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Citations sur Le Mur (104)

Je commençais à croire que mon destin serait court et tragique. Cela me fit peur tout d'abord, et puis je m'y habituai. Si on prend ça d'une certaine façon, c'est atroce, mais, d'un autre côté, ça donne à l'instant passe une force et une beauté considérables.
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Il aurait mieux valu qu'elle reconnaisse courageusement la vérité. Elle aurait souffert une bonne fois et puis le temps aurait passé l'éponge. Il n'y a rien de tel que de regarder les choses en face, crois-moi.
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Les malades l'agaçaient toujours un peu - et tout particulièrement les fous parce qu'ils avaient tort.
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On a beau prendre des précautions, ces choses-là se savent toujours trop tard.
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C'est comme dans les cauchemars, disait Tom. On veut penser à quelque chose, on a tout le temps l'impression que ça y est, qu'on va comprendre et puis ça glisse, ça vous échappe et ça retombe.
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Ça m'agaçait : je n'avais jamais pensé à la mort parce que l'occasion ne s'en était pas présentée, mais maintenant l'occasion était là et il n'y avait pas autre chose à faire que de penser à ça.
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« Je me demande pourquoi j’existe ? » Il 'était là, il digérait,
il bâillait, il entendait la pluie qui tapait contre les
vitres, il y avait cette brume blanche qui s'effilochait
dans sa tête : et puis après ? Son existence était un
scandale et les responsabilités qu'il assumerait plus
tard suffiraient à peine à la justifier. « Après tout, je
n'ai pas demandé à naître », se dit-il. Et il eut un mouvement de pitié pour lui-même. Il se rappela ses inquiétudes d'enfant, sa longue somnolence, et elles lui
apparurent sous un jour neuf : au fond, il n'avait
cessé d'être embarrassé de sa vie, de ce cadeau volumineux et inutile, et- il l’avait portée dans ses bras
sans savoir qu'en faire ni où la déposer. « J'ai passé mon temps à regretter d’être né. »
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Je pensai à ses beaux yeux tendres. Quand elle me regardait, quelque chose passait d'elle à moi. Mais je pensai que c'était fini : si elle me regardait à présent son regard resterait dans ses yeux, il n'irait pas jusqu'à moi. J'étais seul.
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Les malades d'agaçaient toujours un peu - et tout particulièrement les fous parce qu'ils avaient tort.
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Pour obtenir une vérité quelconque sur moi, il faut que je passe par l'autre.
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