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4,05

sur 1395 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
Après plus de deux cent pages, ce roman me laisse de glace et même me répugne légèrement. L'héroïne semble elle-même peu concernée par ce qui lui arrive et cette distance est encore accentuée par le fréquent passage du "je" au "elle", comme si elle se voyait agir de l'extérieur. Je n'adhère pas à ce procédé artificiel dont la finalité m'échappe.
Le style est trop délayé dans un brouillard impressionniste raté : tout est terriblement lent, phraseux, et ce qui pourrait être dit en un paragraphe (court) se répand sur des pages et des pages. Les personnages noient leur interlocuteur (et le lecteur accablé) dans un flot de paroles inutiles, pontifiantes, frénétiques.
Bref je m'ennuie beaucoup et ne parviens pas à entrer en relation avec cette héroïne froide, calculatrice, simulatrice et finalement terriblement antipathique : rêvai-je ou a-t-elle commis un assassinat dès le début du roman ? L'art de la joie est-il compatible avec le crime ? Ma réponse, sans hésitation, est non.
Sans doute le manque de scrupules et l'absence de sensibilité permettent-ils d'écarter quelques obstacles sur la voie de l'émancipation : je laisse cependant cette Modesta d'acier inoxydable poursuivre sa route sans moi, espérant qu'elle n'emploie pas le même remède sur tous ceux qui menacent de l'aliéner : cela lui promettrait une belle carrière de tueuse en série.
Le personnage m'aurait davantage intéressée s'il avait été dépeint dans un style sobre et incisif, plus en accord avec son tempérament. Mais la sécheresse de coeur qu'elle manifeste dans un lyrisme sentimental et pseudo-poétique, voilà le véritable hiatus qui me fait trouver cette oeuvre insincère.
Une rencontre bien décevante.
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Lu sur la fois des avis des critiques unaniment élogieuses à sa sortie, "l'art de la joie" est pour moi un souvenir de lecture absolument affreux : pompeux, verbeux, désincarné, pénible, et long, mais long!
Quant à la joie, inutile de vous dire que je n'en ai pas vu la queue d'un j, le sourire d'un o ou la boucle d'un e.
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Navet romanesque. Lourd et prétentieux. Personnages et situations invraisemblables. Involontairement comique. J'en ai lu la moitié (en italien) avant de craquer !
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Ce qu'il me reste de ce livre n'est pas de la joie mais le souvenir d'une lecture laborieuse.

Ce n'était sans doute pas le moment, ni le bon état d'esprit pour le lire.

Peut être qu'une deuxième lecture me ferait changer d'avis, au vue de nombreuses critiques positives.
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Je ne suis jamais rentré dans ce livre que j'ai trouvé foutraque, décousu et qui ne m'a pas du tout intéressé malgré son sujet et malgré ma passion pour l'Italie et sa littérature.
Je suis même gêné de le noter puisque je l'ai abandonné en cours de route. Une lecture qui m'a en tout cas paru bien pénible...
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Modesta naît le 1er janvier 1900. « L'art de la joie » retrace sa vie, de sa naissance dans une famille pauvre, à tous les sens du terme, à la fin de sa vie, riche, lettrée, aimée et heureuse.

Quelle lecture pénible que ce roman… Dès les premières pages, le style de l'auteure m'a mise mal à l'aise. le texte passe sans cesse de la première à la troisième personne sans que j'ai pu en saisir l'intérêt. Cette particularité ajoutée aux très nombreuses ellipses m'a rendu la lecture difficile et en a ôté tout plaisir.

Cerise sur le gâteau: mon incapacité à ressentir la moindre empathie pour le personnage principal, froide, calculatrice et ne reculant devant absolument rien pour servir ses intérêts. Les personnages évoluant en vase clos et dissertant sans relâche sur leur petite personne, mieux vaut ne pas trop se sentir désintéressé par ce qu'ils sont si on veut espérer trouver un peu de joie dans cette lecture.

J'ai lu partout que ce roman était un chef d'oeuvre. Il fait peut-être partie des ouvrages qui nécessitent une certaine maturité pour être appréciés. Tant pis pour moi.

J'en suis d'autant plus déçue que l'émancipation de la femme, la maternité et la liberté sont au coeur du texte et que ce sont des thèmes qui me font facilement vibrer. Certaines phrases m'ont laissée espérer mais en vain.

Lien : https://lucioleetfeufollet.c..
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Découvert en version audio.
Je n'ai pas trouvé d'intérêt à ce roman qui se répète encore et encore... (en plus le roman fait beaucoup de pages ou dans mon cas beaucoup d'heures d'écoute). Modesta, le personnage principal du roman, nous décrit sa recherche du plaisir sexuel tout au long de sa vie. du moins, c'était le cas jusqu'à ce que j'arrête mon écoute, je n'ai pas pu terminer.
Lien : https://camillecture.blogspo..
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Je n'ai pas réussi à m'intéresser à la vie, aux amours ou aux convictions politiques de l'héroïne et j'ai fini par jeter l'éponge en cours de lecture.
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Heureusement il me reste quelques ouvrages de Stefan Zweig, Thomas Hardy, Herman Hesse...à lire à découvrir après cette lecture vraiment pénible pour moi. Aucun plaisir, j'ai finalement choisi le renoncement après 450 pages courageusement suffisantes pour ne pas avoir le regret du sentiment d'abandon.
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J'avoue avoir du mal à comprendre un tel engouement pour ce roman. Ça aurait pu être vraiment intéressant (la vie d une femme sicilienne née en 1900) mais aucun élément de contexte n est donné. On apprend l arrivée du fascisme au détour d un dialogue, idem pour l arrivée de la guerre ou de la paix. Et j ai trouvé les dialogues très superficiels, dommage je me faisais une joie de lire ce livre mais j aj eu du mal à aller au bout.
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