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3,66

sur 128 notes
J'ai beaucoup aimé cette histoire rocambolesque et rigolote. Des personnages hauts en couleur qui vont vous ravir. Une intrigue assez étrange dans laquelle on se demande où on va et qui finalement nous amène vers le bonheur tout simplement. de belles histoires d'amour qui vont vous mettre du baume au coeur!
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Voilà un roman qui met de bonne humeur !
J'ai aimé le style simple, et pourtant très fin, les rebondissements qui nous prennent par surprise, l'humour dont on a l'impression qu'il s'adresse directement à nous.
J'ai moins aimé : rien !
A lire absolument si vous voulez vous renforcer le moral.
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LA GITANE AUX YEUX BLEUS est une très belle surprise. Une de celles qui fait sourire et dont on garde un très bon souvenir.
Mamen Sanchez narre avec un certain humour, une histoire peu commune.
A la lecture de la quatrième de couverture, je m'attendais vraiment à un polar. Certes l'intrigue policière est présente au menu, mais ce que j'en retiens est la fresque humaine que dépeint Mamen Sanchez. Nous sommes loin de la parodie humaine exacerbée, au contraire, l'auteur tire le portrait de femmes et d'hommes dans leur simplicité, leurs défauts et leurs espoirs, créant ainsi un un paysage rocambolesque mais tellement vrai. J'aime beaucoup la manière dont Mamen Sanchez s'approprie les codes sociétaux. Il les modèle et les casse pour finalement arrivé à ce sublime spectacle, théâtre de la vie.


Machengo est à l'image même de notre Columbo. Petites manies, un brin prétentieux, un autre arrogant, un air de malice, pas très farouche non plus. Machengo est ce petit flic qui rêve de gravir les échelons mais qui finalement se trouve très bien à sa place. Un peu naïf, un certain humour, impulsif et intransigeant, Machengo a la parfaite panoplie du flic qui rêve de s'épanouir. Alors quand il doit se charger de retrouver ce bourgeois d'anglais, dossier transmis directement par Scotland Yard, il pense être sur la bonne voie de la célébrité, mais ce qu'il l'attend est tout autre !


Atticus Craftsman est ce que l'on peut qualifier de digne héritier de sa famille bourgeoise anglaise. Lui qui ne jurait que par le sport, l'aviron, sa destinée s'en trouve bouleversée quand une blessure l'oblige à rester aliter pendant de nombreuses semaines. Lui qui ne prêtait aucune attention au métier de son père éditeur, par la grâce divine ou autre, découvre un monde littéraire fascinant. Guindé, bien éduqué, la parole lourde et des valeur d'un autre temps, Atticus évolue avec aise dans le monde de l'édition. Accro au Earl Grey de chez Twinnings dont il ne sépare jamais, la vie de et homme est régenté selon quelques concepts frôlant la manie : il ne se sépare jamais de ses livres rouges, de sa gabardine et de son coussin qui porte son nom. Notre Atticus semble bel et bien présenter des signes de rigidité avancé. Un voyage en Espagne et tout change pour le pire et le meilleur.


Monsieur et Madame Craftsman sont à l'image de ces couples bourgeois régis par les mondanités et fonctions en tout genre. Un mari taciturne qui ne parle que pour les sujets cruciaux. Une épouse frigide, recluse derrière un verni de bienséance.


Berta doit sa sagesse à des années d'observation. Son calme olympien et sa gentillesse font d'elle une patronne exemplaire à l'écoute et attentive au moindre maux de son équipe. Berta fait figure d'autorité mais également de maman. Elle est la personne sur qui l'on peut compter en toute circonstance. Sa famille sont les quatre autres femmes qui compose l'équipe du Librarte, journal littéraire détenu par les Crafstman.


La pétillante Solea apporte le dynamise à l'équipe. Ses idées et sa fougue font d'elle une femme accomplie et volontaire. Originaire de Grenade, elle a quitté sa famille pour vivre son rêve, écrire un livre. Son attachement à sa famille va au delà du raisonnable. Malgré son éloignement, elle tient à respecter les règles qui régissent sa famille. Solea est l'incarnation du péché de la tentation.


Maria est la comptable du journal. D'une précision sans faille et d'une efficacité à toute épreuve, Maria est une jeune maman débordée. Rare sont les jours où elle ne débarque pas sans sa petite fille au bureau. La patience et la générosité de toute l'équipe va rapidement adopter ce petit bout de chou.


Asuncion fraîchement divorcée, mère de deux garçons qui s'en foutent royalement et en surpoids à cause de la ménopause, a toujours le mot qu'il faut pour plomber l'ambiance. Elle arrive toujours avec des petites douceurs pour entamer la journée de travail.


Gaby est l'éternelle romantique légèrement névrosée. Son envie d'enfant en devient pathologique au point de risquer les ennuis avec son amoureux.


Leurs vies sont sur le point d'exploser quand Atticus débarque de Londres dans l'optique de fermer l'agence, mais ce que personne n'avait prévu, c'est que l'Amour se pointe dans toute sa splendeur.


LA GITANE AUX YEUX est sans contexte un roman à découvrir. J'ai aimé la manière dont Mamen Sanchez s'approprie des personnages olé olé et fait ressortir d'eux le meilleur et parfois le pire. Une plume vive et pétillante qui éblouit sans cesse. Un roman enivrant et fantasque. Caricatural sans tomber dans le graveleux. La légèreté est de mise. Une très belle surprise envoûtante aux tonalités enjouées et rythmées par des airs de guitare !
Lien : https://lesmisschocolatinebo..
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Je remercie les éditions Mercure de France et la plateforme Babelio pour m'avoir envoyé ce roman dégusté avec plaisir !
chronique Nathalie bullat 8 /06/2020

Ce roman est un cocktail d'humour et d'amour, où il est question d'un riche éditeur, d'un aristocrate anglais addict à l'Earl Grey, de déboires amoureux, de flamenco, de livres érotiques, d'écrivains célèbres, surtout du fantôme de Tolkien et des poèmes de Garcia Lorca.
C'est un bonbon acidulé, avec un pincée de flegme anglais, une bonne dose de diablerie gitane ,crucifix et dents en or, de gueule de bois collective. le tout pimenté par l'arrivée d'un voyou en cuir et d'un flic qui se prend pour Don Quichotte.
Sans oublier un soupçon de sortilège :" qu'y avait-il dans le thé de la senora Cadela ?" Mais Surtout il est question d'amour .
Tout commence par la visite d'un riche Éditeur anglais qui se rend à Madrid pour rechercher son fils qui a disparu depuis plusieurs semaines. Il l'avait envoyé en Espagne pour fermer une succursale qui périclitait. Il fallait licencier les cinq femmes travaillant dans cette antenne littéraire. le fiston, imperméable Burberry et parapluie dans ses valises, tout en sueur, débarque sous le soleil madrilène. Il ignore que les belles hispaniques sont un peu sorcières, surtout Soléa, ravissante rédactrice dont les yeux bleus ne viennent pas de son Andalousie natale. Vous découvrirez les collines de Grenade, les ragoûts mitonnés de Grand-mère Remedios, et la cinquantaine de cousins gitans qui chantent et dansent toute la nuit. Mais qu'est devenu notre Anglais ? L'inspecteur, pas très malin parviendra t-il à le retrouver ? Vous passerez un agréable moment de lecture en souriant.
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Etonnant ce petit roman sympathique et plein d'humour. Cela change des mes habituels thrillers même si celui-ci commence par une disparition. Atticus, est dépêché par son père éditeur, pour licencier ses employées espagnoles et liquider un journal peu rentable. Quand Atticus disparaît on fait appel à l'inspecteur Manchego. Sous le couvert d'une enquête, c'est tout l'univers matriarcal et féminin qui est décrite dans ce roman. Les femmes, les mères, les soeurs mènent la danse au détriment des hommes, devenus une caricature de la félonie ou de la lâcheté. Les femmes n'en restent pas moins des manipulatrices que l'on aime à défendre passionnément.
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En voilà un roman qui va vous coller un sourire au lèvres et du soleil plein les yeux !

Tout commence lorsque Marlow Craftsman, riche éditeur anglais décide de faire fermer la branche madrilène de la revue littéraire familiale qu'il dirige d'une main de fer. Alors que la filiale se porte assez bien en Europe, force est de constater que l'antenne espagnole lui coûte bien plus qu'elle ne rapporte. Ainsi, il envoie son fils, Atticus, s'occuper de la fermeture de "Librarte".

Business is business, même direz-vous. Oui ! Seulement, une fois sur place, Atticus fait la rencontre des cinq employées que composent la filiale, bien décidées à garder leur travail… coûte que coûte. C'est alors tout un plan absolument incroyable qui est fomenté par nos cinq héroïnes pour faire disparaître Atticus. Et lorsque l'inspecteur Manchego se retrouve avec une enquête à mener, il n'imagine pas un seul instant qu'un anglais pur jus puisse l'emmener dans une aventure aussi rocambolesque !

En mêlant habilement l'humour et le flegme britanniques au folklore espagnol, Mamen Sánchez nous sert un récit aussi cocasse que lumineux, qui donne envie d'aller retrouver tout ce joyeux monde et de manger des tapas au soleil ! L'autrice nous conte une histoire de femmes prêtes à tout au nom de l'amitié, de la sororité et de l'amour… et tout est toujours plus intense sous le soleil espagnol !

Rafraîchissant et pétillant, ce roman vous fera passer un excellent moment !
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Le début de l'ouvrage est à peu près plaisant, mais j'ai peiné à continuer ma lecture jusqu'à la fin, tellement cela devient grandguignolesque et caricatural dans cette narration de situations faites de contrastes entre la culture anglaise austère, coincée et intolérante, pleine de préjugés pour tout ce qui n'est pas britannique, et la culture manouche espagnole exubérante à l'excès. Sans compter l'inspecteur Manchego qui est un véritable pied-nickelé. Toute cette histoire m'a bien agacée et puis les ridicules envolées lyriques du dénouement ont parachevé mon ennui et ma perplexité.Je suis étonnée du nombre d'étoiles (excessives) mises par les babelionotes qui m'avaient incitée à acquérir ce livre.
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qu'elle s'est un peu inspirée de son univers (oui, je sais, j'ai un flair impressionnant).

Je vous préviens tout de suite : si vous cherchez un roman policier sérieux, passez votre chemin. Si en revanche vous avez envie d'une histoire un peu foutraque et qui donne le moral, j'ai dans doute ce qu'il vous faut avec La gitane aux yeux bleus.

Imaginez un peu : un flic un peu – euphémisme – nul qui se prend pour le plus fin des fins limiers ; un groupe de femmes solidaires qui travaillent ensemble pour une revue littéraire en danger ; un jeune éditeur en mission de liquidation ; une gitane aux yeux bleus et au caractère bien trempé ; de la romance, de la violence envers les femmes, des mystères, des gitans, des écrivains célèbres, une disparition inquiétante… Bref, on ne s'ennuie pas une minute.

Au départ, je me suis un peu inquiétée. Je m'attendais à un roman un peu sérieux et j'ai découvert un flic qui me paraissait nullissime – honnêtement je me suis dit que le temps serait long, et puis… Et puis, j'ai découvert les autres personnages, leurs histoires et j'ai compris que c'était une fable, un roman drôle et léger, pas très crédible. Et puis aussi… Et puis aussi, des sujets plus sérieux abordés mine de rien. Et c'est pas mal fait. du coup j'ai passé un très bon moment et je vous conseille ce roman si vous aimez le genre.

Merci à Babelio et aux éditions Mercure de France pour l'envoi de la gitane aux yeux bleus de Mamen Sánchez.
Lien : https://mademoisellemaeve.wo..
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L'inspecteur Manchego est à la recherche d'un trentenaire anglais que l'on aurait perdu de vu à la suite d'un déplacement professionnel. Sur les traces de ce gentleman, Manchego n'est pas au bout de ses surprises...

Ce petit roman est un bonbon acidulé que l'on laisse fondre tout en douceur. C'est une enquête joueuse, facétieuse dont ont fait la découverte. On s'offre ici un plaisir pittoresque aux couleurs chaudes de l'Espagne.

Les personnages sont caricaturaux, imparfaits et authentiques, on passe avec eux un bon moment. Atticus, le disparu en question, détonne à son arrivée à Madrid. On s'amuse et on se moque de ses obsessions, de ses habitudes. Autour de lui, on fait la connaissance d'un groupe de femmes en difficulté professionnelle, qui cherchent à l'étourdir. Les péripéties, les subterfuges et l'amour ne sont jamais bien loin.

L'écriture est fluide, amusante. On se laisse séduire par un jeu croustillant où se dévoilent les personnalités. On suit les aventures mouvementées, parfois secrètes des personnages. On s'attache beaucoup, l'ambiance est collégiale et familiale. Il y a des scènes cocasses, visuelles, émouvantes. C'est débordant d'énergie, de rapprochements inoubliables et sincères. Ici, le caractère social et affectif prend le pas sur l'enquête policière.

Ludique et délirant, l'auteure nous partage un récit on ne peut plus vivant, pour une résolution entière des sentiments.

Enthousiaste, mordant : vous ne devriez pas bouder votre plaisir !
Lien : https://www.sophiesonge.com/..
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Ca a commencé comme un polar. Atticus a disparu. Son père, un magnat de l'édition anglaise, fait appel à l'inspecteur Manchego pour percer le mystère. Qu'est-il arrivé à son fils qui est juste venu sur le sol espagnol pour fermer l'antenne locale et virer les cinq femmes qui y travaillent. Un job facile après tout. Alors, que s'est-il passé?

Ca s'est poursuivi comme un vaudeville. le flic est maladroit, ou n'a simplement pas de chance. Les 5 femmes ne sont pas aussi faibles et fragiles qu'on pourrait le croire. Les quiproquos s'enchaînent, un amant sort du placard, une échappée à Grenade finira par mettre tout le monde d'accord.

Mamen Sanchez nous livre un premier roman frais et enjoué. D'une plume presque poétique, elle nous permet de rencontrer des femmes au caractère bien trempé. A coup de métaphores et autres figures de style, l'autrice nous plonge rapidement dans la langueur andalouse.

Si la lecture est assez plaisante de bout en bout, les sauts dans le temps réguliers et sans rien pour les annoncer n'aident pas à trouver rapidement son chemin dans l'intrigue, ce qui a un peu gêné mon plaisir. Je verrais bien ce roman adapté au théâtre car l'autrice y apporte pas mal de mécaniques propres au sixième art.
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