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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
En 1953, Saroyan, séparé de sa femme et de ses enfants, vit à une vingtaine de kilomètres d'eux,sur la plage de Malibu. il a quarante-cinq ans, mais peine encore à gagner sa vie comme écrivain. Cet été là,son fils de dix ans vient habiter avec lui. En 63 petits chapitres, donnant la parole à son fils,il raconte ces quelques mois passés ensemble:" Je l'ai écrit- ou plutôt tu l'as écrit.Je n'avais rien de plus à faire que de me rappeler mes dix ans, observer les tiens et mettre les deux ensemble, en y ajoutant mes quarante - cinq ans..."
Une complicité touchante entre pére et fils, des échanges débordant de joie de vivre,de respect et d'attention, un pére qui répond à toutes les questions du fils,sans retenue,avec franchise,simplicité ,humour et intelligence, un petit garçon qui "déteste" l'école et qui ne demande qu'une chose,avoir une fusée ,partir sur La Lune et y planter un drapeau américain....
Ce livre est une pépite.Cette première rencontre avec Saroyan que je connaissais de nom mais dont je n'avais rien lu, est savoureuse!
Je remercie PetiteBalabolka dont la critique m'a fait découvrir ce livre.
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Je ne connaissais cet auteur que de nom; je n'avais jamais rien lu de lui
jusqu'à ce jour. Texte à forte résonance autobiographique !

Un trésor de bienveillance entre un père et son jeune fils...Un dialogue
facétieux, malicieux, faussement naïf, qui curieusement ne m'avait pas
accrochée il y a une année, lorsque j'avais acquis ce petit volume
des éditions Zulma... Entre deux lectures plus graves, je viens d'en
reprendre la lecture; c'est une lecture joyeuse, regorgeant autant
d'amour filial que d'amour paternel; des dialogues au demeurant naïfs,
avec les exemples les plus cocasses, les plus concrets du Papa, pour
transmettre à son jeune fls les valeurs essentielles de la Vie , le
bonheur d'être au monde, et leur différence commune partagée:
la passion de l'écriture qui intensifie tout !

Une figure paternelle épatante qui va toujours au-delà du "paraître",
et des valeurs bassement matérielles ...
Le jeune fils jubile de passer un peu de temps avec son père, séparée
depuis peu de la maman... Il en profite pour le questionner sur tout ce qui
l'intrigue...et il existe tant de choses qui l'interpellent !
Un échange, un duo faussement léger...qui offre un joli moment entre
un père qui transmet à son fils, ce qui lui paraît important et digne
d'être transmis pour que son garçon grandisse au mieux !!

Un petit livre précieux... et sous des dehors de légèreté, de naïveté ,
c'est un hommage à l'amour d'un papa pour son jeune fils, pour lui
offrir le meilleur et par dessus tout la joie de vivre ...une jolie bulle
d'optimisme !
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Voilà un petit roman d'apprentissage revigorant aux allures de conte philosophique découvert grâce à la belle plume de LambertValerie. William Saroyan (1908-1981) est un des précurseurs de la Beat Generation. Il a écrit de nombreux livres sur le thème de l'enfance.
le récit est découpé en soixante-trois courts chapitres aux titres minimalistes révélateurs ( 1.Livre, 2.mer, 3. Lune etc.). Les soixante-trois mots sont réunis dans un calligramme circulaire au début du texte, après la dédicace de l'auteur à son propre fils, Aram Saroyan.
Californie 1956. Pete le narrateur a dix ans. C'est son anniversaire. Il vit chez sa maman avec sa petite soeur. Son papa lui offre son ultime roman intitulé La Mâchoire inférieure et le métier qui va avec. Il sera écrivain. Il écrira un roman pendant que son père écrira un livre de cuisine. Celui-ci est sans le sou et Pete dévore comme une chenille. Alors son père propose à sa mère de l'emmener chez lui. Elle accepte à condition que Pete aille à l'école à l'heure. Ils descendent la colline à pied et en auto-stop jusqu'à la bicoque du père, sur la plage de Malibu... ( A l'époque Malibu était réputée pour ses loyers très modérés et fréquentée par des écrivains fauchés comme Saroyan ou son ami John Fante).
C'est un chaleureux petit roman sur la vie et la transmission père-fils, très idéalisée. le père est toujours à l'écoute, ouvert, tendre et bienveillant. Il apprend à son fils à se débrouiller sans ce million de dollars qu'il ne gagnera jamais mais avec trois dollars, à bien observer les coquillages, à admirer le ciel, à courir sur la plage, à courir plus loin que ce qu'on imaginait, à se méfier des idées toutes faites, à apprendre à perdre et à profiter des plaisirs simples. J'ai adoré les dialogues dans la cuisine et J'ai adoré l'aventure en auto jusqu'à un Half moon bay puis San Francisco. Les belles rencontres avec le vieux pompiste et le boulanger. le gamin met -gentiment-le père à l'épreuve en lui posant sans arrêt des colles. le père l'amène à voir les choses autrement pour que finalement il puisse écrire sa propre histoire.
Et la mère dans tout ça ? Et la petite soeur ? Hum...Je crois que je lirai bientôt "Maman , je t'adore".

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Quelle belle découverte que cet auteur ! Original jusque dans son sommaire, cet ouvrage est une habile retranscription de l'univers imagé d'un enfant de dix ans que l'on prend un malin plaisir à voir grandir au fil des pages.

Le roman n'est ni plus ni moins qu'une discussion entre un père et son fils grâce auquel on apprend que les réponses les plus simples sont parfois les plus difficiles à comprendre.

Pourquoi a-t-on peur de mourir ? Qu'est-ce que l'intelligence ? Pourquoi doit-on travailler ? Dis, papa...

"Papa, tu es fou" est la retranscription de cette savoureuse naïveté enfantine que l'on aime à retrouver une fois adulte, celle qu'avait pu nous dépeindre un Richard Brautigan à son époque. Pas un mot de trop ne vient entacher les réflexions proposées par l'auteur, toujours poétiques et pertinentes. On sourit en voyant cet enfant que nous avons tous été, submerger son père de questions; et l'on se plaît à se remettre en question face à la vision simple et douce que nous propose l'auteur sur les choses de la vie. Manger, courir, regarder le ciel, et si c'était ça être heureux ?

Une savoureuse tranche de vie à lire tranquillement, afin d'en apprécier toutes les subtilités langagières. Une belle leçon de philosophie.
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Peu convaincue au début du roman, je suis finalement tombée sous le charme de ce récit atypique et poétique, très profond sous les mots simples. J'ai été touchée par ce père – pas si fou – qui tente de transmettre l'essentiel à son fils. Un très beau moment de lecture.
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Une jolie petite découverte, effectuée grâce au club de lecture dont je suis membre. L'histoire décrit une belle relation entre un père (écrivain fauché) et son fils d'une dizaine d'années, dans l'Amérique des années 50. Ceux-ci dialoguent beaucoup, se questionnent, échangent, un peu d'égal à égal. Il existe beaucoup de complicité entre eux. Ils passent de beaux moments ensemble. C'est une histoire simple et très positive, et cela fait beaucoup de bien dans le contexte actuel.
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Grâce à la masse critique organisée par Babelio au mois de mai, j'ai eu le chance de recevoir gratuitement, et de lire, le roman Papa, tu es fou de William Saroyan publié aux éditions Zulma.

Il s'agit d'un roman très court dans lequel l'auteur nous raconte un petit bout de vie d'un père et de son enfant à travers le regard de ce dernier, un petit garçon de 10 ans. Un dialogue s'installe entre eux deux alors, notamment, qu'ils décident de partir sur un coup de tête pour un road trip entre Malibu, où ils vivent, et Half Moon Bay, à bord de leur toute nouvelle petite Ford rouge. Pourquoi Half Moon Bay ? Parce que l'enfant aimerait bien marcher sur la lune... le papa, quant lui, aimerait arriver à écrire un nouveau livre, un livre de recettes, ou alors, une pièce de théâtre. Ce voyage est l'occasion pour ce dernier de partager avec son fils sa vision de la vie, de lui transmettre des valeurs, de lui parler de sa passion des mots et de son métier d'écrivain qu'il aimerais bien lui apprendre. Dans Papa, tu es fou, William Saroyan aborde la thématique des relations père/fils, mais pas seulement, il évoque aussi la transmission des valeurs, la vie et la passion.

C'est une lecture que j'ai vraiment bien aimé. J'ai trouvé qu'il y avait beaucoup d'innocence et de naïveté, mais aussi de poésie, d'humour et d'intelligence. Ce roman des années 50 est, comme je l'ai déjà dit, plutôt court, il se lit donc assez rapidement. C'est une lecture légère et agréable, pleine de bons sentiments. Et puis, j'adore la couverture qui est très jolie, mais comme souvent chez Zulma !
Lien : http://desflaneriesetdesmots..
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Tu sais petit.e, il y a apparemment des textes qui poppent dans ta vie sans qu'au préalable tu aies prévu de les lire, des textes qui une fois lu, te font prendre conscience de ce qu'est le véritable sens du mot gentillesse (pas au sens teubé du terme cette fois).

Papa, tu es fou étonne. J'ai tendance à être vite saoulé par les relations père/fils, père/fille, par les romans exutoires où on a besoin d'accorder le pardon au père, de comprendre son dysfonctionnement pour avancer dans la vie (ça a pourtant été ma came mais plus du tout, alors je comprends l'intérêt malgré tout kodak ?)

Saroyan place ses deux personnages principaux (lui et son gosse j'imagine) dans une relation où le père séparé de la mère, écrivain fauché tente d'apporter malgré tout les richesses qu'il possède.

À savoir, une philosophie de la vie pétillante où tous les sentiments sont permis, où la colère et la haine ont autant le droit d'exister que l'amour et la bienveillance, afin d'en tirer le meilleur de soi-même sans prendre plus de place dans l'espace public.

Un récit initiatique sans aucune course à la méritocratie, en explorant par exemple ce que veut dire le mot « roublard », apprendre à se débrouiller avec le minimum mais en s'octroyant des moments de répits, de fêtes et de jeux littéraires.

Comme je disais plus haut, c'est la gentillesse même, avec certes un peu de naïveté mais plus dans le regard sur le monde que dans le résultat de chaque action.

C'est une très bonne découverte qui donne envie de lire Maman , je t'adore et Folie dans la famille.

À un de ces cadres dans de futurs posts Billy ?

Deal !

Lien : https://www.instagram.com/p/..
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J'ai adoré ce livre. On ressent la complicité que partage le père et le fils, ces deux qui se disent tout.
En le lisant, j'ai eu l'impression de retourné à l'age de dix ans, j'ai pu retrouvé l'imagination débordante de cet age et les souvenirs qui nous construisent par la suite.
Très agréable à lire.
Lien : http://blog-dune-passionnee...
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Pete a dix ans, ses parents sont divorcés, il vit avec sa mère, et est parfois écartelé entre le désir de rester avec elle et celui de vivre avec son père, dans sa petite maison peu luxueuse sur une plage de Malibu. Son père est écrivain, il écrit soit disant un livre de cuisine, lui aussi veut devenir écrivain mais aussi aller sur la lune.
Avec son père, la vie est une aventure. A cause de leurs moyens financiers restreints, ils sont imaginatifs et créatifs que se soient pour la cuisine ou pour les balades. L'éducation que lui offre son père est l'école de la vie basée sur l'observation des choses et du monde et le système de débrouille qui permet de vivre avec peu.
Un court roman frais qui offre aux lecteurs une réflexion profonde, mine de rien, et un panel extraordinaire de possibilités sur la manière dont la transmission peut se réaliser, de façon informelle et ludique.
Un texte alerte, avec de très nombreux dialogues qui rendent le récit vivant.
Un roman atypique, optimiste qui fait réfléchir sur la filiation, la transmission, le sens de la vie et l'écriture.
Un très bon moment de lecture.
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