"Vous évitez de réfléchir, vous évitez ma présence, vous évitez l'effort... Y a-t-il quoi que ce soit que vous n'évitiez pas?"
- Apprenez à saisir cette épée quand vous êtes surprise, dit-il. Vous n'avez pas de raisons de tenir votre chemise, à moins que vous ne comptiez la retirer.
Rien n’était trop beau pour les dieux.
A part, bien sûr, la liberté.
Chanteflamme ne répondit rien. De son point de vue, le fait que celui qui connaissait le moins les règles obtienne souvent le meilleur résultat lui semblait révéler un défaut inhérent au jeu.
Aux yeux de Parlin, aucun signe d’affection ne valait un morceau d’animal mort entrain de saigner sur une table.
– Eh bien, en tout cas, vous avez visiblement retrouvé votre langue.
– Étonnamment , dit-il, elle se trouvait dans ma bouche. J’oublie tout le temps de l’y chercher.
Son but dans la vie lui avait été dérobé pour être confié à une autre. Elle était désormais superflue. Inutile.
Insignifiante.
La supériorité du Dieu-Roi était arbitraire, un peu comme la divinité de Chanteflamme – toutes deux participaient d'une grande comédie.
Mais il avait appris que les choses imaginaires étaient souvent les seules à posséder une réelle substance dans la vie des gens.
(Tissepourpre) -Et en quoi au juste le fait de m'ignorer est-il un compliment?
-Ça vous pousse à vous indigner, répondit Chanteflamme. Et nous savons tous que c'est dans ces moments-là que vous êtes au mieux de votre forme.
Vous n'êtes pas forcée de croire aux miracles. Vous pouvez les qualifier d'accidents ou de coïncidences, s'il le faut. Mais ne me prenez pas en pitié à cause de mes croyances. Et ne vous estimez pas supérieure, simplement parce que vous croyez en quelque chose de différent.