Je dois dire que j'ai été un peu déçue par ce dernier tome et ce pour plusieurs raison :
1/ la lenteur de l'action. L'auteur a faillit me perdre lorsqu'à la page 500 bien tassée l'histoire n'avait toujours pas progressée d'un iota et que la fin (du livre et du monde) se rapprochait. Il est louable de vouloir apporter du contexte et prendre le temps de développer l'intrigue, mais lorsque ça tourne à l'ennui c'est qu'on a raté son coup.
Ces deux premiers tiers du livre ne m'ont semblé être qu'une prolongation poussive du tome 2.
2/ le manque de richesse sémantique. Je vais accorder le bénéfice du doute à l'auteur et me dire que la traduction n'a pas rendu justice à son style. My bad, j'aurais du le lire en anglais. Mais en tout cas j'ai trouvé ça assez plat et redondant. On notera qu'à chaque combat les protagonistes « cri » et « hurle » à chaque coup, rien à envier à un match de Rolland Garros. Sur la fin Vin avait pour moi des airs
Monica Seles ;)
J'ai également noté quelques incohérences dans l'ouvrage et des ficelles scénaristiques un peu grosses.
3/ les personnages. J'ai été déçue par plusieurs d'entre eux, notamment la réaction de Vin sur la fin
vis-à-vis d'Elend. Quant à Sazed, l'évolution a été un peu trop lente et tortueuse à mon gout. Ça manquait un peu de consistance.
Cela étant il y a également beaucoup de choses très intéressantes. Un univers toujours très riche, une conception du bien et du mal et de la divinité bien présentée et orchestrée, une magie très bien pensée et plaisante à imaginer (bien que difficile à se représenter parfois).
J'aurais pu bien plus apprécier cette saga si le rythme avait été plus enlevé. L'auteur m'a perdue au début du tome 2, m'a découragée les deux tiers du tome 3, et n'a pas réussi à vraiment me reconquérir sur ce final pourtant bien fait.