La proie de l'ombre

Les catholiques n’enterrent pas les suicidés avec les autres, mais il y en a tant qu’ils ont fait une espèce d’enclos spécial pour eux…

Quand vous dites à un nègre de se pointer et qu’il ne vient pas, il a une excuse. Une bonne raison. Même si c’est de la foutaise. Avec les Indiens, c’est différent. Vous dites à un type de venir pour 2 heures. Personne. En revanche, il arrive à 2 heures le lendemain, et il trouve ça parfait. Et il ne fait pas semblant. Il trouve réellement ça normal.
Les psys parlaient d’anomalie culturelle. John Lee Benton, lui, appelait ça emmerder les gens. Les psys prétendaient que la seule solution passait par l’éducation.

On peut négocier... C’était un des fers de lance du gouvernement, en matière de lutte contre la criminalité. Je ne sais pas ce que l’on pourrait en tirer, mais sans doute pas mal de choses.

Je suppose qu’on peut considérer Hitler et ses acolytes comme une immense conspiration criminelle, mais il leur a fallu la collaboration d’une nation tout entière pour mener leur projet à bien.

Il y a peu de choses au monde qui puissent pousser les gens à s’associer pour tuer. La haine en soi ne suffit pas, elle est trop dispersée, et pas assez intellectuelle. Cela demande une forme d’énergie positive. Généralement, c’est dans la religion qu’on la puise. Il est difficile d’être à la fois un intellectuel et un meurtrier, sans une motivation plus complexe.

Personne n’aime les flics, dans le coin... Lorsqu’ils nous voient, c’est généralement pour qu’on remorque leur voiture, en plein hiver. Non, ils ne nous aiment pas, mais ils ne nous détestent pas non plus.

C’est un tueur. Tu l’as bien vu toi-même : il ne pense qu’à la souffrance, et au moyen de l’infliger aux autres.

Le meurtre, c’était en général le résultat de la bêtise agressive mêlée à l’alcool et à la colère. Pas toujours. Mais presque toujours.

Un meurtre, ce n’était jamais aussi propre qu’à la télévision. Si sauvage fût-il sur l’écran, la réalité se révélait toujours pire. La réalité, c’était toujours un corps privé de vie, gisant là, sans âme, la chair inerte, les yeux en bille de loto. Et il fallait s’en occuper. Il fallait quelqu’un pour ramasser cela, pour éponger le sang. Quelqu’un pour arrêter l’assassi

La bicyclette, ça me gonfle au plus haut point, pour tout vous dire. Ça se casse sans arrêt, il faut réparer. Ou quand ça marche bien, il faut passer des heures à les régler pour qu’elles soient parfaitement au point. Et les pneus qui sont sans arrêt à plat…