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sur 128 notes
Voici un roman sans prétention, amusant et qui détend.
Atticus, jeune anglais bien né est envoyé à Madrid pour fermer la petite filiale ibérique de l'empire de son père et dont les comptes sont fortement déficitaires. Une mission qui va tourner à la grande aventure de sa vie pour Atticus.
Il va se trouver confronté aux 5 femmes salariées formant l'équipe éditoriale qu'il est chargé de démanteler. Bien décidées à ne pas se laisser faire, elles vont élaborer un plan pour détourner le fils du patron de sa mission.
Il va être question de choc culturel, de choc gastronomique, d'amitié, d'amour, de solidarité.
On passe un bon moment à lire ce roman qui ne se prend pas au sérieux. On sourit, on se relaxe et cela fait du bien surtout en ce moment.
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Un roman rafraîchissant et plein d'humour, mais abordant tout de même des thèmes importants.
Alors qu'Atticus Craftsman est envoyé par son père à Madrid pour fermer la revue "Librarte", succursale de la maison d'édition familiale jugée pas assez rentable, il disparaît subitement. Son père, inquiet de ne plus avoir de nouvelles et de ne pas réussir à le joindre, entame une enquête en Espagne pour essayer de le retrouver.
A Madrid, nous découvrons Berta, Maria, Soleà, Gaby et Asuncion, les 5 employées de la revue. Ces 5 femmes, toutes d'âge, de situation et de personnalités différentes n'en sont pas moins devenues très amies. Elles décident donc de faire front face à la menace de fermeture.
L'inspecteur Manchego est quant à lui chargé de l'enquête sur la disparition d'Atticus et fera le lien entre les différents protagonistes.
Mamen Sànchez nous livre un roman original, bien écrit où l'on respire l'air madrilène en découvrant le passé et le quotidien de tous nos personnages. Des personnages d'ailleurs tous très attachants. J'ai passé un très bon moment à suivre cette enquête et je remercie Babelio et les éditions Mercure de France pour son envoi dans le cadre de l'opération Masse Critique. Un roman que je recommande vivement !
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Louis Mariano l'avait chanté pour elle, Mamen Sànchez l'a écrit pour elle. Un roman dédié à la communauté gitane, à l'Andalousie, à l'Espagne. J'adore l'Espagne ! J'adore la langue espagnole ! Alors, pensez-vous, me lancer dans ce roman était une évidence ! Et c'est grâce aux équipes de Babelio et à leur opération Masse Critique que j'ai pu le découvrir.

En lisant le résumé de ce roman, je m'attendais à un polars espagnol. Je ne suis pas fan des polars (que je trouve souvent trop longs, à mon goût), du coup j'avais un peu peur. D'autant plus que le début est assez longuet …

Mais au bout de quelques pages, revirement de situation. On entame une partie de flamenco particulièrement rythmée. Adiòs le polars espagnol et Bienvenidos au roman contemporain espagnol. Parce que c'est ce qu'il devient ! C'est l'histoire de la vie, tout simplement. Des personnes qui quittent leur village natal pour tenter leur chance professionnelle en ville, se retrouver confronter aux difficultés citadines ainsi qu'aux problèmes de coeur et de famille.

Ce roman, finalement, c'est celui de Solèa, la jeune gitane aux yeux bleus. Une jeune femme qui invente un mystère de poétique au fils de son patron sans savoir qu'un réel et secret mystère réside dans son histoire de famille. Parce qu'une gitane aux yeux bleus, avouons-le nous : c'est peu courant !

Vous l'aurez compris, c'est un roman qui est très agréable à lire. Autant par le genre que par le style d'écriture. L'auteur a caricaturé ses personnages, ce qui rend le tout très drôle et très frais.

Petit bémol (parce qu'il en faut toujours un) : il m'a quand même manqué d'ambiance espagnole, de chaleur, de nourriture, de danse. Il m'a manqué de langue espagnole. Certes, il y a quelques mot ici et là, mais pas suffisamment à mon goût. J'avais envie de me noyer dans l'Espagne. de m'évader rien qu'en tournant les pages. de voyager.
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Je suis particulièrement friande en cette saison de ce genre de roman tout à fait dépaysant mais surtout tout à fait bien écrit.
J'entends par là qu'on peut s'évader de manière livresque tout en se nourrissant de romans aux qualités littéraires indéniables.
J'avais très hâte de me plonger dans La Gitane aux yeux bleus, de me retrouver au coeur de la péninsule ibérique, de me régaler encore et encore de ses lieux, de ses moeurs et de cette ambiance vive et colorée comparable à nulle autre pareille.
Titillant nos cinq sens à merveille, on se délecte immédiatement de cette plume magnifique et enjouée, aussi immersive que percutante, aussi poétique que réaliste. J'y ai perçu de la légèreté et de l'allégresse, elle manie l'art des mots et des constructions avec une finesse rare.
J'ai fait connaissance avec les personnages, un panel bigarré de personnalités variées, travaillées et intéressantes offrant un voyage des plus inoubliables. La touche britannique qui vient s'ajouter au cocktail espagnol tombe à point nommé, comme la cerise sur le gâteau. On ne peut que s'attacher à eux, avoir envie d'en savoir plus et de se sentir traversé par leurs propres sentiments, le tout faisant naître en nous une empathie délicieuse.
On découvre leurs existences, leurs tourments, leurs joies. Incroyablement crédible, ce scénario séduisant nous fait virevolter et passer un merveilleux moment avec eux, savourant leur résilience, partageant leurs peines comme leurs sourires.
L'intrigue démarre par une disparition et au fil de l'enquête – véritable prétexte à nous amener avec profondeur des thèmes puissants, sociétaux et contemporains – elle devient source de réflexion, encore une fois simple détonateur d'un feu d'artifices d'émotions.
Ce roman est d'une beauté pure, d'une intensité particulière, j'ai fait tourner les pages avec frénésie comme portée par le vent, celui-là même qui fait danser les volants des danseuses de flamenco et nous enivre du feu de la vie.
À lire et à relire, porteur de bonheur il ne peut que nourrir le coeur et l'âme avec voluptés et caresses estivales.
Bonne lecture, belle rencontre avec la gitane et les autres, bon voyage en Espagne ! Olé !
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Quand Babelio m'a proposé de découvrir ce roman, je n'ai pas hésité une minute, le résumé m'ayant tout de suite intriguée. Et très vite, j'ai compris que l'auteur allait me faire passer un bon, non, un excellent moment de lecture auprès de personnages hauts en couleur !

Atticus, fils prodigue d'un ponte de l'édition anglaise, est envoyé par son père en Espagne afin de fermer la revue Librarte, un gouffre financier. Mais avant de pouvoir tourner la page de ce retentissant et désagréable échec commercial, il doit licencier en bonne et due forme les cinq employées à temps plein. Une mission pas très agréable, mais en apparence assez simple, qui va toutefois prendre un tournant quelque peu inattendu ! Les cinq femmes travaillant pour la revue ne sont, en effet, pas décidées à partir sans tenter de sauver leur outil de travail dont elles ont toutes, pour des raisons différentes, besoin. Et pour ce faire, elles ont fomenté un plan aussi audacieux que loufoque.

Est-ce que ce plan a quelque chose à voir avec la disparition d'Atticus qui conduira son père à solliciter l'inspecteur Manchego ? Je vous laisserai le soin de le découvrir, mais ce qui est certain, c'est que vous pouvez vous attendre à être embarqué dans une aventure complètement extravagante qui ne manquera pas de vous surprendre et de vous arracher de nombreux sourires et éclats de rire. Je me suis ainsi beaucoup amusée à remonter la trace d'Atticus, l'auteur ne ménageant pas ses effets de surprise et multipliant les situations rocambolesques durant lesquelles les différences culturelles entre Anglais et Espagnols sont mises en avant avec beaucoup de charme et d'humour. Quand le flegme britannique et le côté hautain et guindé de l'aristocratie anglaise rencontrent la flamboyance et la chaleur espagnole, cela fait quelques étincelles ! Certains dialogues et échanges valent ainsi leur pesant d'or et me resteront probablement longtemps en tête… le trait est parfois forcé et flirte avec la caricature et les clichés, mais ça semble complètement assumé et fait sans excès, ce qui rend le tout savoureux à souhait.

Le rôle de l'inspecteur volontaire, mais avec un côté un peu boulet, apporte aussi pas mal de comique à l'histoire d'autant que Manchego ne fait rien pour qu'on ait envie de le considérer avec sérieux. Vous auriez l'idée vous en tant que policier d'engager un cambrioleur pour éviter de passer par une voie plus classique, mais plus longue, ou d'aller acheter des cotons-tiges pour faire un test ADN ? Beaucoup d'humour, de bonne humeur et de légèreté donc dans ce roman qui est loin d'être un banal roman policier, la disparition d'Atticus ne servant que de prétexte à une intrigue pleine de mordant dans laquelle l'amitié revêt une place primordiale. Je parle d'amitié au singulier, mais elles sont pourtant plurielles, Berta, Soleà, María, Asunción et Gaby étant très proches. Ces femmes ont des parcours professionnels et personnels très différents, mais elles ont pourtant réussi à aller au-delà de leurs différences pour développer une jolie complicité.

Cette galerie de femmes au tempérament varié est probablement l'atout charme de ce roman puisqu'il est impossible de ne pas se prendre d'affection pour ces dernières et de leur souhaiter le meilleur. J'ai toutefois eu un peu de mal avec María qui m'a semblé considérer avec une certaine nonchalance des actes discutables sur le plan moral et pénal même si on lui accordera des circonstances atténuantes. J'ai eu, à l'inverse, un coup de coeur pour Berta, la patronne de la revue qui veille avec beaucoup de bienveillance sur les autres femmes de son équipe. le traitement que lui réserve l'auteur m'a vraiment séduite et m'a même donné quelques papillons dans le ventre ayant trouvé cette femme très touchante dans sa relation avec un autre protagoniste.

Tout au long du roman, on apprend donc à connaître ces femmes, ce qui est également l'occasion pour l'auteur d'aborder, sans pathos et avec une certaine douceur, une multitude de sujets : l'amitié, l'amour, l'adultère, la trahison, le mensonge, le pardon, le désir de maternité non assouvi, la maltraitance physique et psychologique, les secrets de famille, la famille… En ce qui concerne la famille, les lecteurs auront, tout comme Atticus, l'occasion de découvrir celle de Soleà. Une expérience plutôt inoubliable ! Exubérants, chaleureux et accueillants, les membres de la famille de la jeune femme ne manquent ni de présence ni de panache même si c'est probablement la grand-mère qui m'a le plus marquée et touchée. Difficile donc de ne pas succomber au charme de cette grande famille, et ce n'est pas Atticus qui vous dira le contraire.

Issu de l'aristocratie anglaise qui considère toute forme de démonstration affective comme un signe de vulgarité, notre jeune Anglais aurait pu être tenté de prendre la poudre d'escampette devant toutes ces embrassades et effusions tellement peu anglaises. Mais de fil en aiguille, on le découvre de plus en plus attaché à des us et des coutumes très éloignés de ses habitudes, mais qui le rapprocheront d'une certaine jeune femme au regard envoûtant. L'évolution d'Atticus se révèle spectaculaire bien que plus amusante que crédible, l'auteur jouant habilement avec cette idée de « l'amour qui transforme » pour la pousser à son paroxysme. Pour ma part, j'ai apprécié ce changement, mais je ne vous cacherai pas que l'Atticus version anglaise, qui ne se déplaçait jamais sans sa bouilloire et son Earl Grey (bon du Twinings, mais personne n'est parfait) me plaisait plutôt bien. N'envisageant pas une journée sans mes trois tasses de thé réglementaires, je ne suis peut-être pas très objective sur ce point…

En plus d'avoir proposé une intrigue complètement loufoque et une truculente galerie de personnages, l'auteur multiplie les références littéraires et fait même intervenir, sous une forme inattendue, un auteur classique de fantasy qui a ici quelques tendances au voyeurisme. Les amoureux des livres, a fortiori s'ils aiment le thé et rire, devraient donc trouver leur bonheur avec ce roman qui se lit tout seul ou presque.

Il faut dire que l'auteur réussit à attiser l'intérêt des lecteurs dès les premières pages que ce soit grâce à une plume fluide et légère pleine d'humour ou l'alternance entre présent et passé qui ne peut que donner envie de comprendre les tenants et les aboutissants de la disparition d'Atticus. Les pages défilent donc toutes seules avant de nous offrir une conclusion à la hauteur de personnages hauts en couleur et des péripéties pleines de surprises d'un Anglais qui n'est peut-être pas aussi froid et guindé qu'il le pensait. Et si le bonheur n'était finalement pas dans le thé ?

Tendre, rocambolesque et pétillant, plus qu'un roman, une bouffée d'oxygène et de légèreté pour un beau voyage plein de saveurs entre Madrid et Grenade !
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Malgré ce que le résumé pourrait laisser croire, ce roman tient plus du roman contemporain que du policier.
Certes, il y a bien un policier dans l'histoire mais, sans aller jusqu'à dire qu'il ne sert à rien, il est plus un prétexte à rire qu'à voir appréhender des criminels.
Malgré des sujets parfois graves, parfois émouvant, l'auteur a une plume qui passe sans transition et sans difficulté de l'émotion à la quasi-absurdité.
On a donc des anglais en Espagne… et attention, des anglais très…anglais, vraiment très très anglais. Et puis pourvus de ces noms à coucher dehors (Marlow, Atticus…).
Quasiment tous les moments drôles et/ou absurdes ont lieu en présence de cette famille bizarre comme tout et se pensant le summum de la distinction et du bon goût.
En revanche toute l'émotion est ressenti en présence de l'une (ou plusieurs) des cinq femmes s'occupant de la version espagnole de la revue littéraire appartement à la famille anglaise.
Berta, Asunción, Maria, Gaby et Solea sont exceptionnelles. Chacune a son histoire, chacune ses problèmes, elles sont d'âges divers, ont des vies familiales différentes, mais sont soudées comme les doigts de la main.
Je ne saurais dire quel personnage j'ai préféré tant ils sont tous sympathiques (à part 1, mais il est là pour qu'on le déteste. Quant aux parents d'Atticus, s'ils ne sont pas à proprement parlé sympathiques, ils sont si involontairement drôles qu'ils entrent sans problèmes dans la catégorie « personnages appréciés »).
Dans les personnages secondaires, j'ai adoré plus que tout la grand-mère de Soléa, Remedios. Elle est vraiment géniale (comme tout le reste de sa famille, d'ailleurs).
J'ai vraiment beaucoup aimé ma lecture.
Quelqu'un a dit dans son avis que ce roman serait vraiment parfait pour être adapté au théâtre.
Je suis tout à fait d'accord, une pièce adaptée de ce roman serait surement géniale.
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Quand Atticus Craftsman, fils d'un richissime éditeur londonien est porté disparu à Madrid, l'inspecteur Manchego est persuadé qu'il y a forcément une femme là-dessous. Mais si seulement… Rajoutez à cela 5 femmes qui essayent de sauver le journal littéraire pour lequel elles travaillent, un photographe dragueur et voleur, une lady anglaise collet monté, une famille de gitans de Grenade et un mystérieux secret sur l'un des plus grands écrivains américains sans oublier une gitane aux yeux bleus et vous voilà parti pour un roda-trip jubilatoire en Espagne !
Avec des faux airs de roman policier, Mamen Sanchez emmène le lecteur tambour battant passant de la loufoque intrigue à des anecdotes cocasses avec une galerie de personnages truculents et hauts en couleurs et le tout porté par une plume drolatique sans oublier une note d'amour !
J'ai a-do-ré ce livre ! Une lecture géniale qui donne la pêche, qui fait rire, voyager. On n'a qu'une envie rejoindre cette bande de personnages hétéroclites et de se laisser porter sur des airs enflammés de flamencos et laisser l'amour nous guider à travers les surprises que l'auteure sème tout le long de l'histoire
Un petit bijou d'humour !
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Ces rocambolesques aventures espagnoles ont un charme fou !

Fils d'un éminent éditeur londonien, Atticus Craftsman est chargé par son père d'aller à Madrid fermer l'une des succursales de l'entreprise familiale. Cependant, sur place, les cinq femmes aux commandes de l'agence, futures ex-employées, fomentent un plan de secours afin de ne pas perdre un emploi dont elles ont si besoin. Les mois passent et Marlow Craftsman n'a plus de nouvelles de son fils; l'inspecteur Manchego est chargé de l'enquête malgré le peu d'indices concernant cette disparition.

Ce vaudeville à l'espagnole est irrésistible ! Entre l'assortiment de protagonistes dont pas un n'est insignifiant - absolument aucun ! -, la richesse des rebondissements, l'humour ambiant, l'énergie qui se dégage de chaque page, les apparitions lubriques du fantôme de Tolkien, les paysages, ou encore le fait que les membres de la famille Craftsman sont prénommés, par tradition, en hommage à divers héros littéraires, je ne sais ce que j'ai préféré, mais il est certain que j'ai savouré chaque instant de ma lecture ! Je découvre l'auteure et l'ironie de sa plume m'a totalement séduite, mais cette légèreté cache son amour manifeste pour la littérature - les mentions sont nombreuses - et pour des personnages adorables - de sa manière de les présenter et de les mettre en scène ressort beaucoup de tendresse que l'on finit par ressentir nous-mêmes.

Pétillant et tout en action, ce roman ne m'a pas seulement embarquée dans une histoire pleine de suspense et de dérision, non, mais au coeur d'une Espagne vivante et familiale, riche de ses traditions et de son esprit communautaire. A découvrir d'urgence (en dégustant des churros) !
Lien : https://letoucherdespages.bl..
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Ce que je pensais être un simple « polar à la sauce andalouse » s'est révélé être une drôle d'histoire espagnole pleine de sentiments et d'échanges exaltés aux accents ibériques.

Peut-être que pour certains ça ne voudra rien dire, mais pour moi, ce livre qui part complètement dans tous les sens, c'est de l'énergie madrilène en format 300 pages.
Si vous me comprenez, si vous aimez cette énergie, vous allez adorer ce livre !

Commençons par l'inspecteur Manchego.
Cet homme, sans grande gloire, n'a jamais été autre chose que « simple flic » au point de se construit lui-même une image pour coller à ses espoirs de gloire et de réussite professionnelle.
Très grand, massif, mais aussi bedonnant et avec toujours un peu de retard sur les criminels. Pas franchement le super flic de polar.

Arrive notre victime, Atticus, qui là aussi est une belle caricature du dandy anglais.
Héritier, érudit, parfois taciturne et monomaniaque. Parfois porté sur les deux sports principaux des pubs : boire et trouver un partenaire d'un soir. Glorieux...

Et que dire de Berta, Asuncion, Maria, Gaby et Solea ?!
Des femmes qui ont trouvés dans les unes et les autres les amies dont elles avaient désespérément et depuis toujours besoin.
Une famille ? Une assemblée de sorcières !
Réunis par Berta, elles ont pour seul objectif de garder l'équilibre précaire de leurs vies intacte.

Et de là, avec un dandy pas sûr de lui, un policier pas toujours très malin et un groupe de femmes prêtes à tout (ou presque), commence une enquête que l'on va suivre à travers plusieurs regards et plusieurs époques.

Si l'on peut à un certain stade ne plus trop voir le côté polar, il revient avec panache pour nous donner un final très bien pensé et écrit.

L'auteure nous chante son histoire comme une complainte gitane.

Une belle lecture très agréable.

A siroter !
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Un "feel good" espagnol propre à ravir pas mal de lectrices et lecteurs français.
Je ne sais pas comment les lecteurs espagnols apprécient cette Espagne plus "espagnole" que nature, je me demande ce que les lecteurs anglais ressentent à ce portrait à peine déformé d'une certaine classe sociale typiquement britannique, moi cela m'a souvent fait sourire.
Ce roman, c'est un peu le bordel. Il semblait au départ que le policier n'était là que pour rajouter un élément farcesque au tableau, mais à mi route se révèle une vraie histoire d'escroquerie; les cinq femmes plutôt représentantes réalistes des espagnoles actuelles nous réservent des surprises; le secret littéraire inventé pour piéger l'anglais en cache un autre ... etc
Au total, un texte aux qualités inégales, qui aurait pu être un peu plus court, mais qui fait passer un bon moment de lecture.
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