A la limite d'une grande ville, une immense exploitation pétrolière. Puits, réservoirs, tours de cracking, entrepôts. Aucun signe d'activité. Les allées de l'usine sont désertes, les machines sont arrêtées. Pas un homme au travail.
Entre la ville et l'usine, est édifiée une cité ouvrière.
Les rues en sont désertes. Les boutiques sont closes. A un bec de gaz est pendu un mannequin qui porte en travers de la poitrine un écriteau de carton sur lequel on lit, en grosses lettres : Jean Aguerra, Tyran...
Suzanne ouvre la porte. Hélène apparaît. Mais elle est totalement différente de l'Hélène que nous connaissons. Elle est très fardée, elle porte une robe qui la moule de façon provocante et affecte des manières de femme fatale. C'est Hélène vue par Suzanne.