Délivrez-nous du mal

Dans la petite paroisse de Cantimpré, village du Quercy, vit Perrot, un petit garçon, en apparence comme tous les enfants, mais curieusement, depuis sa naissance, les habitants du village échappent à la maladie et les accouchements se déroulent sans problème, faits rarissimes pour l'époque. le prêtre Aba tente, pour la protection de Perrot, de faire attribuer ses « miracles » à feu Evermacher, son prédécesseur et prêtre. Pendant l'hiver 1288, une troupe d'hommes de noir vêtus, enlève Perrot. le prêtre Aba se lance à leurs poursuites. D'autres enlèvements d'enfants seront perpétrés par la même troupe, dans différents pays. Au Vatican, le Concile éprouve beaucoup de difficultés à élire un nouveau Pape…
Délivrez-nous du mal est un roman qui foisonne de nombreuses et périlleuses aventures !

Thriller médiéval où tout y est sombres machinations, assassinats et complots en tous genres politico-religieux.

Une imagination débordante certainement très bien documentée sur le XIIIème siècle par l'auteur. Il nous amène dans le Moyen Age où se côtoient le Bien et le Mal, les superstitions et les faux miracles.

Le père Aba et Bénédict Gui parviendront-ils à faire échouer les puissants dans leur incroyable cynisme et démesure, à quel prix ?

Dans ce Moyen Age où le pouvoir de l'Eglise est plus fort que tout : l'auteur nous fait découvrir, au fil des pages, les temps sombre et fascinant de cette époque.

Me voici replongée dans un roman de Romain Sardou pour cette deuxième "pioche dans ma PAL" de 11/2019, merci donc Dedanso. Après avoir lu "Pardonnez nos offenses", j'avais été un peu refroidi et sans toi, je ne l'aurai certainement pas ressorti cette année.
Dans les thrillers historiques, le plume de Romain Sardou se fait noire et cette fois en plus, ce sont des enfants qui sont enlevés.
Pour faire passer le tout, il nous l'a saupoudré d'une touche de fantastique.
Dans un premier temps, j'ai pensé à une suite de "Pardonnez nos offenses", son héros s'appelle Henno Gui et l'histoire se passe en 1284 et dans celui-ci c'est Benedict Gui et l'histoire se passe en 1288.
Ah la religion !...C'est assez étrange de passer d'un roman de Cyril Massarotto "Le petit mensonge de Dieu" à celui-ci. le grand écart ! Un côté dérisoire et l'autre plongé dans la partie la plus glauque de la religion. La magie de la lecture et de ces chers auteurs.
Mais ne vous y trompez pas, j'aime la plume des deux auteurs mais j'avoue que celle de Romain Sardou est plus complexe et beaucoup moins aisée à lire.
Après une telle lecture, je vais passer à quelque chose de plus léger pour essayer de me défaire de cette ambiance mais je continuerai à ajouter les livres de Romain Sardou à ma PAL quelque soit le genre qu'il aura choisi.

Je voulais essayer un roman de Romain Sardou dont j'avais entendu parler. Plein d'a priori un peu négatifs, je dois bien le dire, j'ai donc entrepris ma lecture. Eh bien, ma fois, c'est plutôt pas mal. Je me suis laissé prendre par l'intrigue, par les personnages dont on ne sait jamais s'ils sont vraiment blancs ou noirs, par l'époque et toutes les images qu'elle peut entraîner. Alors, peut-être que le livre de Romain Sardou est bourré d'anachronismes (mais peut-être pas ?), je ne pourrai pas le dire, et finalement peu importe, mais il sait raconter une histoire ! Rebondissements, retournements. La toute puissance de l'Eglise dans ses années-là et son souhait d'encore accentuer son pouvoir sont le prétexte, pour certains de justifier des actes démesurés, et pour l'auteur de se lâcher et d'ajouter même quelque dose de paranormal de bon aloi. L'écriture est fluide, permet une lecture aisée sans tomber dans la facilité ; quelques termes "techniques" religieux m'ont échappé, et l'on se perd parfois dans les méandres de la hiérarchie de l'Eglise, mais rien qui ne nuise réellement à la compréhension du texte et au plaisir de suivre le père Aba et Bénédict Gui.
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Après Pardonnez nos offenses, Romain Sardou nous offre une nouvelle enquête ésotérique entre la France et l'Italie du XIIIème siècle. le roman s'ouvre avec l'arrivée d'hommes en noir dans le petit village de Cantimpré. Ces hommes sont venus pour enlever le jeune Perrot. le prêtre du village, le Père Aba, décide de partir à leur poursuite pour sauver Perrot. Qui sont ces hommes en noir ? Qui est à leur tête ? Pour quelles raisons ont-ils enlevé Perrot et pas un autre enfant du village ? Quel est le lien entre le Père Aba et Perrot, qui poussera le prêtre à risquer sa vie ?
L'enquête est passionnante, le cadre l'est tout autant. Je suis admiratif du travail de recherche et de retranscription de l'auteur pour nous faire vivre le XIIIème siècle comme si nous y étions. mais j'ai trouvé que le roman souffrait un peu de ce perfectionnisme. Je dois avouer que le vocabulaire utilisé par Romain Sardou est particulièrement travaillé, mais tous ces termes que nous n'utilisons plus aujourd'hui (probablement à tort, mais c'est un autre sujet...), nécessite de nombreux allers-retours avec le dictionnaire. Et lorsque l'enquête devient tellement palpitante au point que je ne veux/peux pas lâcher mon livre - devoir le faire pour aller chercher un terme dans un dictionnaire met un coup d'arrêt au suspense de l'intrigue.
Mais peut-on reprocher à un écrivain d'avoir voulu trop bien faire ?

Cette lecture s'annonçait plutôt bien (c'est mauvais signe, je sais, d'utiliser le passé). Elle présentait un certain nombre d'éléments pouvant me plaire entre le mélange : moyen âge, enquêtes, pouvoirs obscures de l'église ect. Durant la lecture ces différents éléments sont bien retrouvés, avec le fantastique qui s'invite en plus en cours de route. Mais malgré cela, la sauce n'a pas pris. Et là, c'est le drame ! car j'ai bien du mal à expliquer pourquoi. J'ai trouvé certains éléments un peu téléphoné, ATTENTION SPOILER!!!! par exemple pour le petit Perrot, un enfant dont on suit l'enlèvement, forcément c'est l'enfant du prêtre. Pourquoi? qu'est-ce que cela apporte? Sur la part fantastique, le doute aurait pu planer sur les miracles produits, là ce sont des vrais miracles, j'ai envie de dire mouef. J'ai bien du mal à trouver ce qui a cloché dans ma lecture. Je pourrais ajouter une fin très rapide, qui sert les dénouements à la pelle, un peu plus de développement n'aurait pas fait de mal.
(...)
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L'érudition de l'auteur est certaine et m'a surpris pour un « fils de… ». Par contre j'ai trouvé l'intrigue un peu confuse et finalement décevante.

Une sorte de détective du moyen Age. Va enqueter sur une disparition et finalement découvrir une immense machination menée par les chefs du Latran sorte d'état dans l'état du vatican.
Sous des apparences mystiques, ce complot politico-religieux n'est en fait que l'oeuvre de fous cupides.


Enfin je crois avoir compris cela car j'ai mis tellement de temps à lire ce roman que tout m'en est sorti confus.

1288, Rome est en conclave depuis un moment déjà. Les manipulations au sein de l'église vont bon train. DAns un village dit " miraculeux" est enlevé un enfant, Perrot, dans la maison du Père Aba. Ce dernier partira à sa recherche au péril de sa vie.
En parallèle, Zapetta requiert l'aide de Benedict Gui, sorte de grand détective de son époque, pour retrouver son frère RAineiro disparu depuis peu. Benedict se retrouvera vite proche des secrets des autorités religieuses et risquer sa vie pour découvrir ce qui se joue autour de cet enlèvement et quel est le projet secret de ceux qui ont tout commandités.

Je suis fan des romans de moyen age donc je n'ai pas hésité longtemps avant de commencer celui-ci. Je ne suis ni déçue, ni enchantée! J'ai eu un peu de difficultés dans les premières pages avec les différents noms des personnages qui ne sont pas vraiment communs, ni simple à retenir mais cela se calme rapidement heureusement. L'intrigue est bien ficelée et le dénouement n'est pas forcément celui que j'attendais, ce qui me plait bien! En résumé, j'ai bien aimé, mais sans plus.

Roman historique très documenté, "délivrez-nous du mal" est de la même eau que "pardonnez nos offenses", à savoir un complot de l'Eglise au moyen-âge.

Franchement agréable à lire, prenant. Mais je retrouve toujours le même défaut à tous les romans de Romain Sardou : la fin.

Celui-là est franchement meilleur que les autres de ce point de vue-là, il faut le reconnaître. Rien à voir avec les précédents que j'ai lus. Mais je trouve par exemple qu'il y a un goût d'inachevé pour Bénédict Gui. On découvre au début un personnage en quête de réponses car il n'a pas su répondre à la seule qui lui tenait à coeur. Un personnage bien construite te cohérent du coup et cet aspect-là est un peu oublié à la fin. On imagine qu'il retourne à ses activités mais qu'en est-il de "lui", de ses aspirations? J'aurais aimé que ce soit un peu plus creusé, rien qu'un peu.

ça nous ramène finalement au défaut de Romain Sardou: il ouvre plein de portes (et il faut lui reconnaître cette immensse qualité d'ailleurs) mais il en ouvre tant (et parfois involontairement peut-êtreà qu'il oublie parfois d'en fermer une ou deux...

Ma note est généreuse car le plongeon au Moyen Age est très réussi: nous découvrons le quotidien, les pratiques, les façons de faire...Tout ceci est vraiment passionnant.
Du point de vue de l'histoire j'ai bien accroché avec l'idée de ces gosses doués de dons et la chute de l'histoire. J'ai apprécié que l'intrigue aboutisse quelque chose de concret, de plus crédibles que les grandes théories de certains romanciers qui nous retrouvent la recette magique des templiers pour que Jésus ne soit pas, ou peut-être, et enfin pas du tout mais pourtant si!
L'enquête a mes yeux ici est plus palpable! J'apprécie que l'enquête soit dirigé par un laïque et un prêtre, ils ont tous les deux des ambitions différentes, ne recherchent pas les mêmes vérités mais tout s'emboitent fort bien.
Une fin un peu courte, certes avec un ou deux rebondissements mais nous ne pousserons pas de grands cris.
C'est pourtant un livre que j'ai dévoré pour sa grande richesse au niveau de la documentation