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Yvonne Brun (Traducteur)
EAN : 9782253130987
350 pages
Le Livre de Poche (01/10/2004)
3.91/5   27 notes
Résumé :
Dans ce roman publié vers la fin de la Seconde guerre mondiale, le romancier suit les fortunes - les joies et les peines quotidiennes - de l’attachante famille Macauley dans la petite ville d’Ithaca, en Californie. L’ainé, Marcus, est parti faire la guerre, Homer, 14 ans, livre des télégrammes à bicyclettes, le petit, Ulysses, fait son apprentissage du monde, Bess, avec son amie Mary, redonnent le moral aux soldats de passage, et Mme Macauley veille sur son petit un... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
Je n'avais jamais lu Saroyan. Je comprends tout à fait son influence norme auprès de tas d'auteurs américains postérieurs. Ce livre est écrit simplement, sans esbrouffe, sans effets, sans forcer mais est très touchant. Saroyan décrit et déploie des personnages très attachants, très doux, très gentils, très positifs, ça ressemble un peu à du Tom Swayer, à des Souris et des Hommes, parfois un peu à Dickens aussi... C'est de l'attachement, pur et simple. Ca fait du bien, par où ça passe, cette comédie humaine, un genre d'humanité... Si l'on écrivait ce livre en 2018... non, on ne pourrait pas écrire un livre comme ça en 2018, trop mièvre, trop je ne sais pas, oui, trop "gentil"... Mais écrit en pleine deuxième GM, ce texte il était nécessaire, nécessaire. Et moi je le répète, il m'a fait du bien.
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Ithaca, petite ville californienne, continue à vivre pendant que certains de ses jeunes garçons ont été envoyés aux combats de la Seconde Guerre Mondiale. Nous suivons la famille Macauley, dont le « grave, charmant et mystérieux sourire (...) semblait être un perpétuel acquiescement à toute chose. ». Marcus, le fils aîné est parti comme soldat, résolu au sacrifice mais espérant encore une vie tout à la fois humble et meilleure.

Du fait de l'omniprésence de la religion, d'un côté « plein de bons sentiments » le livre prend par moment un tournant vieillot et suranné. L'auteur a préféré écrire une sorte de conte initiatique, plutôt qu'une histoire réaliste. Cette candeur positive , que j'avais beaucoup aimée dans Une mort dans la famille de James Agee, m'a ici parfois lassée car moins nuancée, plus sermoneuse, à la limite de la mièvrerie et de la bigoterie

Ce sont surtout les personnages qui ont attiré toute mon attention, et m'ont touchée : la mère attentive et consolante, déterminée dans sa foi, Ulysse, le tout petit, qui désire ardemment connaître la vie par les faits, Homère, l'adolescent promu au rang d'adulte, qui l'aborde par la pensée et la réflexion. Assistant télégraphiste pour renflouer les caisses familiales, il porte à travers la ville l'annonce de la mort au combat de ses enfants. Et cette activité de messager qu'il imaginait au départ ludique, lui fait passer le pas de l'âge adulte, de la responsabilité.
Et au-delà de la famille, tous les personnages, s'ils ont renoncé à croire au bonheur, conservent un idéal et croient à leur façon en l'homme dans son humanité.

Il règne , au-delà de la solitude de chaque personnage, du tragique de cette vie en suspens, une atmosphère générale d'espoir et les personnages sont épris de bonté, sur fond d'une foi intimement vécue . Les garnements sont turbulents sans être des vauriens, les adultes leur sont bienveillants, les grands et les courageux secourent les petits et les faibles. Et cela donne au récit une « étrange tendresse mêlée à un regret désespéré ».
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Un joli petit roman initiatique, léger, frais, et j'aimerai ajouter sans prétentions....seulement voila, des prétentions j'ai l'impression qu'il en a....Sans aller jusqu'à le qualifier "d'épouvantable bondieuserie", Il faut reconnaître que les leçons de morale sur pêle-mêle la vie, la mort, la guerre, le travail, l'accomplissement de soi, la transmission du passé et du savoir....qui ponctuent le livre ont finies par me lasser.
On aura comprit que Saroyan est un indécrottable humaniste, qui porte en lui un message d'amour, de compassion et de bonté.
Nous sommes en pleine seconde guerre mondiale, les côtés les plus obscurs de l'âme humaine se révèlent à un monde traumatisé, qui voit toutes ces certitudes, ses croyances, et ses valeurs partir en fumé. Dans ce contexte historique, ce livre fera l'effet d'une véritable bouffée d'air frais qui expliquera son succès.
Peut-être ai-je mal compris la volonté de l'auteur, peut-être suis-je trop vieux ou trop cynique pour apprécier pleinement la portée philosophique de l'œuvre, peut-être la traduction française souffre-t'elle un peu de désuétude, néanmoins je pense que les personnages et les thèmes abordés manquent de caractère, de profondeur et de rugosité, et que ces lacunes m'ont empêchées de m'attacher à l'histoire et à ses protagonistes, ce malgré une écriture fluide et évidemment non dénuée de talent (On n'obtient pas un Prix Pulitzer en écrivant comme manche)....Bref pas emballé.
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Une comédie humaine nous plonge au coeur d'une famille américaine pendant la seconde guerre mondiale.
Madame Macauley est veuve, son fils aîné Marcus est parti à la guerre. Son second fils Homère vient de trouver du travail : le soir après l'école, il distribue les télégrammes. Sa fille Bess est toujours avec Mary la fiancée de Marcus. Et le dernier, Ulysse qui a quatre ans, est un petit garçon qui s'intéresse à tout et n'a peur de rien.
Tous les membres de cette famille sont bienveillants et ce livre est un régal de fraîcheur.
J'ai eu beaucoup de plaisir avec ce livre qui fait du bien à l'âme.
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Une délicatesse et beauté d'écriture comme pratiquement tous les livres de William Saroyan. Peut-être celui-ci sera ressenti comme "daté" par certains lecteur, mais tout de même un témoignage poignant de cette période, la 2ème guerre mondiale.
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Les erreurs que tu feras importent peu; ne t'effraie pas de les avoir commises ou d'avoir encore à les commettre. Prends conseil de ton coeur qui est droit et va de l'avant...sans faiblir.
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Je ne désire nullement que mes enfants soient tous pareils dans leur manière d'être humains. Je désire que chacun d'eux ne soit que lui-même.
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Au lieu de suivre les rues et les trottoirs, ils passèrent par des ruelles, traversant des terrains vagues, enjambant des palissades. Ils voulaient arriver à leur but par la voie la plus pénible, la voie de l'aventure.
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Je ne t'aurais pas dit cela si je n'avais pas été ivre. et cela seul suffit à te prouver combien on a tort de mal juger ceux qui commettent des actions qu'il est convenu d'appeler mauvaises... Il est très important que tu saches ces choses, et c'est pourquoi je te les dis. Et c'est pourquoi il est bon que je sois vire afin de pouvoir te parler ainsi... Me comprends-tu ?
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Vidéo de William Saroyan
Poème de William Saroyan sur le génocide arménien de 1915.
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