqu'au jour ou malgré le froid, la société et tout ce qui pourrait mettre à mal cette rencontre, Noémia va faire le premier pas et offrir un brin d'espoir à Tristan.

Cette histoire engagée est la première que je croise en rayon Young Adult abordant le thème des sans-abris. Et cela a été un véritable plaisir de découvrir un roman fort par ses thèmes, pointer le bout de son nez dans ma pile à lire. C'est avec hardiesse que l'autrice nous dépeint les portrait de deux adolescents qui luttent contre eux même, contre leurs passés, amenés à se rencontrer.

Cette lecture détruit les préjugés et cela fait du bien. Il s'en dégage malgré tout une forme de pathos. L'histoire m'a parfois semblé un peu clichée, mais elle permet de témoigner d'une réalité taboue, celle des personne sans-abri. C'est grâce aux clichés et à ses personnages plutôt simples en apparence, que l'on entre dans l'histoire et que l'on parvient à se concernante sur le vrai sujet de cette histoire. En vérité, je trouve cette lecture d'une grande humilité. Elle aborde avec tact et bienveillance des sujets rarement déployés dans des livres adaptés à un lectorat plutôt jeune. le pathos qui se dégage de l'ensemble m'a émue. ce n'est pas la pitié qui m'a prise entre ses griffes, mais une réelle émotion quand à la beauté des personnages et de leurs parcours de vies difficiles.

La plume est simple, fluide et permet de dévorer ce roman en moins de deux ! Mais ce, pas tout à fait jusqu'a la fin… Avec une dextérité surprenante, Célia Samba nous propose dans son premier roman une fin double. Deux possibilités s'offrent aux lecteurs. La triste réalité, la fin plausible, celle pour laquelle on préférerait fermer les yeux. Et la seconde, pleine de vie et d'espoir. J'ai adoré ce choix ! Quoi de mieux que de romancer une fin idyllique pour relever l'horreur de la vérité ?

C'est une histoire qui en dit long sur notre monde, mais engage aussi un grand souffle d'espoir ! le sujet est délicat à traiter et malgré la bonne dose de pathos, je ressors conquise ! Merci Célia Samba !
Lien : https://leslecturesdechloe.a..

Noémie 19 ans, Tristan 21 ans, ils se croisent, se plaisent, mais Tristan est sans-abri, comment elle va faire pour l'apprivoiser, tellement que le monde de la rue est froid, sans humanité. J'ai beaucoup aimé ce livre qui parle d'un sujet grave, qui est les sans-domiciles fixes, mais elle a choisi un cadre étonnant : une histoire d'amour, cela donne un trait de sensibilité et d'émotions à un thème très triste. Il y aussi tout un parcours de vie pour Noémia, qui n'est pas si facile, donc c'est deux personnes abimées par la vie qui se croise et qui tombe amoureux. le monde de la rue est bien décrit, avec ses excès et tout le danger qu'on peut trouver malheureusement, et comment une jeune femme le découvre. J'ai vraiment apprécié le choix de l'autrice qui nous propose deux fins, à nous de choisir quelle on as envie de lire, moi j'ai eu envie de lire les deux. Mais je trouve que ce genre de possibilité est vraiment appréciable, cela nous fait penser qu'il a toujours deux faces à une même pièce, et surtout par un geste solidaire on peut sauver un être humain. Pour conclure, j'ai passé un agréable moment, et a un moment il faisait très froid, se mettre à la place de tous ces êtres humains, qui n'ont pas leur cocon a eu, personnellement je me suis battu pour avoir mon toit, je sais quelle importance cela peut être dans une vie