Les Cahiers d'Esther, tome 1 : Histoires de mes 10 ans

Comme j'avais plutôt bien aimé L'arabe du Futur", je pensais apprécier tout autant cette autre BD de Riad Sattouf.
Malheureusement, ça n'a pas pris.
Il faut dire aussi que c'est un univers que je connais bien et ça ne m'amuse pas spécialement de le retrouver dans une BD.
Tout y passe : la violence des cours de récré, les disputes bêtes et méchantes entre frère et soeur, les envies d'Iphone, les chanteurs à la mode, le langage "djeuns" et les coiffures des footballeurs...
Bref, rien de nouveau. Rien qui ne me fasse rêver, rien qui ne me fasse réfléchir, rien qui ne m'impressionne, rien qui ne me touche.
Riad Sattouf connaît son sujet, certes. C'est parfois un peu caricatural mais le plus souvent très juste et bien vu.
Mais, moi, ça m'ennuie...

Un petit plaisir de lecture qui, j'en suis sûre, ravira les plus jeunes. C'est rafraîchissant. On connaît toutes les pensées d'Esther alors âgée de 9 ans. On la suit dans la cellule familiale et la cour de récréation, entourée de ses amies. Et son père est un Dieu pour elle.

Seul bémol : un peu trop de répétition à mon goût sur toutes les planches du style : « Mon frère est con ».

Cela n'empêche pas que je lirai les prochains albums qui sortiront.

Si j'ai aimé la vision de notre société par une enfant de 10 ans 'j'ai moins apprécié le graphisme, la surcharge dans les vignettes, le condensé sur une page, des écrits dans tous les sens, ce n'est pas agréable du tout et je pense rebutant pour les jeunes lecteurs.
Très peu de couleurs, mais c'est mieux ça évite encore de la surcharge, la gamine Esther, je l'ai bien aimée et ses petites pensées.
Deux petites choses sur lesquelles l'auteur semble insister un peu trop à mon goût par exemple que les garçons sont des nuls aux yeux des filles.
Sinon les grands thèmes de la vie d'une petite fille sont abordés : l'école, l'amitié, les premiers amours, la colo, la famille, etc...

Je dois bien admettre qu'après cette troisième lecture de Riad Sattouf, je ne partage toujours pas l'enthousiasme de la plupart des lecteurs!
Après la Vie secrète des Jeunes (que j'ai franchement pas aimé), L'Arabe du Futur (qui m'a intrigué, certes), je continue avec celui-ci, encore différent.

Alors, c'est vrai que la vie quotidienne d'une gamine de 9-10 ans est bien vue, et dans chaque livre on ne peut être qu'admiratif du talent d'observation de Riad Sattouf, qui sait très bien dégommer les travers de chacun sans beaucoup de concession.
Et c'est sans doute ça qui me gêne personnellement, ce regard que je trouve dur -à moins qu'il tente d'être objectif? En lisant ces BD, impossible pour moi de cerner ce que l'auteur lui-même voit, ce qu'il pense, ce qu'il veut dire à travers Esther qui peut être cruelle envers sa meilleure amie ou le pauvre Mitchell et son propre frère, tout en jouant à ses jeux de petite fille.
Lire Sattouf, c'est en fait comme une téquila paf: il nous fait avaler cul sec ce monde cru, et il nous laisse sur le carreau sans nous tendre la main. Riad, dis-nous ce que toi tu penses de tout ce que tu vois!

Esther a neuf ans au début de l'album, habite dans le 17ème arrondissement et va en classe de CM1 dans une école privée (Sainte Ursule ?) car le privé, c'est mieux pour les filles « Y a moins de voyous dans le privé » pense son papa (!), elle a une vie amicale très riche et elle est fière de sa souplesse (elle sait faire le grand écart ...). Elle vit avec son papa adoré, coach sportif, et sa maman qui travaille dans une banque et dont elle parle peu. Elle partage sa chambre avec son grand frère Antoine, un ado détestable, toujours la tête dans un écran (comme beaucoup d'autres …). A travers ses yeux de petite fille dotée d'une famille heureuse, c'est notre monde cruel qui défile. Et c'est parfois drôle, souvent terrifiant, mais toujours sincère.

Car à cet âge, la violence entre enfants, la méchanceté, l'omniprésence de héros dont nous, les adultes, nous n'avons pratiquement jamais entendu parler (chanteurs, rappeurs, princesses de dessins animés), et, très paradoxalement, du sexe, nous scotchent.

Au-delà de la qualité graphique tout en rondeurs déjà rencontrée dans « L'Arabe du futur », ce recueil de «52 histoires vraies extrêmement intéressantes» (c'est elle qui les qualifie ainsi) a déjà été publié dans l'Obs entre Octobre 2014 et Octobre 2015. On prête à son auteur l'ambition de suivre cette petite-fille durant toute son enfance ...

Rêves, cauchemars, incompréhensions, angoisses, aspirations … le monde d'Esther est bien éloigné de celui que l'on imagine pour des enfants de cet âge. Car de leur vie quotidienne en dehors de la présence de leurs parents, il parlent rarement à la maison : désintérêt pour l'enseignement, grossièreté du langage, rivalités, exclusions, béguins, jeux stupides de cour de récréation, cruautés enfantines de colonie de vacances (ça, je l'ai constaté avec l'une de mes petites-filles), différences sociales, sens tout relatif de la beauté et de l'élégance … Riad Sattouf a su écouter cette petite fille dont l'aspiration ultime est de posséder un IPhone – mais son papa l'a décrété : pas avant le collège !

Ces chroniques sonnent vrai. Moi aussi, quand j'avais 10 ans, je rêvais d'être chanteuse … Heureusement que ces petits bouts de chou sont encore malléables et que leurs parents et professeurs pourront – au moins pour certains – les aider dans leur parcours … Les élever, au sens littéral du terme.

Lien : http://www.bigmammy.fr/archi..

La mystérieuse préadolescence... une série de planches uniques pour croquer les 10 ans d'Esther, qui n'a pas d'Iphone6 (et qui est le seule à ne pas en avoir à son plus grand regret et pour sa plus grande obsession).
Le regard porté sur les adultes ne manque pas de piquant et de véracité. C'est drôle, tendre et inquiétant.
Je me dis que décidément je suis soulagée de ne pas avoir de fille, et que beaucoup de références m'échappent car décidément, je n'ai plus 10 ans
Toutefois ça peut être un cadeau sympa pour une petite préado.

Résumé : Esther, 10 ans, raconte des histoires sur sa famille, ses amis, l'école… retranscrites par Riad Sattouf en BD.

Mon avis : Contrairement aux nombreux avis élogieux lus sur cette BD, j'ai le regret de ne pas partager ces avis.

L'idée de mettre en BD les histoires racontées par une petite fille qui existe vraiment est intéressante, mais je n'ai pas aimé le graphisme, les cases surchargées de textes, qui en rendent la lecture parfois difficile. Je me suis forcée à terminer ce titre, ce qui m'arrive rarement, trouvant Esther trop superficielle et parfois cruelle, et ayant beaucoup de mal avec les répétitions comme « Là, c'est moi », alors que depuis le début, on a bien repéré Esther parmi les personnages.

Et vous, qu'en avez-vous pensé ?
Lien : http://docbird.over-blog.com..

Malgré les nombreux éloges que l'on peut lire sur ces Cahiers d'Esther, j'ai pour ma part un avis très mitigé. Si j'ai trouvé certaines planches assez drôles ou émouvantes ou tendres, d'autres m'ont au contraire ennuyée, voire franchement déplu.
Par rapport à la forme : l'un des gros défauts de cet album est qu'il est une compilation des planches parues dans l'Obs, et de ce fait il y a énormément de répétitions d'informations que l'on avait déjà. J'ai fini par ne même plus lire tous les textes tellement j'ai trouvé ça barbant. On répète je ne sais combien de fois que le papa est prof de sport, que la meilleure amie s'appelle unetelle, que la maîtresse est moche etc etc...
Je trouve aussi très agaçante cette manie de faire des petites flèches pour indiquer ce que font les personnages, du style "là c'est moi dans la cour de l'école". Ah bon, on n'avait pas deviné ?! Je ne vois pas l'intérêt de le faire de manière aussi récurrente, ça alourdit considérablement la lecture.
Par rapport au fond : si Esther existe réellement, je la plains ! Je connais de nombreux enfants, et je ne reconnais absolument aucun d'entre eux dans le portrait qui est brossé par Riad Satouff. On dirait qu'il n'a choisi que les côtés négatifs, c'est dommage qu'il n'y ait pas un peu plus de bons moments pour tempérer tout cela. Esther vit dans un milieu cruel, sans empathie, indifférent à tout, sans culture, et où c'est la bêtise qui domine. Ses deux seuls rêves sont : avoir un Iphone et devenir chanteuse, et c'est tout ! C'est tellement réducteur par rapport à ce que j'observe chez les enfants qui ont au contraire souvent des passions, des envies et des rêves autrement plus développés !
Beaucoup d'autres choses m'ont agacée, par exemple, pourquoi répéter à l'envi que le frère est con ? Pourquoi la mère n'a-t-elle quasiment aucune présence dans les différents histoires ?
Au final, mon sentiment est que ce ne sont pas des enfants que l'on voit dans cette BD, mais des adultes qui s'imaginent ce que sont les enfants et je trouve que ça engendre souvent des discordances. Esther a tantôt des réactions d'ado (le téléphone, les garçons...) et tantôt on dirait une petite fille de 4 ans, notamment dans son attitude envers son père ou lorsqu'elle joue à la maman et au bébé avec ses copines.
Par curiosité je lirai un des tomes suivants pour voir comment cela évolue, à l'occasion.

Ici, c'est moi qui vais rédiger un avis
Ouéééééshe.

Esther, neuf ans et puis dix ans. Une famille, un papa super héro, une maman vigilante et un grand frère à la ramasse. Là, c'est trop moi pas content de mon frère.

Et finalement, Esther, c'est la vie de l'adolescence actuelle. Enfin, c'est surtout la passation entre le stade de l'enfance et celle de l'adolescence. Des tranches de vie autobiographique, des instants capturés, un langage du monde d'aujourd'hui. Pratiquement les mêmes tracas de jadis qui perdurent. Mais aussi des questions d'actualité comme l'immigration, le racisme, l'homosexualité. Là, c'est moi en mode houlaaaaaa. Les réflexions qui sont données.

J'ai assez bien aimé ces carnets d'Esther qui apportent un brin d'air frais. Les garçons sont trop nuls ouuuééééshe. Mon père ne veut pas m'acheter de smartphone.

Là, c'est moi en mode, je vais faire mes devoirs.

Je me suis facilement laissée prendre par les cahiers d'Esther. C'est bien écrit, le dessin est agréable et j'avais vraiment l'impression d'avoir une petite-fille de 10 ans sous les yeux. Il faut dire qu'Esther a un avis sur tout, et des idées bien arrêtées sur la marche du monde. de la cour de récrée, à sa vie de famille en passant par la colonie de vacances, vous allez suivre Esther dans ses périples quotidiens.

Je ne savais pas que ces histoires avaient déjà été publiées dans le Nouvel Obs...

Sympa à lire sans casser trois pattes à un canard.
Bonne lecture :)