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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Jean-Marc Savoye nous fait partager son parcours en tant que névrosé, avec des années d'analyse derrière lui. Son histoire familiale ressemble sans doute à celle de beaucoup d'entre nous.

L'absence de père, l'héritage creux, le vide sur lequel l'enfant se construit, conduisant à un malaise inévitable.

Il naît dans une famille bourgeoise aisée, pour lui l'avenir semble s'annoncer riant. On trouve plus facilement des stages et des emplois bien placés et rémunérateurs lorsqu'on a la chance de vivre dans cette classe sociale.
Et si des failles apparaissent, si l'on ressent le besoin d'en parler, il est aussi plus facile de consulter des analystes compétents, qui seront entendre la souffrance, déceler les mystères qui se cachent derrière les mots, derrière les rêves et les peurs du patient, comprendre dans quelle spirale infernale il reste bloqué depuis tant d'années.

La violence du père de l'auteur ne fait pas de lui à ce point un « salaud », comme il le dit. Et c'est justement moins facile, dans ce cas, de lui en vouloir. Il reste un père aimant, attentionné, victime de sa propre enfance, triste et solitaire, le rendant impuissant à léguer et à hériter.
Les non-dits de la mère, les mensonges par omission et cette colère du père, sa violence « invisible », inconsciente, s'associent, formant une ombre sur la tête de l'enfant, qui ne le quittera plus, comme l'aigle noir de la chanson de Barbara.

Des réflexions intéressantes, qui nous ramènent à nos propres angoisses, apportant parfois quelques clés, bien que nous ayons chacun des serrures différentes à chacune de nos portes mystérieuses. L'intervention de Philippe Grimbert, psychologue et auteur du roman « Un secret », au fil du roman, est précieuse.

Un témoignage important et courageux, d'un homme venu du monde des Lettres, et qui se sert tout simplement des mots, pour peser, penser et panser ses maux. Parler, écrire, mais aussi être entendu, pour que la souffrance devienne plus silencieuse, que l'on puisse vivre avec, la comprendre et l'accepter.

On aimerait tous, je crois, rencontrer ces professionnels doués dans leur domaine, qui ont aidé l'auteur dans son analyse, trouver la bonne oreille pour déposer courageusement notre histoire, avec nos mots, qui cachent tant de choses, des mots-tiroirs, dont on ne soupçonne pas le poids.

Je remercie Babelio et les Éditions Albin Michel pour ce récit autobiographique, écrit avec des mots simples et justes, sans apitoiement. J'ai apprécié les références littéraires et musicales qui ont servi de déclics pour l'auteur dans la compréhension de son histoire. Qui ne trouverait pas de trésors dans les paroles des chansons de Gainsbourg et Barbara : "Fuir le bonheur de peur qu'il ne se sauve" et "L'aigle noir" ?
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Ouvrage reçu dans le cadre du dernier Masse Critique, je tiens tout d'abord à remercier Babelio ainsi que les éditions Albin Michel pour m'avoir fait découvrir cet auteur dont je n'avais jusqu'alors jamais entendu parler.

Bien plus qu'un simple auteur, Jean-Marc Savoye est avant tout un homme qui a lutté durant plus de quinze années pour arriver à comprendre qui il était vraiment et ce dont il avait vraiment envie de faire de sa vie. Issu d'un milieu bourgeois, son avenir s'avérait tracé d'avance. Il hériterait de l'entreprise familiale car il avait fait des études poussées, contrairement à ses frères sauf que lui n'en voulait pas. Il voulait devenir avocat mais après avoir raté quatre fois son CAPA, bien obligé pour lui de trouver une autre voix. S'est ainsi qu'il s'est d'abord retrouvé chez Gallimard, un travail plaisant avec des relations internationales avec l'étranger mais là encore, il avait l'impression d'échouer, ou du poins de ne pas avancer. Après s'être retrouvé chef d'équipe chez Hachette (toujours dans le monde des mots), il a décidé de construire et surtout d'innover en créant sa propre boîte d'éditions en ligne et là, il sentait qu'il s'épanouissait enfin professionnellement parlant. Côté émotionnel, il savait qu'il aurait des enfants un jour mais restait encore à trouver la femme. Difficulté à s'engager ? Et si tout cela était dû à son enfance et à ses parents ? Avec l'image d'un père qu'il n'a que trop peu connu et dont il garde l'image d'un père autoritaire, Jean-Marc décide d'entreprendre une psychanalyse pour essayer de démêler ce qui ne va pas chez lui. Comprendre d'une part et puis ensuite agir afin d'inverser le processus que l'ambiance familiale avait ancré en lui. Si il est vrai que le destin se joue dès notre plus tendre enfance, cela ne veut pourtant pas dire qu'il est écrit d'avance et chacun de nous, si il se donne la peine, peut retourner les cartes afin de les influencer dans la bonne direction...

Un ouvrage poignant, écrit à quatre mains avec des interprétations de celui qui fut son dernier psy, Philippe Grimbert, lui même auteur. Entre les deux hommes, une grande complicité s'installa sans pour autant sortir de l'ordre du médical mais la confiance était là, et avec elle, le patient ne peut qu'avancer et c'est ce que Jean-Marc Savoye a fait. En comprenant son passé, en tirant un trait sur lui, il a pu mieux apprendre à connaître son présent et ainsi déterminer ce qui serait son futur ! Un ouvrage autobiographie mais aussi largement philosophie et qui amène le lecteur à se poser les bonnes questions...A découvrir !
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Jean - Marc Savoye nous emmène avec lui dans l'exploration de sa névrose , ce qu'il fait très bien .
Comme beaucoup de lecteurs qui liront ce livre j'ai été attirée par le nom de Philippe Grimbert dont j'ai aimé le livre Un secret , et puis je n'ai pas trouvé ce que j'espérais , ni dans les interventions du célèbre psychanalyste ni dans le récit de Jean - Marc Savoye .
Trop , c'est trop , je m'intéresse pourtant beaucoup à tout ce qui touche à la psychanalyse , j'ai lu beaucoup d'écrits de Freud , de Jung , j'ai adoré lire les livres de Françoise Dolto à la fin des années 80 , j'adore chercher le sens caché des mots , les décortiquer mais il y a un moment où je me suis dit ' ah non là ça va trop loin ' . Quand l'auteur explique le titre du livre ' Et toujours elle m'écrivait ' j'ai lâché prise .
Et puis je n'ai ressenti aucune empathie envers l'auteur , au début du livre j'en ai eu et puis elle s'est diluée dans les détails inutiles .
Je remercie néanmoins Babelio pour l'envoi de ce livre dans un spécial Masse Critique .
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Voici un ouvrage que je n'aurais certainement jamais lu si Babelio ne me l'avait envoyé lors d'une opération Masse Critique. Les ouvrages tournant autour de la psychanalyse ne m'attirent guère et j'aime autant me plonger directement dans un livre de Freud s'il faut en passer par là.

Jean-Marc Savoye débute à l'âge de 27 ans une psychanalyse. Cet homme, issu de la haute bourgeoisie, à la vie confortable, en couple avec une femme belle et brillante, à la vie professionnelle réussie même si elle n'est pas celle qu'il avait choisie – oui, tout de même, car il dirige le service export chez Gallimard, ce qui n'est pas rien – ressent un sentiment d'échec continuel, une insatisfaction professionnelle, une incapacité à croire en un amour durable… Quelque chose cloche chez lui. Il souffre de ce que l'on appelle l'aquoibonisme (ou aquabonisme), le fait de toujours se questionner face à des événements ou actions et qui consiste à douter de l'utilité d'agir. C'est en fait le fameux « A quoi bon faire ci, faire ça ? », qui chez certains, à des degrés divers, se manifeste souvent par un attentisme et dans ce cas précis, par une névrose obsessionnelle. La vie semble vide, sans but, et il vaut mieux fuir le bonheur avant qu'il ne s'échappe.

Jean-Marc Savoye, pour mettre fin à cet état, décide donc de s'allonger sur le divan et de se raconter. Car pour lui, en effet, tout vient de l'intime, de son histoire familiale. Cette première analyse va durer 7 ans, puis suivront deux autres analyses qui feront au total quinze années d'introspection, elles-mêmes suivies de six mois d'EMDR.

Jean-Marc Savoye, qui entretient un rapport conflictuel avec l ‘écriture, fait de désir et de contrariété, écrit donc sur cette expérience et il raconte très bien d'ailleurs. J'avoue avoir été dès le début entraînée par son récit, curieuse de savoir comme lui ce qui se cachait derrière ce mal-être. Au fil de ses mots, son enfance, ses études, sa carrière professionnelle, les femmes de sa vie, et surtout, l'histoire de sa famille, se dévoilent. Un père à l'image imposante décédé alors qu'il n'a que six ans et demi. Une mère aimante et distante à la fois, qui à 43 ans se retrouve à la tête de l'entreprise familiale et chef de famille. Quatre frères et soeurs, Luc notamment, de six ans son aîné mais qu'il considère comme un véritable frère. La famille vit à Neuilly, dans un immeuble cossu. C'est une vie bourgeoise et confortable. La famille Savoye possède également une maison de famille à Bordeaux et une autre dans les Pyrénées, lieu de villégiature, chère à l'auteur.

Au fil de l'analyse, les non-dits, déjà pressentis, se font jour plus clairement. Mais attention, rien d'extraordinaire.Pour ne rien dévoiler du récit, je dirais juste que ce sont des histoires de famille somme toute très banales mais qui ne cessent de turlupiner l'auteur. Et il lui faudra donc toutes ces nombreuses années d'analyse pour en venir à bout.

Sur la forme, j'ai aimé ce livre. La narration est limpide et claire, on se laisse porter par les paroles de l'auteur qui manie très bien l'art de faire de belles phrases, le tout de manière simple. C'est d'ailleurs une belle victoire pour cet homme qui se disait incapable d'écrire mais dont c'était un des plus grands désirs.

Sur le fond, je reste mitigée. J'ai toujours eu beaucoup de mal à apprécier les récits de vie où le « moi-je » est omniprésent. Il est clair que Jean-Marc Savoye défend les effets bénéfiques de l'analyse qui peuvent aider des gens dans leur mal être. Les interventions de Philippe Grimbert arrivent par ailleurs toujours à propos pour éclaircir quelques révélations. Ensuite, on adhère ou pas. J'avoue que les jeux de mots et autres calembours (« pire est né » ou surtout le détournement du fameux pic de Sesques) m'ont fait sourire lorsque l'auteur y voit un message subliminal. Je pense également, comme le dit lui-même l'auteur, que l'analyse apportait un peu de piment à sa vie. Et je termine juste en disant qu'à force de trop se regarder le nombril, forcément, on n'avance guère dans la vie. Mais ceci est un humble avis qui n'engage que moi.

« Et toujours elle m ‘écrivait » est bien écrit, certains trouveront le récit touchant et sincère. J'en retiens surtout de très belles réflexions sur l'écriture. Cependant, cette névrose partagée m'a quelque peu agacée. Au final, j'ai beaucoup appris de la vie de Jean-Marc Savoye mais très peu sur l'analyse en elle-même.
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Dans cette autobiographie, Jean-Marc Savoye raconte ses expériences personnelles avec des traitements psychanalytiques. À cause de sa maladie psychique, qui se manifeste sous la forme d'un sentiment profond d'aquoibonisme, l'auteur a été en analyse pendant plusieurs années. C'est en effet le troisième livre de l'auteur, après « Les heures claires de la Villa » et « Je n'aime pas ma banque ».

Jean-Marc Savoye raconte chronologiquement ses expériences avec ses thérapeutes et leurs traitements consécutives. Il décrit les événements pertinents de sa vie et surtout de son enfance. le lecteur apprend ses sentiments vagues et latents de frustration et dépression. On suit ses découvertes personnelles pendant les traitements et on est témoin de sa guérison finale. L'auteur, d'ailleurs un homme réussi et d'une famille aisée, a besoin de centaines de sessions thérapeutiques avant qu'il puisse guérir de sa névrose.

L'autobiographie est fournie de réflexions de Philippe Grimbert, psychologue, ancien thérapeute de l'auteur et auteur lui-même du livre magnifique « Un secret ». Alors, c'est l'ancien thérapeute qui réagit, de temps en temps, par interprétations et explications, aux observations dans l'autobiographie de son ex-patient. On trouve ses réflexions dans plusieurs chapitres, soit consistant en quelques paragraphes, soit en plusieurs pages.

Le style du récit est fluide et les phrases sont courtes et claires. Avant tout, malgré le thème lourd, le texte reste toujours léger. On ne trouve presque pas de langage thérapeutique ou de textes « ésotériques » dont j'avais peur avant d'ouvrir le livre. J'estime le personnage de l'écrivain plutôt gentil et sympathique. Cependant, je n'ai pas tellement aimé ses « jeux de mots psychanalytiques » ; la façon par laquelle l'auteur attribue de sens profonds aux coïncidences, aux noms de personne et aux noms géographiques. Je trouve toutes ces interprétations un peu forcées et sans vraie signification. J'ai le même sentiment quant à la plupart des réflexions de l'ancien thérapeute. Je ne crois pas que je sois un grand admirateur de la psychanalyse...

Alors, pour conclure, j'ai bien aimé le livre. Je pense qu'il est bien écrit et agréable à lire, même si je n'ai pas apprécié la plupart des textes directement liés à la psychanalyse, comme les « jeux de mots » de l'auteur et les réflexions de son ancien thérapeute. Je crois que j'aurais aimé le livre plus sans ce « psychobabble », c'est-à-dire, sans ces éléments psychanalytiques.

Je voudrais remercier Babelio et les Éditions Albin Michel pour me donner la chance de lire ce livre en avant-première. C'était un vrai plaisir !

Lien : http://nebulas-nl.blogspot.n..
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Raconter sa psychanalyse qui s'est déroulée sur près de trente ans (avec des interruptions et aussi des changements d'analyste) est le défi que relève ici Jean-Marc Savoye, cadre supérieur dans le secteur de l'édition, avec un souci de didactisme, de clarté et d'honnêteté. Bien-sûr chaque parcours est singulier, et il serait vain de vouloir tirer de ce témoignage des leçons transposables telles quelles à un autre cas. Mais ce témoignage sincère, non complaisant, pourra intéresser toute personne qui s'intéresse de près ou de loin à la psychanalyse.
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Roman personnel, intime et réfléchi, d'un homme qui a passé beaucoup de temps à se regarder le nombril et qui en a tiré quelques conclusions touchantes, souvent intéressantes mais malheureusement un peu lassantes...

Un homme qui a tant travaillé à se connaitre, un homme qui s'ouvre de la sorte et qui montre son âme, très franchement on n'a pas envie de le critiquer, surtout à distance, par ordinateur interposé, ca semblerait un peu méchant, et vain aussi... C'est pourquoi mon billet sera court.

Je ne peux pas dire que je n'ai pas aimé le livre, non, j'en ai à vrai dire apprécié plusieurs passages, mais le tout me laisse un gout d'inutile. L'aquabonisme que ressasse M. Savoie, je l'ai senti à plusieurs reprises en lisant ses lignes car si je ne doute pas que son chemin analytique fut fort, constructif et puissant, son récit n'a malheureusement pas l'ampleur associé et je n'en ai tiré ni grande reflexion ni grande émotion. Dommage...

Dommage aussi que l'un de mes auteurs favoris, M. Grimbert, ait eu si peu voix au chapitre. En lisant le quatrième de couverture, j'avais bien sûr surtout été attirée par l'idée du travail choral et c'est aussi le vécu de l'analyste que je voulais entendre ici. Bien que riches j'ai trouvé bien trop peu nombreuses ses interventions et j'irai meme jusqu'à dire (pardon pardon Philippe, ne m'en voulez pas, je vous aime) que c'est une publicité un peu mensongère que de faire figurer le nom de l'analyste célèbre en couverture alors qu'il n'y fait que quelques toutes petites apparitions.

A lire, pourquoi pas, si on s'intéresse au chemin thérapeutique, à l'alpinisme ou au monde de l'edition, mais, une fois n'est pas coutume, je recommanderai plutôt au lecteur potentiel de poser tout de suite son livre et d'aller entamer lui-meme une tranche de psychanalyse, l'écriture d'un roman ou l'ascension du Mont Blanc car il n'y pas à doute, l'expérience sera forcément éminemment plus passionnante que la lecture de ce livre, qui reste selon moi trop tourné sur lui même pour donner au lecteur le sentiment de vivre une autre vie...
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D'un côté, les adeptes, les convaincus.
De l'autre, ceux pour qui la psychanalyse n'a aucune valeur scientifique voire constitue un mal du siècle.
Il y a aussi les sceptiques, ceux qui doutent.
Il y a encore les fragilisés qui demandent à croire.
Croire, le mot est lâché, croire ou savoir avec "raison raisonnable et raisonnante" (Michel Onfray).
Le débat peut être lancé après la lecture du livre de Jean-Marc Savoye.
Savoye – sa voix, la sienne, livrant avec un mélange de pudeur et d'impudeur (selon ce que chacun y mettra), sa propre histoire, son combat contre « l'aquabonisme », ses quinze années d'analyse avec trois analystes au profil très différent par leur rattachement à l'une ou l'autre symbolique et son passage par l'EMDR.
Son troisième psychanalyste, Philippe Grimbert porte dans le livre « un regard » en intervenant (nouvel éclairage, confirmation, hommage,...) de temps à autre sur les écrits commis par l'auteur.
Après la parole, l'écriture clôt (?) un long chemin entrepris pour démêler l'écheveau des fils de son histoire.
L'auteur parcourt tour à tour les relations père et mère, père et fils, mère et fils, fratrie, évoque le vol planant d'un gypaète (la rencontre au sommet du Mont Blanc est extraordinairement symboliquement fortuite), les faisceaux de lumière où se situer, la maison dévorante et porteuse de son histoire ainsi que rencontres et cheminements professionnels.
La parole est aisée, claire. De page en page, le ton retient la lecture et nos réactions différeront selon notre vécu, sensibilité, croyance ou raison.
Un témoignage livré (livre), une écriture libératrice qui rejoint celle d'une mère aimée.
Le titre mystérieux dévoile tard son secret et l'amour présent quoique douloureux.
Les mots parlent, les lapsus se mettent en scène, les symboles et les métaphores du moi sont légion. Le passé fait mal, le présent révèle, le futur est autre comme sera le JE.
Puisse l'auteur trouver un apaisement durable.
Ainsi donc, il a confié son destin à une grille, en l'occurrence la grille psychanalytique et à titre personnel, je ne peux m'empêcher de convoquer Henri Laborit : « Le danger d'une grille, quelle que soit son efficacité temporaire est de faciliter la sclérose conceptuelle, comme celle d'Aristote avant celle de Marx ou celle de Freud, a figé des millions d'hommes dans une conception incomplète des faits. » (La nouvelle grille – page 157).
Comme dit plus haut, le débat est ouvert et c'est l'un des mérites du livre.

Merci à Babelio et aux Éditions Albin-Michel pour cette lecture en avant-première.
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